"X Ray / Hospital Massacre" de Boaz Davidson. 1982. U.S.A. 1h29. Avec Barbi Benton, Chip Lucia, Jon Van Ness, John Warner Williams, Den Suries.
Sortie U.S: 16 Juillet 1982
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Boaz Davidson est un réalisateur, scénariste et producteur israélien né le 8 Novembre 1943. 1976: Lupo B'New York. 1978: Juke Box. 1979: La Boum Américaine. 1980: Graine d'Amour. 1981: Le Tombeur, le Frimeur et l'Emmerdeuse. 1981: Massacre Hospital. 1982: The Last American Virgin. 1983: Le Tombeur, le Frimeur et l'Allumeuse. 1986: Alex Holeh Ahavah. 1987: Dutch Treat. 1987: Mon Aventure Africaine. 1988: Salsa. 1988: Lool. 1990: Ochlim Lokshim. 1993: American Cyborg: Steel Warrior. 1994: Le Corps du Délit (télé-film). 1995: Lunarcop. 1997: Looking for Lola.
"Dans cet hôpital, votre prochaine visite pourrait être la dernière en camisole de force !"
Psycho-killer symptomatique des Eighties surfant sur l'unité de lieu d'Halloween 2 et de Terreur à l'Hôpital central, successivement sortis un an au préalable, Massacre Hospital réexploite le concept du huis-clos hospitalier lorsqu'une jeune patiente s'y retrouve piégée parmi l'intrusion d'un dangereux maniaque. Et pour nous suggérer l'identité du présumé coupable, le prologue nous eut signalé que 19 ans plus tôt, Susan alors enfant, repoussa les avances d'un de ses camarades Harold face au témoignage de son petit ami de l'époque. Fou de jalousie, Harold assassina donc celui-ci par pendaison le jour de la saint-valentin ! (une scène-choc un tantinet audacieuse de par la finalité visuelle du meurtre infantile !). Aujourd'hui divorcée et mère d'une fille, elle part se rendre à l'hôpital pour y solliciter ses examens, quand bien même un psychopathe est entrain d'empiler les exactions morbides. Démunie et contrainte de rester cloîtrer dans sa chambre après l'inquiétant résultat de ses analyses, elle tentera par tous les moyens de lui échapper au grand dam de la négligence du corps médical. Ainsi, jouant incessamment avec outrance décomplexée sur le profil des faux suspects et situations d'angoisse en trompe-l'oeil, Boaz Davidson, réalisateur réputé de Teen movies grivois (Juke Box, La Boum Américaine, le Tombeur, le frimeur et l'Emmerdeuse, le Tombeur, le frimeur et l'Allumeuse, c'était lui !), manipule avec dérision le spectateur emporté dans un vortex de situations toutes plus improbables les unes que les autres auprès de clichés détournés en parodie. Tant et si bien que le spectacle borderline, décalé, sciemment grotesque, vaut son pesant de cacahuète lorsque l'héroïne (sublime topless plantureuse aux yeux verts infiniment ensorcelants !) s'efforce de convaincre soignants, médecins et malades qu'un dangereux psychopathe est entrain de décimer un à un les occupants en blouse blanche !
