vendredi 24 février 2012

MES 150 FILMS PREFERES (Fantastique/Horreur/Science-Fiction)

Précision: en dehors des 2 premiers films, la sélection est dans le désordre.


  


































  

     










           











































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































jeudi 23 février 2012

GUERRE

1917: http://brunomatei.blogspot.com/2020/03/1917.html
1941: http://brunomatei.blogspot.com/2020/12/1941.html

A l'Ouest rien de nouveau: https://brunomatei.blogspot.com/.../a-louest-rien-de...
American Sniper: http://brunomatei.blogspot.fr/2015/02/american-sniper.html
Apocalypse Now: http://brunomatei.blogspot.com/…/apocalypse-now-palme-dor-c…

Beasts of no nation: http://brunomatei.blogspot.fr/20…/…/beasts-of-no-nation.html
Bête de Guerre (la): http://brunomatei.blogspot.fr/2013/08/la-bete-de-guerre-beast-of-war.html

Canons de Navarone (les): https://brunomatei.blogspot.com/2023/11/les-canons-de-navarone-guns-of.html
Croix de Fer: http://brunomatei.blogspot.fr/2012/07/croix-de-fer-cross-of-iron.html

Du sang et des larmes: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/01/du-sang-et-des-larmes-lone-survivor.html
Dunkerque: http://brunomatei.blogspot.fr/2017/12/dunkerque.html

Full Metal Jacket: https://brunomatei.blogspot.com/2023/01/full-metal-jacket.html
Fury: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/12/fury.html

Héros d'Apocalypse: https://brunomatei.blogspot.com/2019/06/heros-dapocalypse.html

John Rambo: http://brunomatei.blogspot.fr/2015/04/john-rambo-rambo.html

Rambo: http://brunomatei.blogspot.com/2011/08/rambo-first-blood.html
Rambo 2: http://brunomatei.blogspot.com/2011/12/rambo-2-la-mission-rambo-first-blood.html
Rescue Dawn: http://brunomatei.blogspot.com/2011/08/rescue-dawn.html
Retour vers l'Enfer: https://brunomatei.blogspot.com/2023/05/retour-vers-lenfer-uncommon-valor.html

Tu ne tueras point: http://brunomatei.blogspot.fr/2017/…/tu-ne-tueras-point.html

LES GUERRIERS DE L'APOCALYPSE (SENGOKU JIEITAI)


de Kosei Saito. 1979. Japon. 2h18. Avec Sonny Chiba, Jun Eto, Shin Ichiro, Masashi Ishibashi, Haruki Kadokawa, Hiroyuki Sanada.

FILMOGRAPHIE: Kosei Saito est un réalisateur japonais né le 15 Juillet 1932.
1967: Shayo no omokage. 1971: Yoru no cho. 1979: Akuma ga Kitarite fue o fuku. 1979: Les Guerriers de l'Apocalypse. 1980: Keiji Chindôchû. 1982: Ninja Wars. 1983: Tsumiki Kuzushi. 1986: Kizudarake no Kunshô. 1987: Kôsui shinjû: yokomizo seishi supesharu (télé-film). 1993: Ihen Kaidô (télé-film). 2001: Yottsu no Shûshifu.







Au Japon, une escouade de la force de défense du territoire traverse un étrange phénomène qui les transporte plusieurs centaines d’années en arrière en plein milieu des guerres féodales. Avec peu de chances pour qu’ils soient ramenés à leur époque, ils doivent prendre la décision de prendre parti ou non dans les conflits qui les entourent.




mardi 21 février 2012

Cheval de Guerre / War horse


de Steven Spielberg. 2011. U.S.A. 2h27. Avec Jeremy Irvine, Peter Mullan, Emily Watson, Niels Arestrup, David Thewlis, Tom Hiddleston, Benedict Cumberbatch, Celine Buckens, Toby Kebbell, Patrick Kennedy.

Sortie salles France: 22 Février 2012. U.S: 25 Décembre 2011.

FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis). 1971: Duel , 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode),1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad,1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004:Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal,2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.


En 2011, Steven Spielberg enchaîna coup sur coup deux métrages au budget faramineux, 135 000 000 dollars pour Le secret de la licorne vs 66 000 000 dollars pour Cheval de Guerre. Adapté de la pièce de théâtre War Horse de Michael Morpurgo et basé sur son propre livre publié en 1982 en Grande Bretagne, Steven Spielberg tomba sous le charme de ce conte familial illustrant l'amitié singulière entre un jeune garçon et son cheval. C'est préalablement sa productrice fétiche Kathleen Kennedy, grande fan de la pièce, qui l'aura conseillé de se déplacer pour assister à l'une de ces représentations. Le PitchDurant la première guerre mondiale, un jeune garçon, Albert, se lie d'amitié avec un cheval acheté par son père aux enchères. Contraint de s'en débarrasser pour subvenir à ses besoins financiers, le paternel revend l'animal à un soldat anglais. Albert décide de partir au front dans une mission de secours pour retrouver son cheval exploité par l'armée britannique et allemande. 


