"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
vendredi 31 mai 2024
The King Tide. Meilleur Film au Festival de l'Atlantique, 2023.
mardi 28 mai 2024
La Malédiction, l'Origine / The First Omen
vendredi 24 mai 2024
Civil War
Sortie salles France: 17 Avril 2024 (Int - 12 ans avec avertissement)
jeudi 23 mai 2024
Pauvres Créatures / Poor Things. Lion d'Or, Venise 2023.
Récompenses
Mostra de Venise 2023 : Lion d'Or29,30
BAFTA 2024 :
Meilleure actrice pour Emma Stone
Meilleurs décors
Meilleurs costumes
Meilleurs maquillages et coiffures
Meilleurs effets visuels
Golden Globes 2024 :
Meilleur film musical ou comédie
Meilleure actrice dans un film musical ou comédie pour Emma Stone
Oscars 2024 :
Meilleure actrice pour Emma Stone
Meilleurs décors et direction artistique
Meilleurs costumes
Meilleurs maquillages et coiffures
lundi 20 mai 2024
Le Cercle : The Ring 2
Sortie salles France: 10 Décembre 2005. U.S: 18 Octobre 2005
FILMOGRAPHIE: Hideo Nakata est un réalisateur et un scénariste japonais né le 19 juillet 1961 à Okayama (Japon). 1996 : Le Spectre de l'actrice. 1998 : Joseph Losey: The Man with Four Names. 1998: Ring. 1998: Ring 2. 1999: Chaos. 1999 : Sleeping Bride. 2000: Sadistic and Masochistic. 2002: Dark Water. 2002: Last Scene. 2005: Le Cercle 2. 2007: Kaidan. 2008: L: Change the World. 2010: Chatroom. 2010 : Incite Mill (TV Show). 2013: The Complex. 2014: Monsterz. 2015: Ghost Theatre.
Le pitch: Six mois après les horribles événements de Seattle qu'ils fuièrent, Rachel Keller et son jeune fils Aidan se sont réfugiés à Astoria, dans l'Oregon. La journaliste espère oublier ses épreuves dans cette paisible bourgade côtière, mais de nouvelles menaces ne tardent pas à planer sur sa vie. Un crime énigmatique, commis à l'aide d'une cassette trop familière, donne l'alerte : l'esprit de Samara n'a pas renoncé à sa vengeance et Rachel devra enquêter sur le lointain passé de la fillette pour arrêter le cycle infernal de ses violences maléfiques...
Formidable séquelle réalisée par Hideo Nakata himself, le Cercle, the Ring 2 s'inscrit dans le cadre intelligent du drame psychologique au profit du genre horrifique relaté ici avec suffisamment d'efficacité, de suspense latent et de quelques effets frissonnants pour maintenir l'intérêt 1h49 durant (comptez 1h43 sans le générique de fin). Car entièrement bâti sur les solides épaules de Naomi Watts accompagnée du jeune David Dorfman tout à fait étonnant, notamment par son étrange regard plutôt mature, en bambin taciturne en proie à la possession de Samara, le Cercle 2 insuffle une émotion à la fois fragile et sensible auprès de son discours intime sur l'instinct maternel, le sens du sacrifice et l'amour inaltérable liant une mère et son fils.
Hideo Nakata empruntant lors de la seconde partie la démarche de l'investigation autonome auprès de la mère s'efforçant d'y percer les origines de Samara afin de pouvoir sauver la vie de son fils davantage dans la tourmente depuis que Samara tente de le posséder par besoin maternel. Emaillé de séquences chocs inventives par l'entremise de l'élément naturel de l'eau (les séquences dans la baignoire, le puits), d'une cassette Vhs (superbe prologue) et de cerfs (une agression violente d'une grande intensité), le Cercle 2 ne manque donc pas non plus d'intensité horrifique et d'originalité pour nous projeter dans une dimension fantastique aussi fascinante qu'inquiétante. En tout état de cause on garde surtout en mémoire une fragile histoire d'amour entre une mère et son fils sévèrement malmenés par une entité vindicative qu'Hideo Nakata relate avec une fine attention afin de nous familiariser avec empathie auprès de ce duo monoparental transcendé par la dignité de l'amour et de l'instinct de confiance.
jeudi 16 mai 2024
Adagio
Sortie salles: 14 Décembre 2023
FILMOGRAPHIE: Stefano Sollima, né le 4 mai 1966 à Rome, est un cinéaste et réalisateur italien. 2012 : A.C.A.B.: All Cops Are Bastards. 2015 : Suburra. 2018 : Sicario : La Guerre des cartels (Sicario: Day of the Soldado). 2021 : Sans aucun remords (Without Remorse). 2023 : Adagio.
Maître du polar italien contemporain, Stefano Sollima ne déroge pas à la règle d'y transfigurer un nouveau morceau de cinéma à la fois substantiel et formel (quasiment chaque plan est soigneusement stylisé) comme on n'a plus coutume d'en voir de nos jours. L'histoire "contemplative" d'un jeune orphelin adopté par un père incapable de le choyer et qui, au fil d'un acte répréhensible est contraint de négocier une mission de filature avec la police au sein d'une boite de nuit. Or, se ravisant au moment d'y découvrir une caméra planqué au mur, Manuel demande l'aide de son père depuis qu'une police véreuse est à sa recherche pour l'occire. Splendide polar noir d'une dimension psychologique rigoureuse au fil d'un vénéneux récit impeccablement structuré, qui plus est prenant son temps pour y planter son univers mortifère (avec en filigrane un brasier métaphorique) et ses protagonistes auquel nous nous familiarisons auprès de leurs fêlures morales que Sollima délivre lestement au compte goutte, Adagio est une virée nocturne à la dramaturgie sobrement mise en place.
