vendredi 25 avril 2025

Ravage / Havoc

                                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Gareth Evans. 2025. U.S.A/Angleterre. 1h47. Avec Tom Hardy, Forest Whitaker, Timothy Olyphant, Justin Cornwell, Jessie Mei Li, Yeo Yann Yann.

Diffusé sur Netflix le 25 Avril 2025

FILMOGRAPHIEGareth Evans, né en 1980, est un scénariste et réalisateur gallois. 2006 : Footsteps
2009 : Merantau. 2011 : The Raid (The Raid: Redemption). 2013 : V/H/S/2 - segment Safe Haven. 2014 : The Raid 2. 2018 : Le Bon Apôtre (Apostle). 2020 : Gangs of London (série TV) - 2 épisodes. 2025 : Ravage. 


                                "Une lettre d'amour au genre du massacre héroïque" qu'il disait !  

Forcené, destroy, apocalyptique, révolutionnaire.
Ne cherchez plus le film d’action épique de 2025 : il est là, à votre porte (non, pas en salle), produit par cette plateforme tant décriée (à tort, me tue à le dire) : Netflix. Présenté comme « l’un des plus grands films jamais produits au Pays de Galles » (ce n’est pas moi qui le dis), Ravage est le nouveau projet-événement de Gareth Evans, révélé par les estomaquants The Raid 1 et 2.

Renforcé par un casting international, le film accentue l’intensité des confrontations tout en ajoutant une profondeur humaine à son intrigue — celle de la valeur parentale et de la démission, thème tristement contemporain. Ravage prend le temps d’installer ses personnages, entre deux ou trois fulgurances hard boiled, avant de basculer, passé les quarante-cinq premières minutes, dans une action autrement capiteuse, d’une sauvagerie encore jamais vue.

Et si l’intrigue — simpliste, éculée — peut, de prime abord, rebuter, la manière dont elle est narrée et mise en image, sans manichéisme aucun, génère une efficacité redoutable, rigoureusement folle, viscérale, immersive. Les personnages évoluent dans un milieu urbain rongé par la corruption, sous l’emprise du crime organisé, au sein d’une facture formelle à vous faire tomber à la renverse.


Une photographie criarde, proche de la bande-dessinée et de l’anime live, hyper-expressive, aussi bien de jour que de nuit, aux contrastes saisissants. Une immersion baroque, presque onirique, absolument fascinatoire, rehaussée de séquences de folie furieuse, de massacres improvisés, d’une confrontation à l’autre portée par une vélocité inédite (caméra hypermobile à l’appui).

Il faut le voir pour le croire.
Un second visionnage s’impose — fissa — tant l’impact émotionnel sur le moment échappe à toute prise. C’est du moins ce que j’ai ressenti durant la projo : une perte totale de repères, aussi réjouissante qu’euphorisante. Les affrontements et gunfights, hystérisés mais constamment lisibles, dégagent une intensité si furibonde qu’on n’en croit pas ses mirettes.

Ajoutez à cela un vrai suspense quant au sort des protagonistes (adultes et juvéniles), pris dans une spirale de suspicion, trahison, chantage, intimidation, vendetta, au cœur d’une génération sans repères, et vous obtenez une perle d’action pure et dure. Une ultraviolence jubilatoire, addictive, volontairement décomplexée, hyperbolique. Hardcore, parfois trash, et pourtant impossible à quitter des yeux.


On y sent planer l’ombre de Django Unchained (pour ses geysers d’hémoglobine stylisée), celle du cinéma de John Woo (pour son action chorégraphique en roue libre), dans ces enchaînements barbares où volent en éclats verre, bois, poussières, chairs — dans un ballet de particules et de viscères.

Vortex d’émotions fortes, d’une maîtrise technique ahurissante (du jamais vu, j'vous dis), figure de proue d’un cinéma d’action épileptique mais lisible, Ravage est porté par la sobre puissance de Tom Hardy, à la fois stoïque, viril, belliqueux, puis à bout de souffle — et épaulé par une poignée de seconds rôles féminins redoutablement pugnaces, hargneuses, pour ne pas dire suicidaires.

