lundi 22 février 2016

LES 7 CITES D'ATLANTIS

                                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site wrongsideoftheart.com

"Warlords of Atlantis" de Kevin Connor. 1978. Angleterre. 1h36. Avec Doug McClure, Peter Gilmore, Shane Rimmer, Capitaine Daniels, Lea Brodie, Michael Gothard, Hal Galili, John Ratzenberger, Derry Power.

Sortie salles France: 12 juillet 1978. U.S: 15 Mai 1978

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Kevin Connor est un réalisateur, producteur et scénariste américain, né en 1937 à Londres (Royaume-Uni).
1973: Frissons d'outre-tombe. 1975: Le 6è Continent. 1976: Trial by combat. 1976: Centre Terre, septième continent. 1977: Le Continent Oublié. 1978: Les 7 cités d'Atlantis. 1979: Le Trésor de la Montagne Sacrée. 1980: Nuits de Cauchemar. 1982: La Maison des Spectres.


Spécialiste de l'aventure mythologique comme en témoignent le 6è Continent, Centre Terre-septième continent et Le Continent Oublié, Kevin Connor rajoute une corde à son arc avec Les 7 cités d'Atlantis, juste avant d'achever son cycle parmi le Trésor de la Montagne sacrée. Un spectacle familial aussi exaltant que spectaculaire lorsqu'une poignée d'aventuriers échouent sur l'île engloutie d'Atlantis pour y côtoyer une étrange civilisation. Car depuis la dictature du chef Atmir, ils vont devoir user de stratégies afin de s'échapper de ce lieu tenu secret depuis des millénaires. Nanti d'effets spéciaux cheap mais néanmoins assez convaincants lorsqu'il s'agit de donner chair aux monstres préhistoriques, Les 7 Cités d'Atlantis exalte un parfum rétro réjouissant dans son alliage de fantaisie et d'action périlleuses, de fantastique, de merveilleux mais aussi d'anticipation, sachant que le peuple extra-terrestre d'Atlantis est issu de la planète Mars. Si l'intrigue simpliste n'apporte aucune surprise au cheminement de survie de nos héros, la vigueur des affrontements avec les monstres, les échanges de tirs entamés contre l'ennemi et les situations excentriques (l'expérience du casque aux visions prémonitoires) cultivent une modeste efficacité sous l'impulsion attachante de personnages solidaires. C'est sans compter sur la bonhomie des comédiens de seconde zone (l'acteur fétiche en tête Doug McClurese) se prêtant au jeu héroïque avec ferveur alors que d'autres vont servir de transfuge pour endosser une fonction insidieuse inscrite dans la cupidité. Une manière efficiente d'épicer l'intrigue de quelques revirements autour de la convoitise d'une relique en or.


Cheap et naïf par son récit débridé, sa scénographie en carton pâte ou en matte-painting et ses monstres articulés, mais dégageant un charme rétro irrésistiblement attachant, Les 7 Cités d'Atlantis constitue un divertissement familial généreux et sincère dans sa modeste création dénuée de prétention. 


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