Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
"The Beastmaster" de Don Coscarelli. 1982. U.S.A. 1h58. Avec Marc Singer, Tanya Roberts, Rip Torn, John Amos, Josh Milrad, Rod Loomis, Ben Hammer, Ralph Strait, Billy Jayne, Janet DeMay, Christine Kellogg, Jant Jones.
Sortie salles France: 27 Avril 1983. U.S: 20 Août 1982
FILMOGRAPHIE: Don Coscarelli est un scénariste et réalisateur américain né le 17 Février 1954 à Tripoli (Lybie). 1976: Jim the World's Greatest. 1976: Kenny and Compagny. 1979: Phantasm. 1982: Dar l'invincible. 1988: Phantasm 2. 1989: Survival Quest. 1994: Phantasm 3. 1998: Phantasm 4. 2002: Bubba Ho-tep. Prochainement: Phantasm 5.
Ainsi, durant leur cheminement vindicatif assez fertile en péripéties, ils seront notamment épaulés d'un duo de preux guerriers (un enseignant noir et un adolescent aussi revanchard car ayant juré de délivrer son père des griffes de Maax) ainsi qu'un paternel charitable d'avoir pu retrouvé son fils en vie grâce au soutien de Dar ! A travers son panorama solaire magnifiquement exploité (notamment les envolées lyriques de l'aigle en vue subjective) et une photo saturée aux couleurs flamboyantes, cette épopée aux allures de BD allie efficacement combats à l'épée, sacrifices humains et créatures belliqueuses du plus bel effet, tel ce trio de sorcières décaties au déhanchement étrangement sensuel ! Pour autant, l'aventure haute en couleurs plutôt bien menée ne fait pas preuve d'esbroufe ni de violence graphique. Coscarelli souhaitant plutôt concilier un public familial dans son alliage d'aventures fantastiques, romance, horreur amiteuse et humour bonnard. Et pour incarner le rôle iconique du guerrier herculéen, Marc Singer cabotine mais s'en tire honorablement de par son enthousiasme aguerri et ce en dépit de sa faible musculature et d'un faciès un peu trop imberbe. Sa bonhomie allouée à la cause animale et certaines de ses maladresses parfois cocasses lui suscitant un profil très attachant à l'instar des seconds rôles avenants autrement charismatiques de par leur élan solidaire. Enfin, on peut également solliciter la puissance épique du superbe score aérien de Lee Holdridge. A l'instar du point d'orgue résolument explosif se déroulant durant une nuit de brasier et d'un épilogue assez touchant Spoil ! pour les adieux de Dar reclus en amont d'une falaise parmi sa partenaire. Fin du Spoil
En dépit d'un budget mineur desservant l'ampleur du projet, sa facture kitch et le jeu cabotin de certains acteurs (dans le rôle de Maax, Rip Torn abuse de tics renfrognés parmi ses gros cils !), Dar l'Invincible demeure un fort sympathique spectacle d'Heroic-fantasy au charme typiquement bisseux. Quant au public l'ayant découvert durant sa sortie officielle à l'âge pubère, les nostalgiques les plus vulnérables risquent de le savourer avec un pincement au coeur, pour ne pas dire la larme à l'oeil si bien que Dar restera à mes yeux l'éternel héros de mon adolescence parmi son alter ego Conan.
* Bruno
05.10.18. 6èx
17.09.12. (199 vues)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire