lundi 12 novembre 2018

Le Tueur du Vendredi

                                                     Photo empruntée sur Google, appartenant au site 411.me

"Friday the 13th, part 2" de Steve Miner. 1981. U.S.A. 1h27. Avec Amy Steel, John Furey, Adrienne King, Kirsten Baker, Stuart Charno, Warrington Gillette, Walt Gorney, Marta Kober, Tom McBride.

Sortie salles France: 13 Janvier 1982. U.S: 1er Mai 1981

FILMOGRAPHIE: Steve Miner est un réalisateur américain, né le 18 Juin 1951 à Westport, dans le Connecticut. 1981: Le Tueur du Vendredi. 1982: Meurtres en 3 dimensions. 1986: House. 1986: Soul Man. 1989: Warlock. 1991: A coeur vaillant rien d'impossible. 1992: Forever Young. 1994: Sherwood's Travels. 1994: My Father ce Héros. 1996: Le Souffre douleur. 1998: Halloween, 20 ans après. 1999: Lake Placid. 2001: The Third Degree (télé-film). 2001: Texas Rangers, la revanche des Justiciers. 2002: Home of the Brave (télé-film). 2006: Scarlett (télé-film). 2007: Day of the Dead.


Un an après l'énorme succès Vendredi 13, Steve Miner succède à son créateur Sean S. Cunningham  pour nous livrer une vaine déclinaison gentiment ludique. Cinq ans après les évènements tragiques du camp Crystal Lake, un nouveau groupe de campeurs s'installe près des environs alors qu'un tueur décime un à un ses occupants. Le début du cauchemar ne fait que recommencer ! On prend les mêmes et on recommence ! Recette inchangée et succès renoué au box-office, Le Tueur du Vendredi ne déroge pas à la règle du traditionnel slasher champêtre émaillé de meurtres sanglants à rythme cadencé. Avec une banalité éloquente, Steve Miner ne prend aucun risque pour prendre la relève à travers sa mise en scène académique assurant le minimum syndical. Passé dix minutes d'évocation des évènements antécédents vécus dans le précédent volet, le film ne perd pas de temps à nous caractériser une nouvelle clique de vacanciers venus musarder à proximité du camp Crystal Lake! En accordant peu d'intérêt à ses personnages stéréotypés et sans distiller une quelconque notion de suspense ou de tension (à l'exception de 2/3 occasions concises), Le Tueur du Vendredi compte donc aujourd'hui sur la fibre nostalgique pour satisfaire ses inconditionnels de la saga. 


Si bien que caricatural auprès de ces personnages (le vieillard arriéré avertissant ses nouveaux résidents que la mort rode toujours à Crystal Lake, le bateleur friand de blagues potaches, le couple d'amoureux bravant les interdits pour investir les lieux du drame sanglant, etc...), émaillé de clichés et situations rebattues (la farce macabre contée par le leader au coin du feu, les jumpscares (dont 1 très réussi !), la voiture incapable de démarrer au moment fatal et son point d'orgue haletant où la dernière victime rusée tentera de déjouer le tueur), Le Tueur du Vendredi ne pourra donc que satisfaire les puristes ayant été bercés durant les années 80. Enfin, et pour respecter le schéma de son modèle, la dernière demi-heure affiche un rythme plus homérique pour traque entamée entre l'héroïne et Jason (affublé ici d'un sac à patate sur la tête !), alors qu'une certaine cocasserie involontaire émane parfois de cette course-poursuite cartoonesque. La survivante tentant en guise de survie de se faire passer pour la mère de Jason alors que celui-ci fait preuve de maladresses à courser sa proie en trébuchant sur le palier à plusieurs reprises !


Que reste-il aujourd'hui de cette suite triviale moins inspirée que son modèle ? Une curiosité futilement sympathique, prioritairement auprès de l'aficionado de la franchise. Deux, trois meurtres spectaculaires, le minois de quelques jolies donzelles, son cadre bucolique plaisamment estival ainsi que l'illustre partition d'Harry Manfredini nous égayent tout de même à travers son modeste charme horrifique gentiment rétro. 

* Bruno
26.01.24. 6èx
12.11.18. 
23.07.12. 82 v

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