vendredi 24 janvier 2020

Les Rescapés du Futur. Prix de la meilleure actrice, Blythe Danner, 1977

                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site vignette.wikia.nocookie.net

"Futureworld" de Richard T. Heffron. 1976. U.S.A. 1h48. Avec Peter Fonda, Blythe Danner, Arthur Hill, Yul Brynner, John P. Ryan

Sortie salles France: 19 Janvier 1977. U.S: 13 Août 1976

FILMOGRAPHIE PARTIELLERichard T. Heffron est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur américain né le 6 octobre 1930 à Chicago, décédé le 27 août 2007 à Seattle. 1971 : Prenez mon nom, ma femme, mon héritage (TV). 1972 : Fillmore. 1972 : Banacek (série TV). 1973 : Toma (TV). 1976 : Les Rescapés du futur. 1977: Un couple en fuite. 1980 : Mister gaffes. 1981 : A Whale for the Killing (TV). 1982 : J'aurai ta peau. 1984 : V : La Bataille finale (Série TV). 1984 : Anatomy of an Illness (TV). 1984 : The Mystic Warrior (TV). 1985 : Nord et sud. 1989 : La Révolution française (seconde partie : Les Années terribles). 1991 : Tagget (en) (TV). 1995 : Une petite ville bien tranquille (TV). 1996 : Danielle Steel: Un si grand amour (No Greater Love) (TV). 1996 : Le Baron (Série TV).


Faisant suite à Mondwest, classique d'anticipation des Seventies, les Rescapés du Futur fut réalisé 3 ans plus tard sous la houlette d'un spécialiste de téléfilms et séries TV, Richard T. Heffron. Tant et si bien que cela se ressent à travers sa réalisation à la fois académique et maladroite parvenant difficilement à instaurer un suspense ciselé au fil d'une investigation poussive que Peter Fonda et Blythe Danner élaborent en s'égarant (beaucoup trop) dans les sous-sols industriels. Car à la suite de la mort d'un ouvrier, Chuck Browning, journaliste renommé, enquête sur son étrange disparition en embarquant dans le monde du futur créé par la compagnie Delos. Si bien que l'entreprise vient de rouvrir leur parc 2 ans après les tragiques évènements en ayant pour le coup perfectionné leurs humanoïdes. Or, les destinées de Chuck et de son adjointe Tracy finissent par se ternir à la suite d'une improbable découverte aux intentions machiavéliques. Séquelle ludique agréablement menée, de par la complémentarité amiteuse du couple Fonda / Danner plongés dans une sombre énigme aux situations (hélas) parfois ennuyeuses, les Rescapés du Futur ne manquait pas d'argument solide à travers son ingénieux concept d'y substituer les humains par des robots afin d'y régir un monde sans violence.


Tout du moins c'est ce que prétend le docteur Duffy aux 2 reporters si bien qu'en ayant remplacé de hauts dignitaires internationaux par leurs avatars, on peut très bien concevoir que les nouvelles ambitions de Delos étaient autrement délétères à travers leur asservissement planétaire. Mais pour en revenir à l'intrigue aussi inachevée que bâclée, Richard T. Heffron s'égare donc maladroitement à privilégier l'enquête policière que nos 2 journalistes s'efforcent de résoudre avec une motivation routinière. Et ce en dépit de l'amicale intrusion d'un ouvrier épaulé de son fidèle robot (auquel il voue une grande affection !) et d'un d'un final un peu plus dynamique car légèrement palpitant quant à l'enjeu de survie de nos héros poursuivis par leur duplicata. On peut également souligner l'efficacité de certaines idées à la fois finaudes et débridées. A l'instar de jeux futuristes, du combat de boxe télécommandé en passant par le jeu d'échec virtuel. Ou encore lors de la séquence insensée du rêve imprimé sur vidéo que Tracy s'accorde à expérimenter en fantasmant Yul Brynner ! Assurément le moment onirique le plus fascinant, notamment grâce à son efficacité visuelle particulièrement inventive et convaincante.


Frustré à l'idée d'avoir assisté à une séquelle dégingandée beaucoup trop inégale pour nous contenter, les Rescapés du Futur se suit toutefois d'un oeil aussi fureteur que clément eu égard des aimables présences de Peter Fonda (particulièrement convaincant lorsqu'il se confronte à son double !) et de Blythe Danner (toute à fait charmante en reporter spontanée parfois audacieuse) démantelant naïvement un réseau technologique sous l'impulsion d'une partition musicale étonnamment idoine afin d'y accentuer appréhension, fougue et mystère. 

Pour rappel, la chronique de Mondwesthttp://brunomatei.blogspot.fr/2012/…/mondwest-westworld.html

*Bruno
2èx 

Récompense:
Prix de la meilleure actrice pour Blythe Danner et nomination au prix du meilleur film de science-fiction, par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1977.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire