lundi 6 septembre 2021
Time Walker
vendredi 3 septembre 2021
Beautiful Girls
jeudi 2 septembre 2021
Les Envahisseurs sont parmi nous
mercredi 1 septembre 2021
Psychose Meurtrière
Sortie salles France: ?. U.S: 16 Mai 1992
mardi 31 août 2021
L'Oeil du Tueur
Sortie salles France: 9 Mai 1987 (marché du film de Cannes). Angleterre: 19 Juin 1987.
FILMOGRAPHIE: Donald Cammell est un réalisateur, scénariste et acteur anglais né le 17 Janvier 1934 in Edinburgh, Scotland, UK, décédé 24 Avril 1996 à Hollywood, California, USA. 1999: The Argument (Short). 1999 U2: The Best of 1980-1990 (Video documentary) (video "Pride"). 1995 Wild Side (as Franklin Brauner). 1993 U2: Love Is Blindness (Video short). 1987 L'oeil du tueur. 1985 The Hooters: All You Zombies (Video short). 1984 U2: Unforgettable Fire (Documentary short) (video "Pride"). 1984 U2: Pride (In the Name of Love), Version 1 (Video short). 1977 Génération Proteus. 1970 Performance.
vendredi 27 août 2021
Sweet Sixteen
jeudi 26 août 2021
L'Eté de la Peur
"Stranger in Our House" de Wes Craven. 1978. U.S.A. 1h30. Avec Linda Blair, Lee Purcell, Jeremy Slate, Jeff McCracken, Jeff East, Carol Lawrence, Macdonald Carey.
Diffusion TV US: 31 Octobre 1978. Sortie salles France: 31 Décembre 1980
FILMOGRAPHIE: Wesley Earl "Wes" Craven est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur et monteur né le 2 Aout 1939 à Cleveland dans l'Ohio. 1972: La Dernière maison sur la gauche, 1977: La Colline a des yeux, 1978: The Evolution of Snuff (documentaire), 1981: La Ferme de la Terreur, 1982: La Créature du marais, 1984: Les Griffes de la nuit, 1985: La Colline a des yeux 2, 1986: l'Amie mortelle, 1988: l'Emprise des Ténèbres, 1989: Schocker, 1991: Le Sous-sol de la peur, 1994: Freddy sort de la nuit, 1995: Un Vampire à brooklyn, 1996: Scream, 1997: Scream 2, 1999: la Musique de mon coeur, 2000: Scream 3, 2005: Cursed, 2005: Red eye, 2006: Paris, je t'aime (segment), 2010: My soul to take, 2011: Scream 4.
Eric Binford
mercredi 25 août 2021
The Brother from another planet
de John Sayles. 1984. U.S.A. 1h48. Avec Joe Morton, Daryl Edwards, Steve James, Leonard Jackson, Bill Cobbs, Maggie Renzi
Sortie salles France: 7 Septembre 1984
FILMOGRAPHIE: John Sayles est un réalisateur américain de films indépendants, né le 28 septembre 1950 à Schenectady, New York (États-Unis). Il est également scénariste, acteur, monteur et producteur. 1980 : Return of the Secaucus. 1983 : Lianna. 1983 : Baby It's You. 1984 : The Brother from Another Planet. 1987 : Matewan. 1988 : Les Coulisses de l'exploit. 1991 : City of Hope. 1992 : Passion Fish. 1994 : Le Secret de Roan Inish. 1996 : Lone Star. 1997 : Men with Guns. 1999 : Limbo. 2002 : Sunshine State. 2003 : Casa de los babys. 2004 : Silver City. 2007 : Honeydripper. 2010 : Amigo.