Or, l'héroïne a un mal fou à se faire entendre lorsque les médecins décèlent sur ses radios une étrange maladie potentiellement mortelle dont nous ne connaîtrons ni l'origine, ni la dénomination ! Le réalisateur s'éternisant à suspecter les résultats de ses radios d'après les témoignages de médecins aussi dubitatifs que perplexes ! D'où le ressort comique qui en émane ! Quand bien même malades et praticiens se comportement de manière à la fois douteuse et suspicieuse à reluquer sans complexe notre héroïne ultra sexy dévoilant par l'occasion son anatomie lors d'une séquence anthologique d'auscultation ! Ainsi donc, de par son rythme fertile ne laissant que peu de place aux temps morts, Massacre Hospital divertit en diable, entre sourire et rire aux lèvres de par l'extravagance des seconds-rôles génialement cabotins se raillant de la pauvre Susan avec perversité ou jalousie, et du tueur psychopathe déployant une posture emphatique à chacune de ses apparitions outrées (rehaussées d'un souffle haletant derrière son masque chirurgical). Etonnamment réalisé avec un certain professionnalisme, Massacre Hospital n'est nullement la série Z que certains se sont empressés de cataloguer lors de sa discrète exploitation en Vhs (bien que largement défendu dans la revue Mad Movies qui avaient tout pigé à son potentiel parodique). Si bien que l'on est d'autant plus surpris du jeu convaincant des acteurs, aussi ridicules ou délibérément grotesques soient-ils dans leur fonction bêta. Barbi Benton (mannequin, actrice, compositrice, personnalité de la télévision et chanteuse américaine !!!) irradiant l'écran à chacune de ses apparitions affolées en victime démunie suppliant vainement son entourage de lui venir en aide. Une actrice franchement à l'aise dans son rôle de rutilante potiche exploitant à merveille son physique mannequin à travers un naturel aguicheur dénué de provocation. Enfin, sa photo soigneusement saturée se prête élégamment à l'ambiance hospitalière à la fois lugubre et déjantée, qui plus est parfois exacerbé d'un inexplicable climat ouaté lors de corridors enfumés laissant peu à peu transparaître notre tueur irascible incapable de contenir ses pulsions meurtrières. Ce dernier redoublant de maladresse et d'insouciance à planquer ses victimes ensanglantées dans des endroits souvent aléatoires.
Or, l'héroïne a un mal fou à se faire entendre lorsque les médecins décèlent sur ses radios une étrange maladie potentiellement mortelle dont nous ne connaîtrons ni l'origine, ni la dénomination ! Le réalisateur s'éternisant à suspecter les résultats de ses radios d'après les témoignages de médecins aussi dubitatifs que perplexes ! D'où le ressort comique qui en émane ! Quand bien même malades et praticiens se comportement de manière à la fois douteuse et suspicieuse à reluquer sans complexe notre héroïne ultra sexy dévoilant par l'occasion son anatomie lors d'une séquence anthologique d'auscultation ! Ainsi donc, de par son rythme fertile ne laissant que peu de place aux temps morts, Massacre Hospital divertit en diable, entre sourire et rire aux lèvres de par l'extravagance des seconds-rôles génialement cabotins se raillant de la pauvre Susan avec perversité ou jalousie, et du tueur psychopathe déployant une posture emphatique à chacune de ses apparitions outrées (rehaussées d'un souffle haletant derrière son masque chirurgical). Etonnamment réalisé avec un certain professionnalisme, Massacre Hospital n'est nullement la série Z que certains se sont empressés de cataloguer lors de sa discrète exploitation en Vhs (bien que largement défendu dans la revue Mad Movies qui avaient tout pigé à son potentiel parodique). Si bien que l'on est d'autant plus surpris du jeu convaincant des acteurs, aussi ridicules ou délibérément grotesques soient-ils dans leur fonction bêta. Barbi Benton (mannequin, actrice, compositrice, personnalité de la télévision et chanteuse américaine !!!) irradiant l'écran à chacune de ses apparitions affolées en victime démunie suppliant vainement son entourage de lui venir en aide. Une actrice franchement à l'aise dans son rôle de rutilante potiche exploitant à merveille son physique mannequin à travers un naturel aguicheur dénué de provocation. Enfin, sa photo soigneusement saturée se prête élégamment à l'ambiance hospitalière à la fois lugubre et déjantée, qui plus est parfois exacerbé d'un inexplicable climat ouaté lors de corridors enfumés laissant peu à peu transparaître notre tueur irascible incapable de contenir ses pulsions meurtrières. Ce dernier redoublant de maladresse et d'insouciance à planquer ses victimes ensanglantées dans des endroits souvent aléatoires.
Fans de psycho-killer pour rire, Massacre Hospital risque donc de vous amuser sans peine à travers son melting-pot de poncifs et persos vrillés sciemment exploités pour les singer en dérision sardonique. Complètement oublié et plutôt mésestimé, cette série B horrifique se permet également de ponctuer son intrigue fantasque de meurtres parfois gores assez bonnards. Et rien que pour la présence torride de Barbi Benton (elle aurait très bien pu postuler pour Looker de Michael Crichton !) le spectacle décérébré en vaut la chandelle !
P.S: la version Uncut est un simple rajout de scènes de dialogues.
Eric Binford
20.08.21. 4èx
P.S: la version Uncut est un simple rajout de scènes de dialogues.
Eric Binford
20.08.21. 4èx
25.02.15. 127 v
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