mercredi 27 février 2019

Destination Finale 2

                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site destinationfinale.fandom.com

"Final Destination 2" de David Richard Ellis. 2003. U.S.A. 1h31. Avec Ali Larter, A.J. Cook, Michael Landes, Jonathan Cherry, Keegan Connor Tracy, T.C. Carson

Sortie salles France: 9 Avril 2003

FILMOGRAPHIE: David Richard Ellis est un réalisateur américain, né le 8 septembre 1952 à Santa Monica (Californie), décédé le 7 janvier 2013 à Johannesburg, Afrique du Sud. 1996 : L'Incroyable Voyage II : À San Francisco. 2003 : Destination finale 2. 2004 : Cellular. 2006 : Des Serpents dans l'Avion. 2007 : Asylum. 2009 : Destination finale 4. 2011 : Shark 3D.


Saga lucrative ciblée ado à travers un schéma horrifique récursif mais pour autant bien huilé (exterminer les uns après les autres les rescapés d'un crash meurtrier parmi l'impériosité de la mort en personne, faute des visions prémonitoires d'un(e) témoin), Destination Finales 2 déroge à la règle de la séquelle infructueuse si bien que David Ellis parvient à mon sens à surpasser son modèle par le biais d'un rythme frénétique plus intense et de mises à morts communément plus cruelles. Les nombreux effets de surprise émanant comme de coutume de l'improvisation de la Mort (menace invisible) multipliant les subterfuges criminels à travers la banalité d'appareils ménagers, machines électriques, véhicules motorisés et feu purificateur. Ainsi donc, et après nous avoir estomaqué avec un fulgurant carambolage en guise d'explosif préambule, Destination Finale 2 parvient à renouveler son amusant concept de morts sacrificielles instaurées à rythme métronomique. Pour ce faire, comptez une victime tous les quarts d'heure comme le soulignait la tradition des emblématiques  Vendredi 13 et des Griffes de la Nuit, et ce avec une inventivité diablement jouissive.


David Ellis n'hésitant pas à recourir à un humour sardonique en guise de défouloir insolent, si bien que les effets gores souvent spectaculaires font d'autant preuve d'un réalisme débridé (à une exception près dans sa grossière numérisation). Intense et oppressant lorsque la prochaine victime davantage angoissée et parano ne sait plus où donner de la tête à contourner les pièges de la mort, et nanti d'un suspense ciselé juste avant son trépas, Destination Finale 2 renouvelle sa recette éculée à travers l'investigation des survivants s'efforçant de contourner leur destinée morbide dans une valeur fraternelle. Notamment en tentant d'y retrouver une survivante enceinte depuis le présage d'un employé de pompes funèbres leur dictant que "seule une nouvelle vie pourrait vaincre la mort". En prime de nous amuser sans temps morts à travers leur fébrilité (parfois hystérisée !), les protagonistes de se second opus s'avèrent gentiment motivés (en tête de liste l'attachante A.J. Cook en matrone juvénile) dans leur fonction précaire d'investigateurs en herbe, et ce même si certaines réactions un brins clichées pourraient prêter à sourire. On est en tous cas loin de la trivialité d'un Vendredi 13  somme toute inoffensif grâce au savoir-faire du réalisateur relançant l'action à travers des effets "boules de neige" toujours inopinés, notamment en y établissant un lien de parenté avec les victimes du 1er opus !



Quoiqu'il en soit, Destination Finale 2 ne trompe pas sur la marchandise dans sa formulation de B movie du samedi soir afin de rameuter le fan de divertissement horrifique bonnard se réjouissant d'un humour noir constamment décomplexé. 

*Bruno
2èx

6 commentaires:

  1. Hello Bruno (t’as de la veine, ça rime !)
    Comme je passe avec une régularité métronomique sur ton excellent blog, je me disais, dans ces grands moments de solitude Bis-polaire ou il m'arrive de me parler, que ce serait bien de laisser de temps en temps une petite trace. Ne pouvant pas décemment uriner sur l’écran, ce qui pourrait choquer les témoins, et me ramènerai a mon « non statut » de félin, je te laisse quelques mots ce qui est plus élégant et surtout…plus hygiénique.
    Comme tu continues de revisiter les annales du cinoche, toutes époques et tout genres confondues, avec une récurrence et une fidélité qui force mon admiration, autant le faire sous cette mouture dans ce que le B-Movie des 2000’s a fait de mieux coté franchise . Je suis content de voir que tu apprécie aussi les qualités (oui, n’en déplaise aux bien pensants et aux consensuels, il en a beaucoup) de ce titre. Comme toi je loue la sincérité de leur démarche et le plaisir procuré par le spectacle. Oui car pour de l’horrifique on a bien droit a du spectacle, voire du spectaculaire, probablement la série la plus Blockbusterisé de toutes les franchises du genre !
    Si j’apprécie les cinq volets, comme toi j’ai un petite préférence (s’il fallait choisir) pour ce deuxième opus, notamment pour cette scène vraiment incroyable de l’autoroute, avec ce camion de bois : entre hallucinant et terrifiant !
    Je vais te livrer une petite anecdote (je t’enverrai une photo avec laquelle j’ai immortalisé l’instant) : lors de mon premier voyage aux USA, je suis rentrai sur une interstate de l’ouest, et je me suis retrouvé coincé derrière une camion charriant des stères de bois. Je ne pouvais pas doubler et pendant les longues minutes qui ont précédé mon dépassement, je n’ai pas cessé une seconde de penser à cette scène. Je me disais des trucs macabre genre « n’avais je pas déjà doublé ce camion un autre jour ???! ».
    Bref, tout ça pour dire que la mécanique des Destinations finales fonctionne parfaitement a partir d’un concept aussi bête que l’œuf de Christophe Colomb « c’est simple mais il fallait y penser » ou qu’adviendrait il si on échappait a la mort.
    Du coup le truc est reconduit sur les mêmes bases avec une codification stricte, et je suis pourtant épaté d’être surpris a chaque titre alors que tout est pourtant prévu et/ou prévisible ! Au lieu de déterrer ce sac de Jigsaw, ou des icônes de l’horreur qui ont fait leur temps et eu une mort « digne », ils feraient mieux de puiser dans ce style de « truc » qu’on appelle plus communément un scénario !
    Je valide donc comme Destination finale pour mes prochaines vacances en zone 2000’s ce tome deux, la mort ne me va pas très bien…
    Bises et longue vie a ton Blog.
    Ps : si je peux me permettre je trouve que tu as grandement amélioré ton style en raccourcissant tes phrases. Ca donne plus de punch a ton style et tes idées glissent plus distinctement.

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    1. Peter Hooper ( je n'avais pas vu que c'était posté par "Anonyme" !

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  2. Merci pour ton texte bien garni et merci du compliment (j'ai aussi remarqué que je m'étais amélioré d'une certaine manière)

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    1. Au fait c'est Peter Hooper ( j'avais pas vu que j'avais posté sous le statut anonyme !)

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  3. lol ok l'ami, merci pour la précision, et bien le bonjour chez toi

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  4. Mais quand tu as évoqué ton voyage aux Etats-Unis, j'ai justement songé quelques secondes à ton identité !

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