Ofni oublié de tous si bien qu'il fait office d'arlésienne juste avant qu'il ne soit (très discrètement) édité chez nous en Dvd dans la collection "exploitation cinema", The Brother from another Planet est une oeuvre indépendante aussi intéressante qu'équivoque. Dans le mesure où dénué d'intrigue, ce témoignage sociétal sur la communauté noire du point de vue des minorités nous dépeint les déambulations d'un extra-terrestre de couleur noir (avec des pieds aux ongles crochus !) tentant de se sociabiliser auprès des exclus, des marginaux et des tauliers dans la ville de Harlem. Porté à bout de bras par le jeu inné de Joe Morton criant de vérité infantile par ses expressions infiniment candides, The Brother from another planet se suit comme un documentaire timidement cocasse, bizarroïde (les mens in black tentant de le rapatrier sur leur planète !) et surtout singulier. Tant et si bien que l'on se demande quel est le véritable message du film à travers ce portrait fantaisiste d'un E.T black parvenant peu à peu à s'acclimater à notre société contemporaine en dépit de la corruption, de la délinquance, de la prostitution et de la drogue qui empiètent son cheminement moral et initiatique. Oeuvre culte ne ressemblant à nul autre métrage, The Brother from another planet a au moins le mérite de proposer au spectateur un divertissement mineur jamais conçu pour nous caresser et plaire au plus grand nombre mais plutôt pensé pour nous concocter une expérience humaine introspective par son vérisme documenté. A découvrir à condition d'y être bien préparé et de le visionner en VOSTF...
mardi 24 août 2021
Le Voyage Fantastique de Sinbad
lundi 23 août 2021
11:14
Sortie salles France: 1er Décembre 2004 (Int - 12 ans)
FILMOGRAPHIE: Greg Marcks est un acteur, scénariste et réalisateur américain né le 12 Août 1976 à Concord, Massachusetts, USA. 2009: Conspiration. 2003: Onze heures quatorze.
Avant-propos (wikipedia): Le terme mindfuck est un mot d'argot en langue anglaise pouvant à la fois signifier, en tant que verbe, « induire quelqu'un en erreur », ou, en tant que nom commun, désigner quelque chose de déroutant, qui suscite la confusion
Jeune aguicheuse du quartier que l'on abordera sous des angles plus limpides au fil des sketchs caustiques s'enchainant lors d'un concours de circonstances infortunées. 11:14 épousant la carte du divertissement sardonique au gré d'une dramaturgie autrement plombante dans l'art et la manière de susciter l'empathie pour l'héroïne frontalement culbutée par un van. Une intensité dramatique fructueuse instaurant une plus-value à l'ensemble auprès de la caractérisation psychologique des nombreux coupables. Ceux-ci, déloyaux, pleutres, sournois ou revanchards tentant de s'extirper de leur situation catastrophiste en ne comptant que sur leur indépendance chargée en risques de préjudices. Les évènements abrupts et insolents se déroulant entre 10h54 et 11h14 en reconsidérant à chaque fois l'action entrevue du point de vue d'un autre personnage que le cinéaste aborde sous un angle plus explicatif quant à ses véritables motivations destinées à contenter Cheri. Quand bien même le père de celle-ci (incarné avec sobriété par Patrick Swayze) se la jouera débonnaire en se chargeant de se débarrasser d'un autre cadavre pour la protéger.
vendredi 20 août 2021
Massacre Hospital
"X Ray / Hospital Massacre" de Boaz Davidson. 1982. U.S.A. 1h29. Avec Barbi Benton, Chip Lucia, Jon Van Ness, John Warner Williams, Den Suries.
Sortie U.S: 16 Juillet 1982
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Boaz Davidson est un réalisateur, scénariste et producteur israélien né le 8 Novembre 1943. 1976: Lupo B'New York. 1978: Juke Box. 1979: La Boum Américaine. 1980: Graine d'Amour. 1981: Le Tombeur, le Frimeur et l'Emmerdeuse. 1981: Massacre Hospital. 1982: The Last American Virgin. 1983: Le Tombeur, le Frimeur et l'Allumeuse. 1986: Alex Holeh Ahavah. 1987: Dutch Treat. 1987: Mon Aventure Africaine. 1988: Salsa. 1988: Lool. 1990: Ochlim Lokshim. 1993: American Cyborg: Steel Warrior. 1994: Le Corps du Délit (télé-film). 1995: Lunarcop. 1997: Looking for Lola.
"Dans cet hôpital, votre prochaine visite pourrait être la dernière en camisole de force !"
