lundi 18 novembre 2024

Alerte à la Bombe / Skyjacked

                                            Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique

de John Guillermin. 1972. U.S.A. 1h40. Avec Charlton Heston, Yvette Mimieux, James Brolin, Claude Akins, Jeanne Crain, Susan Dey, Roosevelt Grier, Mariette Hartley.

Sortie salles France: 15 Novembre 1973. U.S: 24 Mai 1972

FILMOGRAPHIE: John Guillermin est un réalisateur, producteur et scénariste britannique, né le 11 Novembre 1925 à Londres (Royaume-Uni). 1950: Torment. 1959: La plus grand aventure de Tarzan. 1964: Les Canons de Batasi. 1965: La Fleur de l'âge. 1966: Le Crépuscule des aigles. 1968: Syndicat du meurtre. 1968: Un cri dans l'ombre. 1969: Le Pont de Remagen. 1970: El Condor. 1972: Alerte à la bombe. 1973: Shaft contre les trafiquants d'hommes. 1974: La Tour Infernale. 1976: King-Kong. 1978: Mort sur le Nil. 1980: Mr Patman. 1984: Sheena, reine de la jungle. 1986: King Kong 2. 1988: Poursuite en Arizona.

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Revoyure d'un bon souvenir des années 80 lors de ma 1ère rencontre sur Antenne 2, Alerte à la bombe est un sympatoche film catastrophe en dépit de ses moults défauts particulièrement saillants. 

Si bien qu'il ne pourra sans doute que contenter la génération 80 à travers son pitch simpliste dénué de surprises (en prime de nous infliger une inutile romance déchue entre le commandant de bord et l'hôtesse); son suspense efficacement gentillet et ces personnages caricaturaux déversant des dialogues naïfs auprès de situations (tant paisibles que dangereuses) et postures héroïques à la limite du ridicule. 

Heureusement, son charme rétro symptomatique des Seventies est omniprésent pour ne jamais ennuyer de par son ambiance catastrophiste regorgeant de visages familiers, et l'affrontement Charlton Heston / James Brolin ne manque pas d'y faire quelques étincelles en dépit du peu de réalisme des dialogues, de comportements idiots (Heston infligeant un coup de poing dans le bide au dernier passager refusant de quitter l'avion pour faire preuve d'héroïsme) et d'expressions outrancières (Brolin est parfois à 2 doigts d'effleurer la semi-parodie en vétéran revanchard habité de - douce - démence). 

On peut enfin saluer la réalisation de Guillermin auprès de son savoir-faire technique de nous cadrer des prises de vues aériennes immersives, parfois même épiques (les réponses effrénées des avions de chasse soviétiques).

*Bruno
2èx

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