*Bruno
Vost

Ci-joint critiques d'amis:

TOP 2025
🎥Havoc - 2025
✅Une véritable claque !
Enfin, le tant attendu Havoc, réalisé en 2021, est là. Cette œuvre du maître de l'action Gareth Evans a traversé de nombreux obstacles, nécessitant plusieurs reshoots, mais le résultat final est tout simplement jouissif. Tom Hardy y prouve une fois de plus qu'il est un acteur exceptionnel. Dans la série Taboo, diffusée en 2017, il avait déjà révélé son potentiel en incarnant un policier désabusé en quête de rédemption, corrompu comme ses collègues, dans une ambiance sombre et oppressante, sous l'autorité d'un maire tout aussi malhonnête. Ajoutez à cela une triade peuplée de sbires lourdement armés dans un New York fictif visuellement saisissant, et vous obtenez un film d'action d'une violence incroyable, ponctué de scènes d'action à couper le souffle archis violentes.
Il est vrai que le scénario est classique et que certains personnages manquent de développement. Cependant, cela n'a pas d'importance, car ce qui nous captive dans un film de Gareth Evans, c'est avant tout l'action.
Les interprétations sont toutes bonne en passant de Forest Whitaker, Timothy Olyphant, Jessie Mei Li et une préférence pour Yeo Yann Yann en cheffe de triade.
Le film comporte trois grandes scènes d'action : la poursuite au début, la séquence dans la boîte de nuit et celle dans la cabane, chacune durant en moyenne au moins 10 minutes, et le tout est un amas d'action bestial pour notre plus grand plaisir.
J'espère ne pas devoir attendre aussi longtemps pour les deux autres films d'Evans prévus avec NETFLIX. Pour ma part, j'ai regardé RAVAGE deux fois de suite, d'abord en version française, puis en version originale sous-titrée. Je suis un grand fan d'Evans, j'ai presque visionné l'épisode 05 de la saison 1 de Gang of London en boucle. Oui, je sais, c'est un peu fou !
Encore une fois, Tom Hardy brille dans son rôle, et c'est un vrai plaisir !
Thierry Savastano

RAVAGE
Putain, ça fait du bien. 
On va pas se mentir,  j'aime le cinéma dit bourrin. Et je me contente de peu.  Je peux prendre même du plaisir dans des dtv et vod de seconde zone.  
Mais là,  on a affaire à du lourd,  du très lourd. 
Ravage,  c'est de la pur jouissance,  une claque dans la gueule comme il y avait longtemps que je n'avais pas vu. 
Ravage,  c'est de l'or en barre.  C'est de la forme comme du fond.  C'est aussi la rencontre entre un cinéaste et un acteur. 
Putain,  ça fait du bien. 
Je me répète,  mais c'est tellement bon. 
Gareth Evans propose un polar urbain violent,  sans concession,  sans blabla inutile,  sans vannes pourries.  Des les premières minutes,  on sait que le film va être grand.  Pourquoi ? Il y avait longtemps que je n'avais pas vu un film nocturne aussi stylisées.  Il y a une vraie réflexion sur l'esthétique de la nuit. 
Évidemment,  il y a des scènes d'actions démentes,  une course poursuite de dingue,  des gunfights de folies et de la baston très bien chorégraphié.  Mais il y a surtout des personnages hors normes et de l'émotion. 
Tom Hardy prouve qu'il est un putain ( ça fait beaucoup de putain) d'acteurs avec un charisme de ouf.  Mais le reste du casting est aussi incroyable. 
Putain,  la seule chose qui m'ennuie,  c'est que je n'ai pas découvert ce long métrage en salle. 
C'est bien dommage car c'est sûrement l'un des films de l'année. 
Putain. 
Je veux déjà le revoir.
Jérome André Tranchant.

