lundi 1 juillet 2013

PUPPET MASTER

                                                  Photo empruntée sur Google, appartenant au site shockya.com

de David Schmoeller. 1989. U.S.A. 1h29. Avec Paul Le Mat, William Hickey, Jemmie F. Skaggs, Robin frates, Irene Miracle.

FILMOGRAPHIE: David Schmoeller est un acteur, monteur, producteur, réalisateur et scénariste américain, né le 8 décembre 1947 à Louisville, dans le Kentucky (Etats-Unis).1976: The Spider will kill you (Court-Metrage). 1979: Le Piège (Tourist Trap). 1982: The Seduction. 1986: Fou à Tuer. 1988: Catacombs. 1989: Puppet Master. 1991: The Arrival. 1992: Le Rebelle ("Renegade"). Série TV. 1992: Netherworld. 1998: The Secret Kingdom. 1999: Please Kill Mr Kinski. 1999: Search for the Jewel of Polaris: Mysterious Museum (télé-film).


Premier volet d'une série inégale répartie en 5 volets, Puppet Master renoue avec le conte horrifique sous l'égide de poupées de bois surnaturelles ! En 1939, André Toulon se suicide d'une balle dans la tête après avoir redouté l'arrivée de deux nazis daignant s'emparer de son fameux secret. Pour cause, selon un rite égyptien, ce fabriquant de poupée aurait réussi à insuffler la vie à quelques uns de ces modèles. 1989. Une équipe de parapsychologues sont invités dans l'ancienne demeure d'André Toulon. Les puppet master ne vont pas tarder à persécuter ces nouveaux hôtes. Après sa pièce maîtresse Tourist Trap et l'excellent Fou à TuerDavid Schmoeller nous offre avec Puppet Master  une attachante série B bonnard. Car à partir d'un scénario académique dépourvu de surprises, le réalisateur nous concocte un simple divertissement fondé avant tout sur l'efficacité de ces agressions sanglantes et d'un climat étrange tantôt surréaliste (les séquences de rêves que l'un des héros perpétue à deux reprises).


Mais surtout, parmi la physionomie inédite de ces poupées diaboliques douées de vie, Puppet Master renoue d'une certaine manière avec la tradition féerique du conte de notre enfance. Le soin consciencieux imparti à l'apparence bien distincte de ces personnages de bois nous provoque une fascination renouant avec nos réminiscences infantiles. Les effets spéciaux mécaniques, souvent réalisés en stop motion, s'avèrent scrupuleusement réalisés si bien qu'ils renouent avec l'outil artisanal afin d'extérioriser une forme de poésie vétuste. Tant auprès de la fillette cracheuse de limaces, la tête d'épingle aux énormes poings, le polichinelle à tête perforeuse ou encore le tueur giallesque au couteau acéré. Tous ayant comme particularité de décimer leur partenaire d'une manière aussi bien spécifique qu'insolite, et ce à travers leur esprit autonome bâtie sur l'extravagance. Enfin, sa mélodie entêtante composée par A. David Marshall accentue agréablement son cachet de séduction en insistant sur l'attrait enchanteur de ces poupées irrésistiblement insidieuses.


Si Puppet Master est loin de laisser un souvenir impérissable, faute d'un scénario sommaire et d'un jeu d'acteurs conventionnel pour autant attachant (la présence monolithique de Paul Le Mat nous amuse autant qu'elle nous agace dans ses exclamations inexpressives), il reste néanmoins un bon divertissement à travers la fonction belliqueuse de ces poupées tueuses décomplexées. 

* Bruno
01.07.13. 3èx


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