de Tom Savini. 1990. U.S.A. 1h29. Avec Tony Todd, Patricia Tallman, Tom Towles, Mc Kee Anderson, William Butler, Katue Finneran, Bill Mosley.
Sortie en salles U.S.A: 19 Octobre 1990.
FILMOGRAPHIE: Tom Savini est un acteur, réalisateur, maquilleur et ateur d'effets-spéciaux américain, né le 3 Novembre 1946 à Pittsburgh (Pennsylvanie).
1990: La Nuit des Morts-Vivants (Remake). Maquilleur: 1974: Deranged. 1977: Martin. 1978: Zombie. 1980: Vendredi 13. Maniac. 1981: Carnage. Rosemary's Killer. 1984: Vendredi 13 IV. 1986: Le Jour des Morts-Vivants. Massacre à la Tronçonneuse 2. 1988: Incidents de Parcours. 1993: Trauma. 2004: Family Portraits.
Le pitch : un frère et une sœur se rendent sur la tombe de leur mère lorsqu’un inconnu moribond agresse soudainement la jeune femme. Dans la lutte, le frère chute et meurt brutalement. Barbara, terrorisée, s’échappe in extremis et trouve refuge dans une maison isolée, près du cimetière. Là, elle rencontre un Afro-Américain déterminé à survivre face à ces êtres hagards, apathiques… revenus d’entre les morts, sans explication.
On pouvait légitimement être réfractaire à l’idée d’un remake de l’un des films les plus terrifiants jamais tournés. Pourtant, scénarisé et produit par Romero, réalisé par un Tom Savini novice derrière la caméra, La Nuit des Morts-Vivants version 1990 s’avère une résurrection inespérée. Dès le prologue — ponctué de la réplique culte ("Ils vont venir te chercher, Barbara !") — Savini prend ses distances avec l’original en injectant de nouveaux éléments narratifs imprévus. L’ambiance funèbre, renforcée par le réalisme clinique des zombies décharnés, cloue le spectateur, emporté par la brutalité sèche des agressions (la mort accidentelle de Johnny, notamment, percute avec une force viscérale). Et quelle idée brillante que de tourner cette scène-clef en plein jour — contre toute attente — dans la lumière crue d’un cimetière, quand Savini envisageait initialement un orage diluvien.
La fuite paniquée de Barbara à travers les champs ouvre sur une terreur qui ne faiblit pas, ponctuée de rencontres avec d'autres morts-vivants errant autour d’une maison champêtre transformée en piège. Les scènes d’horreur sont d’une précision clinique, sublimées par l’apparence fétide de zombies plus vrais que nature. Il se murmure que Romero, bluffé, aurait même ressenti un soupçon de jalousie devant la qualité graphique des créatures. Un réalisme effroyable, fruit du travail acharné de John Vulich et Everett Burrell, qui passèrent des mois à compulser des ouvrages de médecine légale pour coller au plus près à la réalité : non, les cadavres ne sont pas gris, mais parcheminés.
"Cadavres exquis : anatomie d’un remake possédé".
18.08.11. 4èx
un film de Savini et le seul , faut pas bouder son plaisir , même si celui
RépondreSupprimerest fabriqué de manière très classique et surprend par le manque d'inventions des effets spéciaux.
A voir pour les fanas .
Quant aux maquillages de Savini , il manque le succulent " prowler"
qui fait parti pour moi de l'un de ces meilleurs SFX.
De même que "Two evil eyes" , une collaboration Romero/argento ,
et dont il fait une apparition dans la deuxième partie d'argento " the black cat " avec Harvey Keitel.