Havoc (Ravage), réalisé par Gareth Evans.
Quand la démesure d’un John Woo des eighties s’invite dans une ville à la Max Payne, gangrenée par la corruption et la guerre des triades. Les bases sont posées, l’identité du film est la, et ne s’en s’éloignera aucunement tout le long des 96 minutes le composant. D’un rythme soutenu ne faiblissant jamais, aucun répit ne sera laissé au spectateur!
La caméra ne filme pas : elle est une actrice à part entière, elle virevolte, tournoie et tente de survivre au milieu de gunfights s’apparentant à de jouissives scènes de guerre!
Tom Hardy ne joue pas : il cogne, il cabotine, recharge son fusil et s’éclate comme un gamin, à l’image de l’entièreté du casting (mention spéciale à Yann Yann Yeo, matriarche d’un clan mafieux d’une sobriété à faire froid dans le dos!)
Gareth Evans n’est pas qu’un simple passionné : c’est un illustrateur de tout un pan de l’industrie Hong-kongaise qu’on pensait perdu, réussissant même l’exploit de s’en affranchir en y apposant sa propre identité.
Havoc n’est pas un film d’action ordinaire : c’est un véritable morceau de péloche dont chaque image est emplit d’une fureur qu’on avait pas vu depuis longtemps.
Un véritable bijou, une pépite, une merveille faite de sang et de larmes dont le seul regret éprouvé est de ne pas l’avoir découverte sur grand écran. Ni plus ni moins!
Kévin Beluche 

8,5/10
Un détective ripoux doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d'un politicien, tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration tenu par la mafia japonaise qui prend au piège toute la ville.
Deluge de douilles,de feu ,gunfight,bain de sang Ravage est un enorme thriller bien bourrin qui redonne ses lettres de noblesses au genre!!
Attendu depuis la fin de son tournage en 2021, “Ravage” (“Havoc” en VO) débarque enfin sur Netflix et c’est une nouvelle réussite pour Gareth Evans, le réalisateur de “The Raid”.
C'est craspec, hyper violent, et sans concession. Tom Hardy est massif et enfin bien employé. L'histoire est un long règlement de compte avec des fulgurances (La scene dans le Club sur du Gesafelstein est un Must).Entre la course poursuite au début du film, la scène de baston dans la boite de nuit et la scène de fin dans la cabane, tout m'a vraiment bien plu !
Photographie léchée, ambiance très polar noir digne des comics books de Franck Miller, on en prend plein les yeux pendant près d'une heure cinquante. Y a aussi cette petite ambiance a la Doe hard je trouve (peut etre la periode de noel ^^)
Tom Hardy, qui a délaissé les pitreries de Venom, retrouve ici un charisme bestial pour jouer ce flic blasé en quête de rédemption. Il est très investi et il porte ce long métrage brutal, d'une violence assez extrême parfois, sur ses épaules
Je ne comprends pas trop les avis négatifs...
Pascal Frezzato

lundi 14 avril 2025

Mr Vampire / Geung si sin sang

                                                       Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Ricky Lau. 1985. Hong-Kong. 1h37. Avec Lam Ching-ying, Ricky Hui, Moon Lee, Chin Siu-ho.

Sortie salles Hong-Kong: 7 Novembre 1985

Révision du 1er opus. 
Un jubilatoire cartoon asiatique conjuguant avec une rare fluidité humour/action/horreur avec une inventivité aussi follingue que débridée sans jamais nous faire perdre le fil de l'action chorégraphiée.

Il me parait évident que la trilogie des "Histoires de Fantômes chinois" réalisée 2 ans plus tard s'en soit inspirée. Tant auprès des envolées fantasmagoriques du spectre féminin que de la relation charnelle entre celle-ci et l'un de nos héros (également) gaffeur. 

Un spectacle hybride visuellement hallucinant donc tirant parti d'une cocasserie horrifique en roue libre loin d'être lourdingue.

*Bruno
14.04.25. Vost

Black Mirror, SAISON 7.

  

Septième saison (2025). Diffusée le 10 avril 2025 sur Netflix

1: Des gens ordinaires (Common People)

2: Bête noire

3: Hôtel Rêverie (Hotel Reverie)

4: De simples jouets (Plaything)

5: Eulogie (Eulogy)

6: USS Callister : Au cœur d'Infinity (USS Callister: Into Infinity)

                                                                                                                    

                                                      

Un jour quelqu'un m'a dit: "Prenez bien soin de tous vos souvenirs car vous ne pourrez pas les revivre." En êtes vous sûrs ?

Quand on se prend cette mélancolie onirique de plein fouet à 7 heures du matin, on en sort liquéfié. 

Une romance en berne bouleversante qui vous cueille par une main  temporelle jusqu'à ce qu'un visage radieux n'apparaisse lors d'une ultime quiétude libératrice. 

Le souvenir est le parfum de l'âme, "Eulogie" se pose là pour l'imprimer dans nos coeurs. 

