mercredi 20 mars 2019

The Candy Snatchers

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site blu-ray.com

de Guerdon Trueblood. 1973. U.S.A. 1h33. Avec Tiffany Bolling, Ben Piazza, Susan Sennett, Brad David, Vince Martorano, Bonnie Boland.

Sortie salles France: Inédit. U.S: Juin 1973

FILMOGRAPHIE: Guerdon Trueblood est un réalisateur, producteur et scénariste américain, né le 3 Novembre 1933 à San Jose, Costa Rica. 1977: Barnaby Jones (TV Series) (1 episode). - The Inside Man. 1973: The Candy Snatchers


Pur série B d'exploitation surfant sur le succès de la Dernière maison sur la gauche sorti un an au préalable (suffit de zieuter son affiche ultra référentielle !), The Candy Snatchers relate dans une facture "grindhouse" le rapt (oh combien laborieux !) d'un trio de malfrats décervelés délibérés à faire chanter le père de la victime en l'échange d'une traditionnelle rançon (ici des diamants). Or, celui-ci cupide et sans vergogne réfute à sauver sa propre fille pour l'enjeu d'un juteux héritage. Au bord de la crise de nerf dans leur soif de liberté et de fortune, le trio complote alors d'autres stratégies pour parvenir à leurs fins. Si on songe finalement à un croisement entre Chiens Enragés de Bava et à la Rançon de la peur de Lenzi, de par la caractérisation immorale d'une galerie de salopards tous plus fétides les uns les autres, la réalisation approximative du méconnu Guerdon Trueblood (c'est d'ailleurs son unique métrage), sa violence irréaliste et surtout le surjeu amateur des acteurs bisseux finissent par plomber le potentiel de son suspense pervers. Dans la mesure où l'intrigue itérative se délite progressivement pour tourner en rond, notamment à force des divergences que s'échangent inlassablement les malfrats gogos, si bien que l'auto-parodie est souvent effleurée à force d'outrances tantôt verbales tantôt sauvages (principalement son final en roue libre). On se réconforte toutefois auprès de quelques situations couillues d'un humour noir plutôt corsé (l'attitude perverse du marmot mutique refusant de porter assistance à la victime inhumée vivante et Spoil ! le coup de théâtre final qui s'ensuit de par son action criminelle fin du Spoil, le paternel toujours plus délétère au fil d'un cheminement brutal où tous les coups sont permis, l'épouse se laissant sexuellement séduire par l'un des violeurs), tant et si bien qu'avec indulgence les fans de curiosités introuvables (il fut d'ailleurs inédit en salles en France si je ne m'abuse) devraient néanmoins y trouver leur compte à condition de s'en distraire au 10è degré.


*Bruno

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