Or, l'héroïne a un mal fou à se faire entendre lorsque les médecins décèlent sur ses radios une étrange maladie potentiellement mortelle dont nous ne connaîtrons ni l'origine, ni la dénomination ! Le réalisateur s'éternisant à suspecter les résultats de ses radios d'après les témoignages de médecins aussi dubitatifs que perplexes ! D'où le ressort comique qui en émane ! Quand bien même malades et praticiens se comportement de manière à la fois douteuse et suspicieuse à reluquer sans complexe notre héroïne ultra sexy dévoilant par l'occasion son anatomie lors d'une séquence anthologique d'auscultation ! Ainsi donc, de par son rythme fertile ne laissant que peu de place aux temps morts, Massacre Hospital divertit en diable, entre sourire et rire aux lèvres de par l'extravagance des seconds-rôles génialement cabotins se raillant de la pauvre Susan avec perversité ou jalousie, et du tueur psychopathe déployant une posture emphatique à chacune de ses apparitions outrées (rehaussées d'un souffle haletant derrière son masque chirurgical). Etonnamment réalisé avec un certain professionnalisme, Massacre Hospital n'est nullement la série Z que certains se sont empressés de cataloguer lors de sa discrète exploitation en Vhs (bien que largement défendu dans la revue Mad Movies qui avaient tout pigé à son potentiel parodique). Si bien que l'on est d'autant plus surpris du jeu convaincant des acteurs, aussi ridicules ou délibérément grotesques soient-ils dans leur fonction bêta. Barbi Benton (mannequin, actrice, compositrice, personnalité de la télévision et chanteuse américaine !!!) irradiant l'écran à chacune de ses apparitions affolées en victime démunie suppliant vainement son entourage de lui venir en aide. Une actrice franchement à l'aise dans son rôle de rutilante potiche exploitant à merveille son physique mannequin à travers un naturel aguicheur dénué de provocation. Enfin, sa photo soigneusement saturée se prête élégamment à l'ambiance hospitalière à la fois lugubre et déjantée, qui plus est parfois exacerbé d'un inexplicable climat ouaté lors de corridors enfumés laissant peu à peu transparaître notre tueur irascible incapable de contenir ses pulsions meurtrières. Ce dernier redoublant de maladresse et d'insouciance à planquer ses victimes ensanglantées dans des endroits souvent aléatoires.
P.S: la version Uncut est un simple rajout de scènes de dialogues.
Eric Binford
20.08.21. 4èx
mercredi 18 août 2021
Siège. Prix du Meilleur Scénario, Prix de la Critique au Festival du Rex, Paris, 1984
"Self Defense" de Paul Donovan. 1983. Canada. 1h24/1h33 (extented version). Avec Tom Nardini, Brenda Bazinet, Darel Haeny, Jeff Pustil, Terry-David Després, Jack Blum, Keith Knight, Doug Lennox.
Sortie salles France: 8 Août 1984
FILMOGRAPHIE: Paul Donovan est un scénariste, réalisateur et producteur canadien, né le 26 Juin 1954 au Canada. 1981: South Pacific 1942. 1983: Siege. 1985: Def-Con 4. 1988: Norman's Awesome Experience. 1988: The Squamish Fire (télé-film). 1989: l'île des pirates disparus. 1992: Buried on Sunday. 1993: Tomcat: Dangerous Desires. 1994: Paint Cans. 1994: Life with Billy (télé-film). 1997: Lexx (série tv).
Remerciement à Contrebande Vhs pour leur version HD.
Récompenses: Prix du Meilleur Scénario, Prix de la Critique au Festival du film fantastique du Rex à Paris en 1984
D'une brutalité et d'une dureté incroyables, le film nous plonge dans un univers anxiogène au possible avec des protagonistes prêts à en découdre coûte que coûte, ponctué par des trouvailles scénaristiques qui lui valurent un prix au festival du film fantastique de Paris, car le postulat est habile et très malin, se démarquant des moults productions antérieures sur des thèmes similaires...
Tourné de nuit à 90 %, "Siège" bénéficie d'une crédibilité solide et ne fait pas dans la dentelle, rendant des passages inoubliables aux yeux des aficionados friands de polars d'action violents, le personnage de Cabe faisant passer les pires salopards du genre pour des enfants de choeur !
Inimical, déstabilisant et angoissant, le film se suit avec intérêt et les comédiens sont en roue libre, s'articulant avec une mise en scène très étudiée et remarquable, sans aucun temps mort et faisant la part belle aux effets chocs et aux situations périlleuses...
