Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr
"The Final Countdown" de Don Taylor. 1980. U.S.A. 1h43. Avec Kirk Douglas, Martin Sheen, Katharine Ross, James Farentino, Ron O'Neal, Charles Durning, Soon-Tek Oh.
Sortie salles France: 9 Juillet 1980
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Don Taylor est un réalisateur, acteur, scénariste et producteur américain, né le 13 Décembre 1920 à Freeport, Pennsylvanie (Etats-Unis), décédé le 29 Décembre 1998 à Los Angeles (Californie). 1969: 5 hommes armés. 1971: Les Evadés de la Planète des Singes. 1973: Tom Sawyer. 1977: L'île du Docteur Moreau. 1978: Damien: la malédiction 2. 1980: Nimitz, retour vers l'enfer.
"Décembre 1980, le porte avions nucléaire Nimitz disparait dans le pacifique avec ses 6000 hommes pour réaparraitre en 1941 !"
Même si j'avoue avoir une préférence pour son binôme Philadelphia Experiment (car beaucoup mieux rythmé, intense et surprenant à travers ses péripéties à répétition), Nimitz, retour vers l'enfer reste un bon divertissement en prime d'avoir été un beau souvenir d'ado grâce à son matraquage publicitaire juste avant sa sortie officielle. Tant et si bien qu'au-delà de m'avoir fait bougrement fantasmé à la radio lors d'une villégiature parentale, il cumule chez nous un joli succès commercial avec 1 026 152 entrées. Modeste série B d'anticipation prenant pour thème le voyage temporel, Nimitz relate l'étrange odyssée du porte-avion nucléaire USS Nimitz subitement transporté en 1941, la veille de l'attaque du Pearl Harbor par les japonais. Ainsi, après avoir repêché en mer un sénateur et sa secrétaire, puis kidnappé l'aviateur japonais responsable de leur naufrage, ils vont tenter d'empêcher l'attaque du Pearl Harbor en dépit de certaines voix discordantes.
Aussi minimaliste soit l'intrigue, car d'autant plus dénuée d'intensité et de suspense à travers ses enjeux humains, politiques et bellicistes, Nimitz, retour vers l'Enfer se suit sans ennui grâce au savoir-faire de l'habile artisan Don Taylor (on lui doit tout de même Les Evadés de la Planète des Singes, L'Ile du Dr Moreau et Damien, la Malédiction) prenant son temps à narrer son histoire sous le pilier d'un attachant casting (Kirk Douglas, Martin Sheen, Katharine Ross, James Farentino et Charles Durning s'avérant communément irréprochables à travers leur perplexité interrogative). Don Taylor s'efforçant de rendre le plus crédible possible son contexte improbable de par l'aspect documenté de sa réalisation au grand dam des effets-spéciaux clairsemés (un simple trou noir lors de 2 séquences crépusculaires). Ainsi, si la génération actuelle aura bien du mal à se passionner pour ce paradoxe temporel chiche en rebondissements cinglants (si on élude son empathique effet de surprise final), celle des années 80 s'y contentera à nouveau sans réserve avec une pointe de mélancolie.
*Bruno
3èx
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