jeudi 30 novembre 2017

LE CHATEAU DE VERRE

                                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

"The Glass Castle" de Destin Daniel Cretton. 2017. U.S.A. 2h07. Avec Brie Larson, Ella Anderson, Chandler Head, Woody Harrelson, Naomi Watts, Max Greenfield, Sarah Snook

Sortie salles France: 27 Septembre 2017. U.S: 11 Août 2017

FILMOGRAPHIEDestin Daniel Cretton est un réalisateur, producteur, monteur et scénariste américain né le 23 novembre 1978 à Haiku à Hawaï. 2002 : Longbranch: A Suburban Parable
2006 : Bartholomew's Song. 2006 : Drakmar: A Vassal's Journey. 2007 : Deacon's Mondays. 2008 : Short Term 12. 2012 : I Am Not a Hipster. 2013 : States of Grace. 2016 : Scenes for Minors. 2017 : Le Château de verre.


Abordant les thèmes de l'alcoolisme, de la marginalité, de l'éducation puis de la démission parentale autour d'une famille dysfonctionnelle (co-existant en autarcie sauvage), Le Château de Verre pâti d'un manque évident de sincérité et de naturel, comme le soulignent les interprétations cabotines de Naomi Watts (en épouse paumée) et Woody Harrelson (en ivrogne marginal) s'efforçant de nous tirer les larmes avec un pathos trop démonstratif pour être honnête. Car si le récit (inspiré d'une histoire vraie) reste fort et digne d'intérêt (notamment auprès de la reconstruction morale des enfants livrés à eux mêmes et de l'amour épineux que se dispute la fille aînée avec son père), les poncifs pullulent autour des situations conjugales et familiales en crise. Reste l'irrégularité d'une poignée de séquences touchantes inopinément intenses, les prestances très convaincantes (car beaucoup plus sobres et réservées dans leur posture victimisée) de Brie Larson, Ella Anderson et Chandler Head endossant communément le rôle de Jeannette Walls (de l'enfance à l'âge adulte) et une dernière image bouleversante, moment de dignité d'une pudeur à fleur de peau (et pour le coup je me suis laissé emporté par un rideau de larmes).


Un mélo à l'émotion (souvent) programmée donc en manque de souffle et d'oxygène si bien que cette production typiquement hollywoodienne se contente trop facilement d'émouvoir un grand public couramment influençable.

@ Bruno

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