Old school (car il connaît, maîtrise et s'approprie les codes érigés par ses prédécesseurs) et moderne en même temps (il apporte une relecture cinglante, bonifiant et revigorant un genre jusqu'ici en perte de vitesse), "Siège" se dote d'un montage ultra serré dynamisant et dynamitant une intrigue qui aurait pu être simpliste voire famélique...
Avec un final glaçant et une application dans les thématiques qu'il aborde comme le courage, la survie, la fuite mais aussi le handicap, "Siège" reste un des archétypes du polar canadien des années 80 et il est sidérant que ce film n'ait jamais pu bénéficier d'un format DVD !
Un modèle du style auquel il s'apparente à visionner impérativement, "Siège" est une vraie bombe, un jeu de massacre parfaitement calibré et un métrage d'une violence hors normes...
Note : 9/10
vendredi 13 août 2021
Videodrome
Sortie Salles France: 16 mai 1984, sortie U.S.A: 28 janvier 1983
FILMOGRAPHIE: David Cronenberg est un réalisateur canadien, né le 15 mars 1943 à Toronto (Canada. 1969 : Stereo, 1970 : Crimes of the Future, 1975 : Frissons, 1977 : Rage,1979 : Fast Company, 1979 : Chromosome 3, 1981 : Scanners, 1982 : Videodrome, 1983 : Dead Zone, 1986 : La Mouche, 1988 : Faux-semblants,1991 : Le Festin Nu. 1993 : Mr Butterfly, 1996 : Crash, 1999 : eXistenZ, 2002 : Spider, 2005 : A History of Violence, 2007 : Les Promesses de l'ombre, 2011 : A Dangerous Method
"Mort à Videodrome, longue vie à la nouvelle chair !"
Avec aplomb et esprit d'arrogance, James Woods endosse le cobaye humain d'une expérience incongrue révolutionnaire. Une prestance audacieuse en directeur de cinéma transgressif apte à dénicher le programme le plus extrême afin de contenter une population addicte au sexe et à la violence ! Secondé par l'illustre chanteuse des années 80, Deborah Harry surprend par sa sensualité indocile en nourissant une aura vénéneuse à travers son goût fétichiste pour le sadomasochisme. Son regard charnel en quête d'une jouissance sadienne déroute le spectateur envoûté par son élégance sulfureuse à mettre en pratique ses fantasmes les plus déviants ! Par conséquent, avec un scénario atypique aussi passionnant que terriblement inquiétant pour l'avenir de notre "télé-réalité", David Cronenberg cultive un maelström d'images terrifiantes, malsaines et fascinantes, pour ne pas dire d'un impact dévastateur. A l'instar de la tête de Max enfouie au creux des immenses lèvres de Nicki s'extirpant de l'écran organique d'une TV, ou de ces coups de fouet assénés contre une esclave sexuelle. Il y également ce choc viscéral lorsque notre héros s'infiltre et s'extirpe un flingue de l'estomac par un orifice semblable à un vagin ! Ou encore cette orgie intestinale s'échappant de la déflagration d'un téléviseur ! Sans compter la scène évocatrice de la mission locale où des sans-abris amorphes contemplent la télé à l'instar de véritables toxicomanes ! Face à cet amoncellement de séquences chocs, les FX époustouflants de Rick Barker et Michael Lennick nous clouent sur notre fauteuil par leur inventivité graphique (en dehors d'un effet cheap grossier lorsqu'un revolver mute pour libérer des vis métalliques afin de s'infiltrer dans la main de Max).
En tant que visionnaire, David Cronenberg livre ici une passionnante réflexion sur le pouvoir de l'image, sur l'altération de la réalité au travers de la fiction, sur le traitement de la violence et notre rapport intime avec nos bas instincts. Amplifié du score dissonant de Howard shore quasi permanent, Vidéodrome constitue un chef-d'oeuvre avant-gardiste pour sa terrifiante lucidité à dénoncer les effets pervers de la manipulation des médias engendrant une addiction au voyeurisme à la fois morbide et sexuel. Il y émane une expérience atypique éprouvante, terrifiante, somatique, indicible, au risque d'altérer votre psyché potentiellement compromise par la nouvelle chair (métaphore mystique sur l'au-delà) L'un des films les plus originaux et importants de l'histoire du cinéma selon mon jugement de valeur bien écorné par cette expérience virtuelle plus vraie que nature (ou presque !).
*Eric Binford