lundi 27 août 2018

MUTANT

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de John Bud Cardos. 1984. U.S.A. 1h26. Avec Wings Hauser, Bo Hopkins, Jody Medford, Lee Montgomery, Marc Clement, Cary Guffey.

Sortie salles France: Inédit. U.S: 24 Août 1984

FILMOGRAPHIE: John 'Bud' Cardos est un réalisateur, acteur et producteur américain, né le 20 Décembre 1929 à Saint Louis, Missouri. 1970: The red, white, and black. 1971: Drag Racer. 1971: The Female Bunch (non crédité). 1977: L'Horrible Invasion. 1979: The Dark. 1979: Le Jour de la fin des temps. 1984: Mutant. 1988: Act of Piracy. 1988: Skeleton Coast. 1988: Les Bannis de Gor.


Spécialiste de séries B horrifiques surfant souvent avec le nanar (même si on lui doit l'Horrible Invasion, meilleur film d'agression arachnide jamais réalisé), Mutant ne déroge pas à la règle. Plaisir coupable à privilégier un samedi soir, l'intrigue relate la visite impromptue de 2 frères dans une petite bourgade ricaine à la suite d'un accident de voiture causé par des rednecks du coin. Le soir même, ils parviennent à trouver refuge dans un hôtel. Mais le lendemain, le frère cadet a subitement disparu. Josh s'efforce alors de le retrouver en se liant d'amitié avec une tenancière. Mais les cadavres s'accumulent si bien que l'invasion des zombies ne fait que s'amorcer ! Bourré de clichés, de situations éculées et de personnages génialement stéréotypés dans leur surjeu risible (notamment un "méchant" persifleur aussi casse-couille que récalcitrant !),  Mutant parvient donc à distraire en terrain connu même si le minimum syndical est de rigueur. Les 3 premiers quart-d'heure jouant gentiment la carte de l'expectative auprès de notre héros investigateur.


Tant auprès de la recherche de son frère que de la raison inexpliquée à laquelle les citadins se transforment en zombies (encore un coup des déchets toxiques industriels !). Baignant dans une chaude atmosphère rurale et relativement sympathique grâce à son casting de seconde zone et à son rythme soutenu, Mutant s'avère correctement efficace, quand bien même la réalisation maladroite de John Bud Cardos parvient à distiller un charme Bis dans sa sincérité à exploiter le filon du zombie à l'aide de maquillages cheap néanmoins soignés. Outre la posture ballot des comédiens à la trogne parfois charismatique (le shérif local amicalement incarné par Bo Hopkins), on s'amuse surtout du cabotinage de l'acteur impayable Wings Hauser (Descente aux enfers/Vice Squad de Gary Sherman) dans celui de l'aimable touriste au regard tantôt ébaubi, tantôt écarquillé. La dernière demi-heure fertile en agressions horrifiques (notamment au sein d'un huis-clos exigu que le couple tente de barricader) l'incitant à jouer les héros avec une sobriété aussi bien cocasse. Quant aux zombies erratiques à la trogne grand-guignolesque (ils sont grimés d'une sorte de cirage blanc puis noir aux contours des yeux), là aussi ils valent leur pesant de cacahuètes lorsqu'il tentent fébrilement de provoquer l'effroi à l'aide d'une gestuelle outrancière ! Sympatoche j'vous dis !

* Bruno
2èx

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