Peut-on parler du chef-d'oeuvre de la saison 7 de Black Mirror ?


J'ai adoré le jeu équivoque des 2 rivales en inimitié sournoise et tranchée.

Mais j'ai surtout admiré son ambiance parano qui déteint littéralement sur notre conscience peu à peu éprouvée si bien que l'on ne s'en rend même pas compte. 

C'est dire si la fiction s'efface progressivement au profit d'une réalité technologique insidieuse à nous faire perdre la raison. 

*Bruno

                                                       

"N'attend pas que quelqu'un écrive ton histoire à ta place, tu as le pouvoir de modifier ta destinée".

Un magnifique hommage au 7è art, et particulièrement au cinéma en Noir et blanc à travers une mise en abyme virtuelle ramifiée de métaphores spirituelles, métaphysiques, existentielles. 

Or, "Hôtel rêverie" est également scandé d'une splendide romance saphique (dans l'air du temps) que les comédiennes, en état de grâce, si symptomatiques de la flamboyance des années 30; retransmettent DANS l'écran avec une poésie candide retrouvée. 

A l'instar de son (nouveau) scénario aléatoire à marquer d'une pierre blanche (probablement le récit le plus original de l'année 2025), déclaration d'amour au grand écran et à ces rôles fictifs que l'on chérit parfois avec une tendresse proche de la relation amoureuse. 

C'est justement pour toutes ces raisons émotives que je ne peux m'empêcher de revoir à l'infini tous mes métrages préférés imprimés dans ma chair ad vitam. Un peu (beaucoup) comme lorsque l'on feuillette un album souvenir pour se remémorer de temps en temps les moments les plus intenses et émotifs de notre courte existence.

D'une grande sensibilité dépouillée, "Hôtel Rêverie" se décline en miracle chimérique, une illusion plus vraie que nature où fiction et réalité finissent par fusionner pour ne plus former qu'un seul et même cadre romantique. Même si sa conclusion douce amère vient un peu contredire son exploit technique tout en poursuivant ce rêve devenu réalité à travers la relation distancielle Dorothy / Brandy.

Mon épisode attitré après le 5è.

vendredi 11 avril 2025

Animale

                                             Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Emma Benestan. 2024. France/Belgique. 1h38. Avec Oulaya Amamra, Damien Rebattel, Vivien Rodriguez, Claude Chaballier, Elies-Morgan Admi-Bensellam, Pierre Roux.

Sortie salles France: 27 Novembre 2024

FILMOGRAPHIEEmma Benestan est une réalisatrice, scénariste et monteuse de nationalité franco-algérienne née à Montpellier en avril 1988. 2021 : Fragile. 2024 : Animale.

Du néo-fantastique français naturaliste.

Si j'aurai tant préféré qu'"Animale" me passionne au lieu de me captiver, gentiment parlant, il n'en demeure pas moins une oeuvre indépendante étonnante à travers sa mise en image naturaliste osant accoupler les genres avec fluidité. Si bien que les 20 dernières minutes m'ont bluffé à travers son réalisme surréaliste prenant des risques inconsidérés à effleurer le ridicule sans jamais s'y vautrer. 

Les comédiens, méconnus, dénués de diction théâtrale, sont communément convaincants sous l'impulsion d'une militante écolo-féministe que campe avec une force tranquille puis rebelle Oulaya Amamra irradiant sobrement l'écran dans son interrogation morale, ses doutes, ses angoisses viscérales, ses craintes en suspens. 

La photo lestement onirique, les décors naturels sont divinement splendides pour y scander un conte cruel sur les rapports de force entre hommes, femmes, taureaux maltraités par un patriarcat orgueilleux adepte des traditions. 

Une production Franco-belge à découvrir donc car elle mérite que l'on s'y attarde pour sa mise en image personnelle, même si son rythme langoureux, latent, ne plaira pas à tous et à toutes. 

En tout état de cause, "Animale" ne laisse pas indifférent par sa tonalité à la fois placide et hybride. Il laisse même des traces à travers son atmosphère éthérée compromise d'une violence primale à la fois contenue, couarde et explosive. A l'instar de ses insupportables châtiments de taureaux marqués au fer rouge à 2 reprises.

