Photo empruntée sur Google, appartenant au site cinedweller.com
de Amando De Ossorio. 1975. Espagne. 1h28. Avec Victor Petit, María Kosty, Sandra Mozarowsky, José Antonio Calvo, Julia Saly, Javier de Rivera
Sortie salles France: 26 Mars 1980. Espagne: 11 Août 1975
FILMOGRAPHIE: Amando de Ossorio (6 avril 1918 – 13 janvier 2001) est un réalisateur espagnol spécialisé dans le film d'horreur et connu plus particulièrement pour sa tétralogie dite « des Templiers ». 1956 : La Bandera negra (The Black Flag) ,1964 : La Tumba del pistolero,1966 : Massacre à Hudson River, 1967 : Pasto de fieras, 1967 : La Niña del patio,1967 : Arquitectura hacia el futuro, 1968 : Escuela de enfermeras, 1969 : Malenka, 1972 : La Révolte des morts-vivants , 1973 : La Noche de los brujos, 1973 : Le Retour des morts-vivants , 1974 : The Loreley's Grasp, 1974 : Le Monde des morts-vivants, 1975 : La Chevauchée des morts-vivants, 1975 : La Endemoniada,1976 : Las Alimañas (The Animals), classé S (= X en Espagne),1980 : Pasión prohibida (Forbidden Passion), classé S (-18 de ans) en Espagne, -18 puis reclassé -16 en France, 1984 : Hydra, le monstre des profondeurs.
Dernier opus de la tétralogie des Templiers, La Chevauchée des Morts-vivants renoue avec le charme irrepressible de son 1er opus à travers sa photo ensorcelante de toute beauté, ses morts-vivants décharnées plus vrais que nature, son atmosphère aqueuse (la mer) et poussiéreuse (les maisons en ruines), son onirisme insolite (le rôle mystique des mouettes et des crabes) et ses interprètes gogos aussi attachants que parfois inquiétants (le demeuré du village sévèrement molesté par une populace sectaire littéralement superstitieuse). Ce dernier épisode demeurant même un peu mieux construit et narré en dépit de ses ellipses un brin gênantes et certaines situations risibles pour autant ludiques. On apprécie surtout l'intervention de nos chevaliers à cheval (parfois filmés au ralenti comme de coutume) sacrifiant de jeunes vierges à proximité d'une mer agitée afin de pouvoir rester en vie (tantôt léthargique). Du cinéma Bis révolu gardant intact son pouvoir de fascination délicieusement rétro à travers son indentité hispanique indépendante. Et Dieu sait si Amando de Ossorio raffolle du genre auprès de sa sincérité attentionnée.
*Bruno
21.11.24. Vostfr
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