mardi 13 août 2019

The Green Hornet

                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

de Michel Gondry. 2011. U.S.A. 1h59. Avec Seth Rogen, Jay Chou, Cameron Diaz, Edward Furlong, Christoph Waltz, Emily Hahn, Edward James Olmos, Tom Wilkinson, Analeigh Tipton, Chad Coleman, Jamie Harris...

Date de Sortie France: 12 Janvier 2011, U.S.A: 14 Janvier 2011

FILMOGRAPHIE: Michel Gondry est un réalisateur de cinéma et de vidéo ainsi qu'un musicien français né le 8 mai 1963 à Versailles (Yvelines). 2001 : Human Nature, scénarisé par Charlie Kaufman. 2004 : Eternal Sunshine of the Spotless Mind, co-scénarisé avec Charlie Kaufman et Pierre Bismuth. 2006 : La Science des rêves. 2006 : Dave Chappelle's Block Party, documentaire/captation sur un concert de rue. 2007 : Soyez sympas, rembobinez. 2010 : L'Épine dans le cœur, documentaire sur sa grand-tante. 2011 : The Green Hornet. 2012 : The We and the I. 2013 : L'Écume des jours. 2014 : Conversation animée avec Noam Chomsky. 2015 : Microbe et Gasoil.


Etonnant de retrouver derrière les commandes le réalisateur poète Michel Gondry s'essayant pour la première fois au film de super-héros hollywoodien. Adaptation filmique de la série TV de 1966 incarnée par Bruce Lee, elle-même inspirée d'une BD et d'une série radiophonique des années 30, The Green Hornet est loin d'être déshonorant en dépit de son échec public en salles et de critiques à la fois mitigées et timorées. Car dénué de prétention dans un habile dosage de cocasserie, de romance (un houleux triangle amoureux entre nos héros et leur secrétaire) et d'actions rétros, The Green Hornet divertit modestement sous l'impulsion du duo bonnard Seth Rogen / Jay Chou jouant les super-héros avec une dérision semi-parodique.


Ainsi, si les amateurs de Blockbusters hyperboliques resteront probablement sur leur faim, notamment auprès de l'attrait lambda de nos héros dénués de super-pouvoirs (ils ne comptent que sur les arts martiaux et leur bolide gadgétisé pour se défendre contre l'ennemi), l'ambiance décontractée de leurs péripéties endiablées cultive un charme probant dans leur tentative récursive d'intimider un baron du crime (Christoph Waltz sensiblement pittoresque à travers son caractère pédant). Si bien que ces derniers, et afin de pimenter leurs aventures frauduleuses, auront décidé de se faire passer pour des "méchants" en concurrentiels afin de contourner les codes usuels du super-héros docile. Quand bien même en second acte, un 2è rival, procureur véreux beaucoup plus coupable qu'il n'y parait, s'invitera à la récréation en s'efforçant de faire assassiner le frelon vert.


Gentiment fripon, cocasse et non dénué de charme à travers sa facture rétro et l'humanisme des personnages en quête d'amitié, d'amour et de reconnaissance (notamment auprès de la sémillante  Cameron Diaz en secrétaire au franc-parler dévastateur), The Green Hornet demeure un bon divertissement, même si paradoxalement le second visionnage peut s'avérer dispensable.  

*Bruno

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