mercredi 6 décembre 2023

Killers of the Flower Moon

                                             Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Martin Scorsese. 2023. U.S.A. 3h29. Avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone, Jesse Plemons, Tantoo Cardinal, Scott Shepherd, Jason Isbell, William Belleau, Cara Jade Myers, John Lithgow, Brendan Fraser.

Sortie salles France: 18 Octobre 2023

FILMOGRAPHIE: Martin Scorsese est un réalisateur américain né le 17 Novembre 1942 à Flushing (New-york). 1969: Who's That Knocking at my Door, 1970: Woodstock (assistant réalisateur), 1972: Bertha Boxcar, 1973: Mean Streets, 1974: Alice n'est plus ici, 1976: Taxi Driver, 1977: New-York, New-York, 1978: La Dernière Valse, 1980: Raging Bull, 1983: La Valse des Pantins, 1985: After Hours, 1986: La Couleur de l'Argent, 1988: La Dernière Tentation du Christ, 1990: Les Affranchis, 1991: Les Nerfs à vif, 1993: Le Temps de l'innocence, 1995: Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain, 1995: Casino, 1997: Kundun, 1999: Il Dolce cinema -prima partie, A Tombeau Ouvert, 2002: Gangs of New-York, 2003: Mon voyage en Italie (documentaire), 2004: Aviator, 2005: No Direction Home: Bob Dylan, 2006: Les Infiltrés,  2008: Shine a Light (documentaire), 2010: Shutter Island. 2011: Hugo Cabret. 2013 : Le Loup de Wall Street. 2016 : Silence. 2019 : The Irishman. 2023 : Killers of the Flower Moon. 

Pas un chef-d'oeuvre mais du vrai et grand cinéma en dépit de sa durée injustifiée (on aurait pu sucrer 30 à 45 minutes de bavardages sur 3h30 de métrage) même si Martin Scorsese a raison de prendre son temps pour planter, développer son intrigue et ses personnages innommables qui nécrosent le récit. Et c'est bien dommage car le rythme nécessairement lent s'y fait (peut-être trop) ressentir durant toute la pellicule faute de cette durée disproportionnée pas si fructueuse que cela (sur ce point je rejoins à 100% Tommy). 

Magnifiquement interprété tous azimuts, c'est à mes yeux Di Caprio qui emporte la palme de l'acteur le plus expressif tant il semble littéralement habité, pénétré, transi par son personnage véreux à la fois inculte, torturé, influençable, vil, servile, pour ne pas dire pathétique au final. Il explose l'écran à chaque recoin d'autant plus qu'il est omniprésent face caméra.

Le score monocorde (tel un battement de coeur perpétuel) sied à merveille à l'ambiance vénéneuse de l'intrigue fétide militant pour la cause indienne avec un réalisme réfrigérant, insolent. 

La mise en scène constamment virtuose de Scorsese fait le job avec une inspiration circonspecte tant il maîtrise tous les pores de son (gros) bébé avec un art consommé de la perfection. 

Et c'est évidemment à ne pas rater même si tous les spectateurs n'en sortiront point comblés si bien que l'on reste captivé sans céder à la passion.

*Bruno

Vostfr

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