lundi 18 juin 2018

KING-KONG REVIENT

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb

A*P*E de Paul Leder. 1976. U.S.A. Corée du Sud. 1h27. Avec Bob Arrants, Joanna Kerns, Alex Nicol, Nak-hun Lee.

Sortie salles France: 15 Février 1978. U.S: Octobre 1976

FILMOGRAPHIEPaul Leder est un réalisateur, scénariste, acteur, producteur, monteur américain, né le 25 mars 1926, décédé le 9 avril 1996 d'un cancer, à Los Angeles en Californie. 1970 : Marigold Man. 1974 : I Dismember Mama. 1976 : King Kong revient (Ape). 1976 : My Friends Need Killing. 1977 : Red Light in the White House. 1978 : The Chinese Caper. 1978 : Paranoid (Sketches of a Strangler). 1983 : I'm Going to Be Famous. 1983 : Vultures. 1986 : The Education of Allison Tate. 1987 : The Eleventh Commandment. 1990 : Exiled in America. 1990 : Murder by Numbers. 1991 : Frame Up. 1991 : Goin' to Chicago. 1991 : Twenty Dollar Star. 1993 : The Baby Doll Murders. 1994 : Molly et Gina. 1994 : Killing Obsession. 1995 : The Killers Within. 1995 : The Wacky Adventures of Dr. Boris and Nurse Shirley. 1996 : Frame-Up II: The Cover-Up.


"Plus le singe monte haut, plus il montre son cul"
Sorti 2 mois avant l'événementiel King-Kong de Guillermin afin de profiter du filon en vogue, King-Kong revient est une aberration filmique d'une nullité difficilement égalable eu égard de son scénar éculé, de sa réalisation "je-m'en-foutiste royal !", de sa distribution inexpressive déversant des répliques tantôt risibles, tantôt impayables, de son montage à la fois bordélique et chaotique, d'une partition musicale bien mal gérée (parfois même en décalage avec l'action dépeinte) et d'effets-spéciaux grotesques (tant auprès des maquettes en carton pâte que du grand singe incarné par un acteur ayant bien du mal à se fondre dans le corps du primate à travers sa gestuelle outrée). Plus proche donc du navet narcotique que du nanar festif, King-Kong revient bénéficie tout de même de quelques séquences un brin amusantes (à défaut d'être involontairement hilarantes) lors des déambulations furibondes du gorille au sein d'une ville réduite à feu et à sang (du moins c'est ce que tente de nous faire croire le réalisateur de par son maigre budget et du peu de figurants déployés). Quant aux fameux combats contre un squale et un serpent tant vantés sur l'affiche, les fans seront consternés par la mollesse de la timide action (filmée comme de coutume avec les pieds) si bien que le réalisateur employa un vrai requin mort (et donc statique face aux agressions) et un serpent de taille filiforme puisque comparable à une couleuvre (ah ah la grosse blague opportuniste des producteurs !). Ainsi, conscient de s'être fourvoyé dans une nullité purement mercantile, King-Kong en personne se permettra d'ailleurs en guise de geste railleur de nous adresser un doigt d'honneur face caméra à mi-parcours du récit. Et nous de lui balancer des cacahuètes via notre lucarne TV après tant d'âneries tolérées sans remord !

* Bruno

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