mercredi 30 novembre 2016

BLOOD RAGE

                                                                      Photo empruntée sur Google, appartenant au site stuffpoint.com

"Nightmare at Shadow Woods" de John Grissmer. 1983/87. U.S.A. 1h24. Avec Louise Lasser, Mark Soper, Marianne Kanter , Julie Gordon , Jayne Bentzen.

Inédit en salles en France et en vhs. U.S: Juin 1987

FILMOGRAPHIE: John Grissmer est un réalisateur, scénariste et producteur américain né en 1955. 1977: False Face. 1987: Blood Rage.


Tourné en 1983 mais sorti 4 ans plus tard dans un cercle restreint de salles US alors qu'en France il resta inédit, notamment sous support Vhs et Dvd, Blood Rage fait parti du bas du panier des slashers des années 80 en dépit de son gore festif. Dans un drive-in, un couple se fait assassiner à la machette par un jeune adolescent. Afin de se déculpabiliser, ce dernier accuse son frère jumeau, Todd, particulièrement fragile et influençable. Après 10 ans d'internement en psychiatrie, celui-ci parvient à s'échapper pour se venger de son frère. Terry profite alors de cette aubaine pour accumuler les meurtres et continuer de lui faire porter le chapeau. Une intrigue bas de plafond dénuée d'une once tension et de suspense que John Grissmer (cinéaste méconnu si bien qu'il est signataire de 2 uniques métrages) filme avec une maladresse poussive, à l'instar de son casting bovin dénué d'expression. Outre sa galerie de pimbêches effarouchées surjouant sans complexe, la prestance ridicule du tueur jovial incarné par Mark Soper enfonce un peu plus le métrage vers les cimes du navet si bien que les situations grotesques s'accumulent sans modération, et ce jusqu'au final indigent d'une durée rébarbative de 20 mns lorsque le tueur se met à courser sa dernière victime atone. Seule point positif à épargner de ce naufrage, une série de bravoures gores confectionnées en latex que le maquilleur Ed French (Cauchemar à Daytona Beach / Exterminator 2) parvient à façonner avec un réalisme parfois percutant !


Un navet branquignol donc (pardon pour les fans s'ils me lisent mais ça n'engage que moi !) qui pourrait néanmoins contenter une frange de cinéphiles irréductibles.

1 commentaire:

  1. Le jeux d'acteur et les bons scénarios n'ont jamais été l'apanage des slashers, surtout ceux de seconde zone comme celui là. Pour moi les deux éléments qui élèvent le film sont les meurtres (fréquence, variété et qualités plastiques)et la présence très appuyée d'une bande son "carpenterienne" ce qui suffit presque à mon bonheur. Je te rejoint sur le reste.

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