Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Richard Kelly. 2009. U.S.A. 1h55. Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella, James Rebhorn, Sam Oz Stone, Gillian Jacobs.
Sortie salles France: 4 Novembre 2009
FILMOGRAPHIE: James Richard Kelly, plus souvent appelé Richard Kelly, est un réalisateur et scénariste américain, né le 28 mars 1975 à Newport News (Virginie). 2001 : Donnie Darko. 2006 : Southland Tales. 2009 : The Box.
"C'est en arpentant des chemins, en suivant des routes, que ce second chapitre continue à interroger le mystère du messie."Relativement mal reçu par la critique et le public lors de sa sortie, le second OFNI de Richard Kelly demeure pourtant une vraie proposition Fantastique comme on nous en offre que trop rarement dans le paysage cinématographique. Inspiré d'une nouvelle de Richard Matheson, déjà adapté à l'écran télévisuel lors d'un épisode de la Cinquième Dimension ("appuyez sur le bouton") en 1986, The Box exploite le diabolique concept du jeu diabolique eu égard du dilemme moral qu'un couple est contraint de négocier lorsqu'un inconnu leur propose d'appuyer sur le bouton d'une boite en lieu et place d'un million de dollars. Or, si l'un des deux se décide à cliquer, une personne inconnue y sera sacrifier. Dans le cas contraire, ils recevront un simple billet de 100 dollars et la proposition imputera à un autre couple.
Constamment inquiétant en bousculant nos habitudes de spectateur confortablement installé dans notre sofa;
The Box déroute en diable et envoûte lentement au fil d'indices, détails et postures de prime abord imbitables. Jusqu'à ce que
Richard Kelly lève peu à peu le voile sur cette machination métaphysique de grande ampleur nous interrogeant sur notre défaut majeur: la cupidité afin de subvenir à nos besoins dans le cadre du cocon familial. Abordant astucieusement les thématiques d'éthique, de rédemption et de l'abnégation au sein d'un enjeu pécunier que nous parvenons difficilement à récuser,
The Box demeure néanmoins optimiste pour qui croit en l'existence d'un au-delà autrement plus serein après avoir vécu le purgatoire sur terre. C'est donc à mon sens, somme toute personnel, car selon nos propres croyances, une oeuvre incandescente tendant à nous informer que tout n'est pas perdu dans la nature arrogante, vénal de l'être humain si bien qu'une lueur d'espoir pointe à l'horizon d'une conclusion ouverte laissant libre court à nos propres interprétations.
En tout état de cause, en nous projetant dans le filet d'une 4è Dimension longiligne,
Richard Kelly titille nos réflexions spirituelles, métaphysiques, existentielles avec une vigueur émotionnelle jamais démonstrative. Dans la mesure où plus le récit se ramifie un peu plus clairement, plus l'expérience aussi déroutante que passionnante s'exprime à nos yeux avec une puissance d'évocation fructueuse quant à notre remise en question morale à d'y disserter sur le sens à notre vie. Avec un art consommé de la réalisation alchimique eu égard de la capacité innée du réal à instaurer un climat vénéneux sans se distraire de l'ombre de l'artifice gratuit. Une oeuvre personnelle étonnante donc qui laisse des traces substantielle dans l'encéphale pour en sortir grandi.
*Bruno
2èx. Vostfr
Budget: 30 Millions de dollars
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