Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
"Class of Nuke 'Em High" de Richard W. Haines, Michael Herz et Lloyd Kaufman. 1986. 1h23. Avec Janelle Brady, Gil Brenton, Robert Prichard, Pat Ryan, James Nugent Vernon, Brad Dunker, Gary Schneider.
Sortie salles France: 3 Juin 1987. U.S: 12 Décembre 1986
FILMOGRAPHIE: Lloyd Kaufman (né Stanley Lloyd Kaufman Jr. le 30 décembre 1945) est un réalisateur, producteur et acteur de cinéma underground et indépendant américain. 2017: Return to Return to Nuke 'Em High Aka Vol. 2. 2016 Grindsploitation. 2013 Return to Nuke 'Em High Volume
1. 2006 Poultrygeist: Night of the Chicken Dead. 2006 Debbie Rochon Confidential: My Years in Tromaville Exposed! (Video). 2004 Tales from the Crapper (Video) (non crédité). 2000 Citizen Toxie: The Toxic Avenger IV. 1999 Terror Firmer. 1996 Tromeo and Juliet. 1990 Sgt. Kabukiman N.Y.P.D. 1989 The Toxic Avenger Part III: The Last Temptation of Toxie. 1989 The Toxic Avenger Part II. 1988 Troma's War (as Samuel Weil). 1986 Atomic College (as Samuel Weil). 1984 Toxic (as Samuel Weil). 1983 The First Turn-On!! (as Samuel Weill). 1982 Stuck on You ! (as Samuel Weil). 1981: Waitress! (as Samuel Weil). 1979 Squeeze Play (as Samuel Weil). 1978 The Fur Trap. 1977 My Sex-Rated Wife (as David Stitt).1977 Exploring Young Girls (as David Stitt). 1976 Les Nympho Teens (as David Stitt). 1976 The Divine Obsession (as Louis Su). 1974 Sweet & Sour (as H.V. Spyder). 1973 The New Comers (as Louis Su). 1973 Ha-Balash Ha'Amitz Shvartz (non crédité). 1971 The Battle of Love's Return. 1969 The Girl Who Returned.
Troma: office de la contre-culture
Film culte des années 80 au même titre que son homologue Toxic avenger, Atomic College demeure également le cartoon vitriolé de tous les excès. Baignant dans une insolence résolument décomplexée sous l'impulsion de protagonistes extravagants aussi bien fêlés qu'écervelés, Atomic College conjugue humour bas d'plafond et gore débridé à un rythme échevelé ! Le pitch d'une rare trivialité tournant autour de la rivalité d'une bande de punks, anciens élèves du lycée de Tromaville, contre l'autorité d'enseignants et d'étudiants les plus entêtés. A la suite d'une fuite radioactive d'une centrale nucléaire située à proximité de leur établissement scolaire, certains d'eux se transforment en mutants et sombrent dans une folie meurtrière. Toutefois, légèrement contaminés par les effets radioactifs d'un joint, un jeune couple tente de s'opposer à la bande lors de règlements de compte ultra-violents.
Dès lors, dans une ambiance électrique d'hyper tension et d'incidents meurtriers, élèves et délinquants se confrontent au moment même où un monstre né des conséquences de la radioactivité est sur le point d'éclore. Rustre, bête et méchant (le passage à tabac d'une vieille dame !) et déjanté comme de coutume chez la Firme Troma, Atomic College reprend à peu de choses près les ingrédients salaces et gorasses de Toxic Avenger avec une alchimie plus ou moins égale. Et ce en dépit d'un cheminement narratif foutraque truffé d'invraisemblances et d'incohérences mais pour autant transcendé d'un débordement de situations toutes plus folingues et hilarantes les unes que les autres. Et ce avec l'appui d'un montage ultra dynamique et d'une partition rock de seconde zone où son thème entêtant ("Nuke 'Em High" !) s'impose avec une plaisante métronomie ! Car si Atomic College empile sans modération des gags acnéens enfantés par un cerveau déficient, l'ambiance survoltée de bonne humeur que les acteurs parviennent outrancièrement à exprimer et surtout l'inventivité des séquences gores rehaussées d'FX en latex plutôt adroits parviennent à nous galvaniser par leur énergie récréative !
100% pur jus de culte chez la centrale Tromaville !
Teen movie horrifico-potache à la croisée de Class 84 (notamment ce final explosif où nos méchants punks kidnappent la fille du héros afin de l'entraîner dans les sous-sols du lycée !) et de Toxic Avenger (les lycéens se transformant en super mutants alors qu'un monstre visqueux est sur le point de les déglutir !), Atomic College affiche un "politiquement incorrect" en roue libre sous une facture polychrome de bande dessinée viciée. A revoir illico avec un attendrissant sourire de sale gosse !
Bruno Matéï
4èx
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