lundi 10 mars 2014

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)

                                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Notrecinema.com

de Steven Spielberg. 2008. U.S.A. 2h03. Avec Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett, Karen Allen, Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent.

Sortie salles France: 21 Mai 2008. U.S: 22 Mai 2008

FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis).1971: Duel , 1972: La Chose (télé-film). 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode), 1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad, 1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004: Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.


19 ans après sa dernière croisade, Indiana Jones remet le couvert pour se lancer dans une nouvelle chasse au trésor en destination de la contrée du Pérou. Cette fois-ci, il y est question de retrouver la trace du crane de cristal, objet légendaire appartenant autrefois à la cité d'Akator mais aujourd'hui devenu introuvable. Alors que son ami Oxley était parti à sa recherche, il est kidnappé par l'armée russe du colonel Irina Spalko. Epaulé par son propre fils, Indy va devoir notamment s'allier avec un agent double, suivi un peu plus tard de son ancienne amie Marion, afin de récupérer le trésor et déjouer son détournement. 


D'après une histoire imposée par Georges Lucas auquel sa volonté première était de renouer avec le style B movie de la science-fiction des années 50, Steven Spielberg ravive la flamme de l'aventure épique en situant cette fois-ci l'action durant l'époque de la guerre froide. Avec son savoir-faire technique habituel et la réunion d'aimables têtes d'affiche, Indiana Jones et la Royaume du crane de cristal réussit à s'imposer comme un divertissement haletant, même si un soupçon de magie et d'intensité manquent à l'appel. Tous les ingrédients habituels (action, aventures, romance, humour) sont donc réunis pour notre plaisir en suivant la même schéma narratif que ses prédécesseurs. Si certains ont prétendu le caractère ridicule du final ésotérique, je trouve qu'au contraire l'idée reste originale pour s'en démarquer et ne fait que respecter la nature paranormale impartie à la légende des crânes de cristal (même si depuis un siècle le débat reste ouvert entre la foi des scientifiques et ceux des adeptes d'ovni). 
Si la nouvelle recrue Shial LaBeouf s'en sort formidablement bien pour incarner de manière rebelle un jeune héros plutôt burné, on n'en dira pas tant de celle qui endosse sa mère à l'écran: Karen Allen ! Si sa première intervention provoque le plaisir nostalgique de retrouver une ancienne icône, son manque d'éloquence et de tonus se fait si cruellement sentir qu'elle n'arrive jamais à s'insérer parmi l'enthousiasme de sa troupe. Celle qui avait auparavant réussit à s'affirmer comme une femme incorrigible et véhémente, débordante de compassion pour Indy, n'est donc plus que l'ombre d'elle-même malgré sa bonhomie forcée du sourire amical. Quand à Harrison Ford, et malgré son âge avancé, il réussit à peu de choses près à retrouver la vigueur de ses débuts pour réafficher un héros bondissant toujours aussi opiniâtre lorsqu'il s'agit de défier ses nombreux ennemis. Enfin, la méchante de service est cette fois-ci allouée à l'actrice Cate Blanchett, se prêtant avec charisme dans la carrure d'une matriarche russe monolithique ! 


Si ce 4è volet ne possède pas la même patine que ces modèles (le numérique fait aussi parfois défaut dans la texture des décors naturels et ceux, imposants, du temple Maya), Indiana Jones et le royaume de cristal est suffisamment trépidant, grandiose (toute l'expédition scrupuleusement pratiquée au sein d'Akator !), drôle et spectaculaire (son prélude confiné dans l'entrepôt de la zone 51, l'incroyable course-poursuite en véhicules en plein milieu de la jungle) pour passer un bon moment. 

La critique des Aventuriers de l'arche perdue (les): http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/les-aventuriers-de-larche-perdue.html
Indiana Jones et le temple maudit: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/indiana-jones-et-le-temple-maudit.html
Indiana Jones et la Dernière croisade: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/03/indiana-jones-et-la-derniere-croisade.html

Bruno Matéï


1 commentaire:

  1. le tout sent le réchauffé mais certaines scènes sont très réussies...le développement des personnages est cohérent et intéressant.

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