Après avoir été conquis par la pièce de théâtre du britannique Michael Morpurgo, Steven Spielberg s'empresse de porter le scénario à l'écran avec un budget à la hauteur des moyens considérables déployant moult figurants. Mis en scène avec lyrisme et souffle épique pour dépeindre avec souci de réalisme d'immenses affrontements belliqueux de la 1ère guerre mondiale, le maître du "blockbuster intelligent" nous illustre une magnifique histoire d'amitié entre un jeune garçon et son cheval.
Parmi des personnages profondément attachants évoluant dans un monde en guerre où les victimes se comptent par millions, Cheval de Guerre nous embarque dans une aventure échevelée auquel deux héros devront se désunir puis tenter de se retrouver plus tard dans le chaos le plus désordonné. Marqués par un destin insensé, Albert et Joey étaient communément destinés à vivre une existence périlleuse émaillée de rencontres et péripéties impondérables. Mais dans ce genre de récit intense et exaltant, il vaut mieux éluder d'y dévoiler son cheminement narratif privilégiant en amont l'humanité meurtrie de ces belligérants combatifs.


Baignant dans une photo flamboyante et rehaussé de décors naturels d'une beauté incandescente (l'épilogue rutilant ornant les silhouettes humaines sous un ciel crépusculaire rappellera aux nostalgiques la flamboyance légendaire d'Autant en Emporte le vent !), le réalisateur renoue avec sa maestria traditionnelle et déploie son sens inné de la fantasmagorie afin de décrire avec émotion un conte marqué par la grâce. Une épopée passionnelle inscrite dans les tourments des héros agissant avec bravoure et honneur pour tenter de survivre dans la barbarie d'une guerre interminable. En l'occurrence, l'armée du pays britannique contrainte de lutter contre l'invasion allemande. Et à ce sujet, Steven Spielberg réalise une fois de plus des prouesses techniques pour mettre en scène (sans rajout d'effet numérique) des instants de bravoure où l'affres de la mort suinte sur les visages blêmes de chaque combattant. Des soldats audacieux parfois envahis par l'emprise d'une peur paranoïde mais néanmoins acculés d'avancer au front pour affronter avec audace suicidaire l'antagoniste reclus dans ses tranchées. Au milieu de ces champs de ruines jalonnés de cadavres d'animaux et de soldats estropiés, un jeune garçon légitime et son cheval intrépide useront de persévérance et d'espoir pour peut-être se retrouver après de longs moments de labeur. En résulte une histoire simple, bouleversante, captivante, traitée avec humilité et refus de mièvrerie (n'en déplaise à ces détracteurs de toujours). Une fresque initiatique traversé de moments homériques (l'échappée nocturne de Joey s'élançant à travers les tranchées sous le fracas des bombes) ou dramatiques (le sacrifice inéquitable des chevaux blessés) d'une force émotionnelle imparable.

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Superbement interprété (le jeune Jeremy Irvine est parfait de sobriété candide) et soutenu du score majestueux de John Williams, Cheval de Guerre est un magnifique témoignage de fraternité entre l'homme et l'animal alors que huit millions de chevaux furent sacrifiés durant la Première Guerre Mondiale. Sans pathos ni discours grandiloquent, Steven Spielberg rend humble hommage à cette cause animale tout en valorisant les notions de bravoure, d'honneur mais aussi d'espoir pour tous ces hommes qui eurent sacrifiés leur vie afin de glorifier leur patrie. Grandiose et profondément émouvant j'vous dis.

Dédicace à Isabelle Rocton
21.02.12
Bruno Matéï

La critique de Gilles Rollandhttp://www.onrembobine.fr/critiques/critique-cheval-de-guerre


 

lundi 20 février 2012

Strange Days

                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Kathryn Bigelow. 1995. U.S.A. 2h25. Avec Ralph Fiennes, Angela Bassett, Juliette Lewis, Tom Sizemore, Michael Wincott, Vincent d'Onofrio, Glenn Plummer, Brigitte Bako, Richard Edson, William Fichtner.

Sortie salles France: 7 Février 1996 (Int - 16 ans). U.S: 13 Octobre 1995.

FILMOGRAPHIE: Kathryn Bigelow est une réalisatrice et scénariste américaine, née le 27 Novembre 1951 à San Carlos, Californie (Etats-Unis). 1982: The Loveless (co-réalisé avec Monty Montgomery).  1987: Aux Frontières de l'Aube. 1990: Blue Steel. 1991: Point Break. 1995: Strange Days. 2000: Le Poids de l'eau. 2002: K19. 2009: Démineurs. 2012 : Zero Dark Thirty. 2017 : Detroit. 