*Bruno

mercredi 9 avril 2025

The Lovers / Leung juk / Butterfly Lovers

 
                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique.com

de Tsui Hark. 1994. Hong-Kong. 1h47. Avec Charlie Young, Nicky Wu, Carrie Ng, Elvis Tsui, Shun Lau, Peter Ho.

Sortie salles France: ? Hong-Kong: 13 Août 1994

FILMOGRAPHIE: Tsui Hark est un réalisateur, producteur, scénariste et acteur hongkongais né le 15 février 1950 sous le nom de Tsui Man-kong. 1979 : The Butterfly Murders. 1980 : Histoire de cannibales. 1980 : L'Enfer des armes. 1981 : All the Wrong Clues for the Right Solution. 1983 : Zu, les guerriers de la montagne magique. 1984 : Mad Mission 3: Our Man from Bond Street. 1984 : Shanghai Blues. 1985 : Working Class. 1986 : Peking Opera Blues. 1986 : Spirit Chaser Aisha. 1988 : Roboforce. 1989 : The Master. 1989 : Le Syndicat du crime 3. 1990 : Swordsman. 1991 : Il était une fois en Chine. 1991 : The Banquet. 1991 : The King of Chess. 1991 : The Raid coréalisé avec Ching Siu-tung. 1992 : Il était une fois en Chine 2 : La Secte du lotus blanc. 1992 : Double Dragon. 1992 : L'Auberge du dragon. 1993 : Il était une fois en Chine 3 : Le Tournoi du Lion. 

Le chef d'œuvre de Tsui Hark est une romcom d'une fantaisie innocente irrésistible 1h15 durant avant sa rupture de ton d'une tragédie romantique culminant vers l'onirisme libérateur.

Or, trop tard, les larmes ont bien coulé derrière cette autorité parentale psychorigide préférant sacrifier l'innocence au profit de leur idéologie traditionnaliste...

*Bruno
3èx. Vost. Dvd. 

FILMO (suite): 1993 : Il était une fois en Chine 4 : La Danse du dragon. 1993 : Green Snake. 1994 : Il était une fois en Chine 5 : Dr Wong et les pirates. 1994 : The Lovers. 1995 : Le Festin chinois. 1995 : Dans la nuit des temps. 1995 : The Blade. 1996 : Tristar. 1997 : Double Team. 1998 : Piège à Hong Kong. 2000 : Time and Tide. 2001 : La Légende de Zu. 2002 : Black Mask 2: City of Masks. 2005 : Seven Swords. 2007 : Triangle. 2008 : Missing. 2008 : All About Women. 2010 : Détective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme. 2011 : Dragon Gate, la légende des Sabres volants. 2013 : Détective Dee 2 : La Légende du dragon des mers. 2014 : La Bataille de la Montagne du Tigre. 2017 : Journey to the West: The Demons Strike Back. 2018 : Détective Dee 3 : La Légende des rois célestes. 2021 : La Bataille du lac Changjin (co-réalisé avec Chen Kaige et Dante Lam). 2022 : La Bataille du lac Changjin 2 (co-réalisé avec Chen Kaige et Dante Lam). 2025 : Legend of the Condor Heroes: The Great Hero. 

lundi 7 avril 2025

Le Chat et le Canari / The Cat and the Canary

                                          
                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Radley Metzger. 1978. Angleterre. 1h38. Avec Carol Lynley, Michael Callan, Peter McEnery, Honor Blackman, Daniel Massey, Wendy Hiller, Edward Fox, Olivia Hussey, Beatrix Lehmann, Wilfrid Hyde-White.

Sortie salles France: 28 Mai 1980

FILMOGRAPHIERadley Metzger est un réalisateur américain né le 21 janvier 1929 à New York, décédé le 31 mars 2017 est un réalisateur américain. 1961 : Dark Odyssey, coréalisé avec William Kyriakis. 1964 : La Baie du désir, coréalisé avec Max Pécas. 1964 : Dictionary of Sex. 1965 : Les Sales Filles. 1966 : Les Chattes de gouttière. 1968 : Carmen, Baby d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. 1968 : Thérèse et Isabelle, d'après le roman Thérèse et Isabelle de Violette Leduc. 1969 : Camilla. 1970 : Esotika Erotika Psicotika. 1972 : Score. 1973 : Sie nannten sie kleine Mutter. 1975 : Furies porno (The Private Afternoons of Pamela Mann). 1975 : La Grande Partie. 1976 : Porno Paradise . 1976 : L'Esclave d'après le roman de Catherine Robbe-Grillet. 1977 : Barbara Broadcast. 1978 : Le Chat et le Canari. 1978 : La Maison de la jouissance. 1981 : Dolly l'Initiatrice, coréalisé avec Gérard Kikoïne. 1981 : World of Henry Paris. 1983 : Journal intime d'une nymphomane coréalisé avec Gérard Kikoïne. 1986 : Les Fantasmes de Miss Jones.  


