lundi 14 avril 2025

Black Mirror, SAISON 7.

  

Septième saison (2025). Diffusée le 10 avril 2025 sur Netflix

1: Des gens ordinaires (Common People)

2: Bête noire

3: Hôtel Rêverie (Hotel Reverie)

4: De simples jouets (Plaything)

5: Eulogie (Eulogy)

6: USS Callister : Au cœur d'Infinity (USS Callister: Into Infinity)

                                                                                                                    

                                                      

Un jour quelqu'un m'a dit: "Prenez bien soin de tous vos souvenirs car vous ne pourrez pas les revivre." En êtes vous sûrs ?

Quand on se prend cette mélancolie onirique de plein fouet à 7 heures du matin, on en sort liquéfié. 

Une romance en berne bouleversante qui vous cueille par une main  temporelle jusqu'à ce qu'un visage radieux n'apparaisse lors d'une ultime quiétude libératrice. 

Le souvenir est le parfum de l'âme, "Eulogie" se pose là pour l'imprimer dans nos coeurs. 

Peut-on parler du chef-d'oeuvre de la saison 7 de Black Mirror ?


J'ai adoré le jeu équivoque des 2 rivales en inimitié sournoise et tranchée.

Mais j'ai surtout admiré son ambiance parano qui déteint littéralement sur notre conscience peu à peu éprouvée si bien que l'on ne s'en rend même pas compte. 

C'est dire si la fiction s'efface progressivement au profit d'une réalité technologique insidieuse à nous faire perdre la raison. 

*Bruno

                                                       

"N'attend pas que quelqu'un écrive ton histoire à ta place, tu as le pouvoir de modifier ta destinée".

Un magnifique hommage au 7è art, et particulièrement au cinéma en Noir et blanc à travers une mise en abyme virtuelle ramifiée de métaphores spirituelles, métaphysiques, existentielles. 

Or, "Hôtel rêverie" est également scandé d'une splendide romance saphique (dans l'air du temps) que les comédiennes, en état de grâce, si symptomatiques de la flamboyance des années 30; retransmettent DANS l'écran avec une poésie candide retrouvée. 

A l'instar de son (nouveau) scénario aléatoire à marquer d'une pierre blanche (probablement le récit le plus original de l'année 2025), déclaration d'amour au grand écran et à ces rôles fictifs que l'on chérit parfois avec une tendresse proche de la relation amoureuse. 

C'est justement pour toutes ces raisons émotives que je ne peux m'empêcher de revoir à l'infini tous mes métrages préférés imprimés dans ma chair ad vitam. Un peu (beaucoup) comme lorsque l'on feuillette un album souvenir pour se remémorer de temps en temps les moments les plus intenses et émotifs de notre courte existence.

D'une grande sensibilité dépouillée, "Hôtel Rêverie" se décline en miracle chimérique, une illusion plus vraie que nature où fiction et réalité finissent par fusionner pour ne plus former qu'un seul et même cadre romantique. Même si sa conclusion douce amère vient un peu contredire son exploit technique tout en poursuivant ce rêve devenu réalité à travers la relation distancielle Dorothy / Brandy.

Mon épisode attitré après le 5è.

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