vendredi 22 septembre 2017

REVEILLON SANGLANT / LES MUTANTS DE LA SAINT SYLVESTRE

                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site horreurdvd.blogspot.fr

"Bloody New Year" de Norman J. Warren. 1987. Angleterre. 1h29. Avec Suzy Aitchison, Nikki Brooks, Colin Heywood, Mark Powley, Catherine Roman.

Sortie salles France: 11 Mai 1987

FILMOGRAPHIE: Norman J. Warren est un réalisateur, producteur, scénariste et monteur anglais, né le 25 Juin 1942 à Londres. 1962: The Dock Brief (troisième assistant réalisateur). 1965: Fragment. 1966: La Nuit des Généraux (troisième assistant réalisateur). 1967: Sailor from Gibraltar (troisième assistant réalisateur). 1967: Her Private Hell. 1968: Loving Feeling. 1976: L'Esclave de Satan. 1977: Le Zombie venu d'ailleurs. 1979: Outer Touch. 1979: La Terreur des Morts-vivants. 1981: Inseminoid. 1984: Warbirds Air Display. 1985: Person to Person. 1986: Gunpowder. 1987: Réveillon Sanglant. 1992: Meath School. 1993: Buzz.


Aberration filmique signée Norman J. Warren, petit artisan british à qui l'on doit les classiques bisseux Inseminoid, Le zombie venu d'ailleurs et le non moins sympathique l'Esclave de Satan, Réveillon sanglant demeure une série Z aussi insipide que poussive. Car il faut bien avouer il n'y a quasiment rien à sauver au sein de ce naufrage, croisement risible entre Evil-Dead, la Croisière s'amuse et le Carnaval des Ames ! Des comédiens inexpressifs incarnant des personnages bêtas dénués de distinction en passant par un pitch grotesque éludé de cohérence (notamment cette faille spatio-temporelle afin de justifier la routine des fantômes figés en 1959 lors d'un bal de St-Sylvestre !), Réveillon Sanglant décuple l'ennui au gré de situations redondantes à la fois grand-guignolesques et rébarbatives (3 jeunes couples réfugiés sur une île seront persécutés par des zombies jusqu'à ce que mort s'ensuive !). On se console modestement sur la poésie morbide de certaines scènes chocs particulièrement débridées (voire tantôt gores) en escomptant son générique de fin d'une rare platitude.


Une ânerie dégingandée à réserver uniquement aux nostalgiques de la Cinq... ^^

Bruno Matéï
3èx

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