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Après Blue Steel et Point Break, Kathryn Bigelow retourne au cinéma d'action avec Strange Daystechno thriller visionnaire à l'ambiance survoltée à marquer d'une pierre blanche. Une expérience de cinéma sensorielle faisant véritablement office d'oeuvre culte au sens étymologique. Ainsi, malgré son flop en salles et sa durée inhabituelle, ce divertissement flamboyant s'interroge sur les nouvelles addictions de demain via l'entremise d'une nouvelle technologie virtuelle et le pouvoir de l'image qui en émane. Kathryn Bigelow nous illustrant également la vision désenchantée d'une société despotique en déclin auquel les forces de l'ordre profitent de leur autorité pour déprécier une population afro soumise à la haine raciale. Le pitchLe 30 Décembre 1999, à Los Angeles. Lenny Nero est un ancien flic reconverti dans la revente illégale d'un produit technologique révolutionnaire, le SQUID. Avec l'entremise d'un casque posé sur le crane, ce procédé virtuel vendu sous le manteau consiste à faire visionner au client un clip vidéo sensoriel pour lui faire ressentir en temps réel des expériences d'adrénaline. Mais la veille du nouvel an, Lenny découvre à travers une nouvelle disquette le meurtre en direct d'une de ses proches amies. 
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A travers une ambiance crépusculaire en déliquescence, Kathryn Bigelow nous dévoile un Los Angeles d'apocalypse auquel les citoyens sont asservis par un régime totalitaire érigé sous l'administration sécuritaire de la police, mais aussi celle de l'armée déployée en masse dans la métropole. Par l'intermédiaire d'un loser en voie de mutation morale (excellemment campé par Ralph Fiennes), nous subissons un florilège d'expériences virtuelles avec l'intervention d'une technologie futuriste au pouvoir sensoriel transcendant. Ce gadget ludique inévitablement addictif pour sa requête de sensations fortes auprès du sujet transi consistant à lui faire vivre en temps réel, et de manière subjective, une situation sulfureuse lui permettant de se retrouver à la place d'un héros perpétrant une action interdite ou un fantasme lubrique. Renforcé d'une caméra subjective, la réalisatrice nous fait profiter de ces expériences hallucinées où le sujet fébrile est éprouvé par ces émotions aussi cinglantes que diaphanes. Comme par exemple le fait de chuter dans le vide du haut d'un immeuble après avoir échapper aux forces de l'ordre à la suite d'un braquage. Ou celui de faire l'amour avec une partenaire lambda sans avoir à se reprocher une éventuelle culpabilité d'adultère. Ou encore l'idée incongrue pour un quidam masculin de se retrouver dans la peau d'une femme nue se caressant langoureusement sous une douche !
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Par conséquent, sur fond de BO rock endiablée (dont un tube interprété par Juliette Lewis), Kathryn Bigelow affilie à son concept virtuel une intrigue policière où le suspense est assez bien entretenu (à deux, trois facilités tirées par les cheveux et quelques personnages stéréotypés, tels ses 2 agents de police outrés à travers leur haine meurtrière de dernier ressort). L'épatant Ralph Fiennes endosse de manière fiévreuse un marginal dépité par une société corruptrice en chute libre. En menant son enquête avec une fougue teintée de désespoir, sachant que son ex amie est à deux doigts de trépasser sous l'intimidation d'un tueur odieusement pervers. Angela Basset lui volerait presque la vedette tant elle se révèle rigoureusement intense de dévouement et de pugnacité de par sa posture virile en voie de rébellion. Une combattante aguerrie délibérée à faire éclater au grand jour un complot politique de grande envergure fustigeant la haine raciale. Quand à Juliette Lewis, elle incarne avec un naturel dévergondé le rôle d'une chanteuse paumée, scindée entre l'empathie de son ancien amant et la cupidité de son producteur enjôleur vautré dans son confort et sa mégalomanie.

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Nanti d'une mise en scène ambitieuse à la hauteur des moyens déployés (l'embrasement final établi sous les feux de projecteurs du centre urbain de Los Angeles auquel une participation exceptionnelle de figurants sont déployés par milliers donne le  vertige !), Strange Days s'édifie en spectacle visionnaire pour l'anarchie d'un avenir pessimiste à deux doigts d'embraser la révolution. Reflet d'une époque en perte de repères auquel le citoyen capricieux semble lassé de ces loisirs et de sa routine existentielle, la réalisatrice y cristallise un procédé virtuel révolutionnaire afin de satisfaire ce public toujours plus avide par la nouveauté d'expériences émotionnelles en guise d'échappatoire. Et de nous mettre en garde sur certaines transactions mercantiles de commerçants sans vergogne commercialisant des vidéos crapuleuses pratiquant le meurtre du direct et le viol misogyne. Au rythme d'une partition rock endiablé, Strange Days dépeint avec force et fracas un réquisitoire alarmiste sur le danger des technologies futuristes et sur notre rapport intime, viscéral au pouvoir de l'image. Pour parachever, et en faisant référence au passage à tabac de l'afro américain Rodney King par des agents de police et des émeutes qui s'ensuivirent après le procès, la réalisatrice dénonce dans une mise en scène virtuose les débordements racistes d'une police expéditive davantage compromise par un état totalitaire. Flamboyant, frénétique, électrisant, vertigineux, beau, poignant et surtout visuellement ensorcelant à travers sa scénographie nocturne illuminée de néons, fumigènes et paillettes, Strange Days est une étourdissante expérience émotionnelle où nos sens manipulés semblent en ébullition. En somme, gros moment de cinéma autour de ces morceaux de bravoure à la fois déchainés et décomplexés. 

*Bruno Matéï
27.05.22
20.02.12