tag:blogger.com,1999:blog-135201759163388280.post8806220340702443831..comments2024-02-23T17:58:38.015+01:00Comments on STRANGE VOMIT DOLLS: Les Jours et les Nuits de China Blue / Crimes of PassionStrange Vomit Dollshttp://www.blogger.com/profile/07567687606836782325noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-135201759163388280.post-51799005257820488112015-06-25T23:00:13.253+02:002015-06-25T23:00:13.253+02:00RépondreSupprimer
Bruno Matéï8 septembre 2011 08:...RépondreSupprimer<br /><br />Bruno Matéï8 septembre 2011 08:15<br />C'est un vrai plaisir de te lire Adam ! tu es d'une pertinence pour un passionné du genre ! on s'agence très bien tous les 2 !<br /><br />RépondreSupprimer<br /><br />Adam Eterno8 septembre 2011 14:35<br />On va créer un dynamique duo, Bruno ! Je te retourne le compliment. Il est très agréable de te lire car analyse et passion sont au même niveau et puis tu défends parfois des films que la critique officielle a éreinté à tort et à travers. "Crimes of Passion", c'est un peu particulier pour moi car il s'agit probablement d'un des cinquante films que j'emporterais sur Mars ! Rien qu'avec Ken Russell, la valise sera lourde. Je l'adore, ce diable d'homme ! Music Lovers, The Devils, Mahler, Women in Love, Tommy, Gothic (même si généralement tout le monde flingue ce dernier)... le choix est difficile !<br /><br />RépondreSupprimer<br /><br />Bruno Matéï8 septembre 2011 17:21<br />Je l'adore tout autant que toi ce diable de Ken Russel et je rajoute même à la liste le superbe Au dela du réel. Gothic, je l'ai toujours apprécié et j'ai aussi un ami qui est inconditionnel.<br /><br />RépondreSupprimer<br /><br />Adam Eterno8 septembre 2011 20:56<br />Ca fait plaisir car "Gothic" a été si malmené. Je suis bien content de savoir qu'il y a des amateurs. Oui, tu as raison, j'oubliais "Altered States" qui est excellent !<br /><br />RépondreSupprimer<br /><br />Anonyme15 septembre 2011 14:16<br />Vous oubliez "Le Repaire du Ver Blanc" ainsi que Lisztomania et les divers biopics déjantés de Russel !<br /><br />RépondreSupprimerStrange Vomit Dollshttps://www.blogger.com/profile/07567687606836782325noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-135201759163388280.post-82351110976247234532015-06-25T23:00:05.501+02:002015-06-25T23:00:05.501+02:00Adam Eterno7 septembre 2011 18:57
Assurément le de...Adam Eterno7 septembre 2011 18:57<br />Assurément le dernier grand film de Ken Russell. Fable à la fois vacharde en diable et joliment naïve à propos de l'amour comme maladie du sexe; à moins qu'il ne s'agisse de l'inverse. Jekyll & Hyde glissés dans la culotte d'une styliste qui fuit les complications du coeur pour demeurer la Lilith corrompue par plaisir, par revanche mais surtout par masochisme. De l'importance de comprendre le sentiment amoureux et ses mirages de chair pas si chers sur le pavé bleu électrique de Hollywood, là où d'hypocrites fous de Dieu jugent leurs propres mensonges en stigmatisant les badauds, leurs frères. A l'image de son double, le révérend Peter Shayne (Perkins sublimement cabotin), Joanna doit renoncer à sa défroque de putain grim(m)ée pour connaître une délivrance. <br /><br />Là encore, le titre original est plus significatif : Crimes of Passion. Crimes pluriel pour passion unique. Iconoclaste génial, Russell passe de la blague de potache - le pénis humain - à des vertiges de solitude douloureuse - Joanna, humiliée, face à son miroir qui lui renvoie l'ironique "Femme" de Magritte. En utilisant la peinture comme commentaire symbolique tout au long du film, Russell illustre le voyage difficile de l'amour avoué entre deux êtres par tableaux. Un voyage qui commence par les visages voilés des "Amants" de Magritte (encore) - illustration que Russell reprendra d'ailleurs dans "Gothic" - et s'achève par cette étreinte du "Baiser" de Klimt. Le ou les masques doivent tomber pour accéder à la connaissance de l'autre mais surtout de soi. Pour une fois, il y a eu vraiment symbiose entre l'univers fort d'un cinéaste exceptionnel et celui d'un scénariste, Barry Sandler, qui est à l'origine de cette savoureuse tambouille de motifs hitchcockiens célèbres, que le script utilise en les déviant et évitant presque toute cinéphilie stérile. <br /><br />Le prix fut difficile à payer pour ce "crachat à la face de l'Art" comme disait l'autre. La belle Kathleen Turner qui avait déjà campé LA femme fatale des années 80 dans "Body Heat" sacrifia quasiment son intégrité artistique en acceptant ce rôle sulfureux pas évident à tenir. Russell raconte qu'il a du balancer "Le Mandarin Merveilleux" de Bartók à fond la caisse sur le plateau pour que la belle se lâche dans les séquences de sexe. La musique, surtout celle de Bartók, n'adoucit par forcément les mœurs dépravées ! Fidèle à sa manière, Russel, ce fou de musique demanda à Rick Wakeman (de Yes, de Bowie et même d'ailleurs) de pervertir la symphonie n°9 de Dvořák transformée pour l'occasion en phrase musicale pour trottoir ! <br /><br />Censuré à outrance en raison de ses séquences de fesses et surtout de son personnage de révérend préoccupé du zizi, le public américain n'a pu découvrir le film en version intégrale que par le biais de la vidéo. <br /><br />"Moi, ce qui m'inspire...c'est la série B."<br />China Blue<br /><br />Strange Vomit Dollshttps://www.blogger.com/profile/07567687606836782325noreply@blogger.com