Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique.com
de Edouard Molinaro. 1982. France. 1h22. Avec Daniel Auteuil, Gérard Jugnot, Anémone, Jean-Pierre Castaldi, François Perrot, Paul Barge, Georges Géret, Darry Cowl.
Sortie salles France: 12 Mai 1982
FILMOGRAPHIE: Edouard Molinaro est un réalisateur et scénariste français, né le 13 Mai 1928 à Bordeaux, en Gironde, décédé le 7 Décembre 2013 à Paris.1958: Le Dos au mur. 1959: Des Femmes disparaissent. 1959: Un Temoin dans la ville. 1960: Une Fille pour l'été. 1961: La Mort de Belle. 1962: Les Ennemis. 1962: Les 7 Pêchers capitaux. 1962: Arsène Lupin contre Arsène Lupin. 1964: Une Ravissante Idiote. 1964: La Chasse à l'Homme. 1965: Quand passent les faisans. 1967: Peau d'Espion. 1967: Oscar. 1969: Hibernatus. 1969: Mon Oncle Benjamin. 1970: La Liberté en Croupe. 1971: Les Aveux les plus doux. 1972: La Mandarine. 1973: Le Gang des Otages. 1973: L'Emmerdeur. 1974: L'Ironie du sort. 1975: Le Téléphone Rose. 1976: Dracula, père et fils. 1977: L'Homme pressé. 1978: La Cage aux Folles. 1979: Cause toujours... tu m'intéresses ! 1980: Les Séducteurs. 1980: La Cage aux Folles 2. 1982: Pour 100 briques t'as plus rien... 1984: Just the way you are. 1985: Palace. 1985: L'Amour en douce. 1988: A gauche en sortant de l'ascenseur. 1992: Le Souper. 1996: Beaumarchais, l'insolent. 1996: Dirty Slapping (court-métrage).
Comédie populaire des années 80 dirigée par le spécialiste du genre, Edouard Molinaro, Pour 100 briques t'as plus rien s'avère irrésistible de drôlerie sous l'impulsion du duo pétulant Gérard Jugnot/Daniel Auteuil incarnant des braqueurs de banque à la p'tite semaine avec une fringance saillante. Licencié de son emploi de serrurier, Sam propose avec son comparse Paul de braquer une banque en guise de survie. Après un entrainement intensif dans le logement de la petite amie de Sam, ces derniers décident de passer à l'action. Complètement improbable car multipliant les situations saugrenues (ah cette fameuse transaction avec le personnel bancaire !) autour d'une prise d'otages que 2 braqueurs endimanchés dirigent avec (une fantaisiste) détermination, Pour 100 braques t'as plus rien ne s'embarrasse nullement de crédibilité afin de privilégier les facéties déjantées de nos braqueurs redoublants de maladresses et d'utopie pour parfaire leur dessein.
Truffé de gags désopilants grâce à l'inventivité d'idées politiquement incorrectes et de situations grotesques tournant autour de l'appât du gain sous l'autorité du duo survolté Jugnot/Auteuil, Pour 100 briques t'as plus rien transpire la sincérité (assortie d'une générosité) pour amuser le spectateur immergé dans une action fertile en rebondissements. Outre la fougue expansive de nos deux illustres acteurs s'en donnant à coeur joie dans les effronteries délinquantes et criminelles (notamment la fausse mort de Sam !), et des seconds-rôles aussi convaincants dans leur fonction de victime en sursis, on peut notamment compter sur l'aplomb spontané d'Anémone se fondant dans le corps d'une otage avec un bagout décomplexé ! Plusieurs séquences délirantes émanant de son impertinence à débriefer la situation de crise à la police et aux médias tout en se concertant avec les malfrats. Sam, dragueur invétéré, n'hésitant pas à l'accoster afin de mieux parvenir à ses fins cupides.
Divertissement mineur sans prétention mené à 100 à l'heure, Pour 100 briques t'as plus rien ne manque ni de drôlerie, ni d'audaces ni d'originalité pour pasticher une improbable prise d'otages sous l'impulsion de comédiens pétris de ferveur et de complicité amicale dans leur fonction vénale. Un antidépresseur d'une efficacité en roue libre !
Eric Binford.
3èx
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