Complètement oublié depuis des lustres (un grand merci Rimini pour sa commercialisation Dvd/Blu-ray), Le Chat et le canari est un très bon suspense horrifique mixant avec efficacité thriller à la Agatha Christie et épouvante des années 50 (l'ombre de l'homme au masque de cire rampe même sur les murs) sur fond d'humour british. Comme le souligne la malicieuse mise en abyme concoctée par le (défunt) maître des lieux: Cyrus West

Les acteurs à la fête se prêtent au jeu du cache-cache meurtrier avec une bonhomie exaltante accompagné qui plus est de délicieuses actrices aux caractères aussi sûrs et affirmés que finalement fragiles. Si bien qu'ils ne font que renforcer le charme gothique qui se dilue des lieux insécures qu'ils arpentent la peur au ventre avec un sentiment de dérision permanent. 


P.S: Restez jusqu'au générique de fin, un clin d'oeil à nouveau chimérique y apparait en guise de cerise sur le gâteau.

*Bruno
Vost

samedi 5 avril 2025

Vingt Dieux

                                            Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Louise Courvoisier. 2024. France. 1h31. Avec Clément Faveau, Maïwène Barthelemy, Luna Garret, Mathis Bernard, Hervé Parent.

Sortie salles France: 11 Décembre 2024

FILMOGRAPHIELouise Courvoisier est une réalisatrice française, née à Genève en 1994. 
Courts métrages: 2018 : Mano a mano. 2019 : La Jarretière. Long métrage: 2024 : Vingt Dieux.


Une belle chronique paysanne du point de vue d'un jeune agriculteur contraint de se retrousser les manches pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa petite soeur depuis la mort de leurs parents. La réalisatrice néophyte Louise Courvoisier privilégiant avec humour, tendresse et sobre émotion un réalisme naturaliste très proche du cinéma de Bruno Dumont, notamment auprès de ces têtes d'affiche amateuristes. Des acteurs juvéniles endossant des profils prolos plus vrais que nature à travers leur langage trivial (parfois même cru), leur dialectique issu du Jura, leur manque de culture, leur innocence et leur humanité fragile.  


Et si on peut sans doute reprocher le caractère pas si attachant que prévu du jeune agriculteur pourtant incarné avec beaucoup d'authenticité par Clément Faveau (son 1er rôle à l'écran), c'est finalement une plus-value puisqu'il se conforme au caractère si perfectible de son personnage inculte cédant à ses pulsions véreuses et irascibles (larcin, voie de fait, violence punitive du fait de sa jalousie et de son complexe d'infériorité) dans sa rage de vaincre (celui d'un concours fromager) faute de perte de repères depuis l'absence parentale. Son évolution morale, indécise mais forcenée, finissant pour autant par porter ses fruits grâce à l'appui du pardon auprès d'une rédemption amoureuse. 

*Bruno


Box Office France: 927 022 Entrées

Récompenses:
Festival de Cannes 2024 : Prix de la jeunesse
Festival du film francophone d'Angoulême 2024 :
Valois de diamant
Valois des étudiants
Prix Jean-Vigo 2024
César 2025 :
Meilleur premier film pour Louise Courvoisier
Meilleure révélation féminine pour Maïwène Barthelemy
Lumières 2025 :
Lumière du meilleur premier film
Lumière de la révélation masculine pour Clément Faveau

mercredi 2 avril 2025

Destination Finale 3 / Final Destination 3

                                             Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de James Wong. 2006. U.S.A. 1h33. Avec Mary Elizabeth Winstead, Ryan Merriman, Amanda Crew, Kris Lemche.

