mardi 3 décembre 2019

Les 7 Mercenaires

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

"The Magnificent Seven" de Antoine Fuqua. 2016. U.S.A. 2h13. Avec Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, Byung-Hun Lee, Manuel Garcia-Rulfo, Martin Sensmeier

Sortie salles France: 28 Septembre 2016.

FILMOGRAPHIEAntoine Fuqua est un réalisateur américain, né le 19 janvier 1966 à Pittsburgh. 1998 : Un tueur pour cible. 2000 : Piégé. 2001 : Training Day. 2003 : Les Larmes du Soleil. 2004 : Le Roi Arthur. 2006 : The Call (court métrage). 2007 : Shooter, tireur d'élite. 2010 : L'Élite de Brooklyn. 2013 : La Chute de la Maison Blanche. 2014 : Equalizer. 2015 : La Rage au ventre. 2016 : Les Sept Mercenaires. 2018 : Equalizer 2. 2018 : American Dream/American Knightmare (documentaire). 2020 : Infinite.


Remake inutile réalisé par l'habile artisan Antoine Fuqua capable du meilleur comme du pire, Les 7 mercenaires n'en demeure pas moins un honorable film d'action correctement emballé et interprété. Et même si on aurait préféré une émotion plus empathique (en dépit de son poignant final et du sort aussi bien cruel que pervers d'une victime à bout de souffle), un souffle épique plus acéré et une intensité dramatique plus escarpée auprès d'une narration non exempte de quelques longueurs, l'efficacité des séquences les plus homériques nous réconforte sous l'impulsion d'une unité solidaire militant pour le sens du sacrifice. Assez convaincants quant au défilé d'illustres acteurs plutôt motivés à tenter d'émuler leurs ancêtres, ils pêchent toutefois d'un manque de rigueur à travers leur force d'expression tantôt sentencieuse, tantôt hargneuse. Louablement; et fidèle à lui même; Denzel Washington porte le film sur ses robustes épaules avec une force tranquille fréquemment magnétique en justicier redresseur de tort inscrit dans la probité. De par son iconique présence ténébreuse, Les 7 mercenaires rehausse le niveau du produit standard parmi l'autorité d'Antoine Fuqua se résignant à contenter les fans avec de bonnes intentions. Dommage toutefois que la facture classique de son western manque d'âme, de personnalité et de passion à travers ses nobles valeurs humaines, si bien que l'on préférera se rapprocher auprès de son illustre modèle avec beaucoup plus de fougue,  d'attention et de nostalgie payantes.

*Bruno

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