Renforcé de la présence infaillible d'authentiques gueules d'acteurs (ici sclérosés) accompagné d'un jeune paumé écarquillé traqué tous azimuts, Adagio n'a aucune peine pour nous immerger dans leurs conflits parentaux (avec une habile inversion des rôles anti-manichéens) à travers les thématiques de la culpabilité, de la trahison, de la corruption puis enfin de la rédemption de dernier ressort. Les personnages pourchassés demeurant aussi bien fascinants qu'empathiques lorsque deux pères s'efforcent in extremis de se remettre en cause pour tenter de réparer leur déroute d'un passé déloyal. Ainsi, vouant un amour immodéré pour sa mise en scène scrupuleuse et pour ses comédiens habités par l'amertume et la hantise de la faucheuse, Stefano Sollima transcende son récit nécrosé avec une rigueur émotionnelle intelligemment dépouillée. Truffé de détails techniques et narratifs inventifs, baroques, alambiqués afin de nous maintenir captivé tout le long de ce chemin de croix fataliste, Adagio se décline sans prétention en moment de cinéma crépusculaire auprès de son intimité psychologique latente toute à la fois mélancolique, meurtrie, désoeuvrée, sentencieuse au sein d'une capitale acrimonieuse.
*Bruno
mercredi 15 mai 2024
Mary / Gifted. Prix du Public, Deauville 2018.
lundi 13 mai 2024
In the Fade / Aus dem Nichts. Golden Globe Meilleur Film, 2018
Sortie salles France: 17 Janvier 2018. Allemagne: 23 Novembre 2017
vendredi 10 mai 2024
Zombie / Dawn of the Dead
Nope. Saturn Awards 2022 : meilleur film de science-fiction
Sortie salles France: 10 Août 2022. U.S: 22 Juillet 2022 (Int - 17 ans non accompagnés)
FILMOGRAPHIE: Jordan Haworth Peele, né le 21 février 1979 à New York, est un acteur, humoriste, réalisateur, scénariste et producteur américain. 2017: Get Out. 2019 : Us. 2022 : Nope.
Revoyure d'un vrai grand film, l'un des métrages les plus originaux et poétiques de ces 10 dernières années que je ne parviens pas à pleinement apprivoiser lors des 45 ultimes minutes.
Probablement la meilleure oeuvre de son auteur, la plus mature et maîtrisée (et Dieu sait si je vénère Get Out que je préfère).
Box Office France: 518 100 entrées
mercredi 8 mai 2024
Godzilla Minus One. Oscar des meilleurs effets visuels
lundi 6 mai 2024
The Inglourious Basterds
Sortie salles France: 19 Août 2009 (Int - 12 ans). U.S: 21 Août 2009 (Int - 13 ans)
FILMOGRAPHIE: Quentin Tarantino est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, né le 27 mars 1963 à Knoxville dans le Tennessee, aux États-Unis. Reservoir Dogs (1992). Pulp Fiction (1994). Jackie Brown (1997). Kill Bill: Vol. 1 (2003). Kill Bill: Vol. 2 (2004). Boulevard de la mort (2007). Inglourious Basterds (2009). Django Unchained (2012). Les Huit Salopards (2015). Once Upon a Time... in Hollywood.
Un chef-d'oeuvre, peux pas dire mieux.
Jubilatoire de A à Z.
Drôle, dur, cruel, violent, gore, beau, élégant, poétique, tragique, bouleversant aussi auprès de son romantisme mélancolique.
Dans un rôle sciemment outrancier, Brad Pitt crève l'écran dans sa fonction semi-parodique de lieutenant juif américain foncièrement pédant, alors qu'Eli Roth, on ne peut plus à l'aise, est habité d'une douce démence décalée en chasseur de scalp, dit "l'ours juif".
Mais je garde surtout en mémoire 2 superbes portraits de femmes à la fois déchues et combattives qu'endossent les vamps Mélanie Laurent et Diane Kruger. Quand bien même Christoph Waltz ensorcelle son entourage étranger en chasseur de juif couard inspirant autant la fausse sympathie qu'une terreur sourde.
Avec en guise de cerise discursive un discours fortuit sur le pouvoir des images (et les conséquences dramatiques que cela peut entraîner) par l'entremise de la mise en abyme, et sur le langage des mots dépendant de notre dialecte.
C'est d'ailleurs à voir obligatoirement en VO pour mieux cerner les dissensions psychologiques que se disputent chaque camp à travers leur nationalité distincte.
Quant à la BO, hyper nostalgique et exaltante, elle colle aux images avec une grâce sensorielle, comme le souligne constamment (euphémisme) la mise en scène ultra inspirée d'un Tarantino à nouveau à l'apogée de la perfection.
On n'a qu'une envie quand on s'extrait hélas du film: le revoir, encore et encore pour s'enivrer et ne plus en sortir.
Et dire qu'il dure à peine 2h33 !