Sortie salles France: 22 Mars 2006

FILMOGRAPHIE: James Wong (né le 20 avril 1959 à Hong Kong) est un scénariste, producteur et réalisateur américain d'origine chinoise.1996 : X-Files (épisode L'Homme à la cigarette). 2000 : Destination finale (Final Destination). 2001 : The One. 2006 : Destination finale 3 (Final Destination 3). 2009 : Dragonball Evolution. 2010 : Tower Prep (série TV, saison 1 épisode 3). 2011 : The Event (série TV, saison 1 épisode 22). 2016 : X-Files (saison 10 épisode 2). 2018 : X-Files (saison 11 épisode 5). 


Moins bon que les 2 précédents mais ça reste quand même bien fun et sympatoche même si je regrette le côté franchement terrifiant du 1er opus beaucoup plus accès sur l'attente anxiogène, sur le suspense tendu avant la mise à mort escomptée. 

L'intro spectaculaire est évidemment à nous clouer au siège et 2 autres séquences chocs font également leur effet épique à renfort d'une tension palpable assez payante. 

L'héroïne endossée par Mary Elizabeth Winstead est attachante, impliquée et photogénique, notamment lors du carnage liminaire lorsqu'elle laisse libre court à sa panique aliénante. Ce qui renforce le réalisme de la situation catastrophiste plutôt bien montée et quelque peu couillue à travers sa cruauté tranchée.

Je zappe le 4 et on reparlera rapidement du 5 que je préfère à ce 3è opus.


*Bruno
31.03.2025.
2èx. Vost

Ring (1998)



de Hideo Nakata. 1998. Japon. 1h35. Avec Nanako Matsushima, Hiroyuki Sanada, Rikiya Otaka, Miki Nakatani, Katsumi Muramatsu, Yūko Takeuchi.

Sortie salles France: 11 Avril 2001

FILMOGRAPHIE: Hideo Nakata est un réalisateur et un scénariste japonais né le 19 juillet 1961 à Okayama (Japon). 1996 : Le Spectre de l'actrice. 1998 : Joseph Losey: The Man with Four Names. 1998: Ring. 1998: Ring 2. 1999: Chaos. 1999 : Sleeping Bride. 2000: Sadistic and Masochistic. 2002: Dark Water. 2002: Last Scene. 2005: Le Cercle 2. 2007: Kaidan. 2008: L: Change the World. 2010: Chatroom. 2010 : Incite Mill (TV Show). 2013: The Complex. 2014: Monsterz. 2015: Ghost Theatre.

Ring (98) est un bon film d'angoisse qui doit beaucoup à l'originalité de son récit occulte faisant intervenir une étrange video cassette VHS assez inquiétante, malsaine et dérangeante à travers son contenu monochrome dénué de paroles qu'une journaliste tentera de déchiffrer tout le long de son enquête. 

Bon point pour son prologue anxiogène jouant efficacement avec le simulacre (Wes Craven s'en est d'ailleurs souvenu pour sa saga Scream) pour attiser une peur sous-jacente, et ce avant que la mort ne frappe brutalement sa victime juvénile à travers un flash d'appareil photo. 

On ne peut également occulter son final révélateur renouant avec l'angoisse du prologue en tablant sur une impressionnante scène choc (Sadako s'extirpant de l'écran de télévision) à la terreur probante. 

Mais au-delà de ses moments d'angoisse parcimonieux, Ring est principalement batti sur une enquête policière plutôt bien menée, bien construite, constamment mystérieuse pour maintenir en haleine le spectateur attentif aux faits et gestes de la journaliste et de son compagnon en quête d'ultime vérité. 

Mais de là à parler de chef-d'oeuvre d'effroi comme j'ai pu l'entendre depuis sa sortie, je ne peux pas être aussi dithyrambique, si bien que le remake ricain (dont une suite très réussie réalisée par Hideo Nakata himself ) m'a toujours plus effrayé et passionné. 

Et si je compare avec les notes d'IMDB, je me rends compte ce matin qu'il est quasiment aussi plebiscité que son modèle notoire.

*Bruno
3èx. 4K. Vost


Ci-joint les articles de The Ring 1 et 2, version US:

https://brunomatei.blogspot.com/2016/04/le-cercle.html

https://brunomatei.blogspot.com/2024/05/le-cercle.html