vendredi 16 septembre 2011

La Guerre des Etoiles (Star wars : episode IV - A New Hope)


de Georges Lucas. 1977. U.S.A. 2h04. Avec Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Peter Cushing, Alec Guinness, Anthony Daniels, Kenny Baker, Peter Mayhew.

Sortie en salles en France le 19 Octobre 1977. U.S: 25 Mai 1977

FILMOGRAPHIE: George Walton Lucas, Junior est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur américain, né le 14 Mai 1944 à Modesto, en Californie. 1971: THX 1138. 1973: American Graffiti. 1977: La Guerre des Etoiles. 1999: La menace Fantôme. 2002: L'Attaque des Clones. 2008: La Revanche des Siths


Deux ans après le triomphe des Dents de la mer qui aura terrorisé des millions de spectateurs (et baigneurs masochistes), un second blockbuster hollywoodien va venir bouleverser le paysage cinématographique avec l'entreprise d'une saga érigée juqu'à présent en 6 volets par George Lucas.
Titre légendaire, La Guerre des Etoiles ou plus familièrement Star Wars est un pur divertissement familial apte à séduire les spectateurs de 7 à 77 ans. Cette énorme production ambitieuse est une forme de réactualisation des Chevaliers de la Table Ronde et de la légende d'Oedipe si on soulève les rapports funestes entre Luke Skywalker et Dark Vador. Bénéficiant d'effets-spéciaux révolutionnaires pour l'époque, ce space opéra flamboyant maintes fois copié (mais surpassé par l'Empire contre-attaque !) reste en l'occurrence un fabuleux spectacle enchanteur au pouvoir de fascination aussi persuasif. Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... Une guerre civile éclate entre l'empire galactique et des insurgés téméraires. Capturé par l'armée de Dark Vador, la princesse Leia Organa se voit contraint de divulguer les plans volés de l'Etoile Noire. Réussissant malgré tout à les confier à son droïde R2-D2, elle lui demande de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. C'est le jeune Luke Skywalker, après avoir acheté à bon prix le droide et son complice C-3PO, qui va devoir s'unir avec Obi Wan, le trafiquant Han Solo et Chewbacca pour faire communément preuve de courage et d'effort à tenter de libérer la princesse et ainsi annihiler la station de l'empire.


Spectacle visuel à couper le souffle affiliant la féerie poétique, l'action belliqueuse hérité du film de guerre, de l'aventure, du western et du jeu vidéo, La Guerre des Etoiles est une fabuleuse épopée sur le combat sempiternel du Bien et du Mal. En immortalisant une poignée de héros bien spécifiques dans leur physionomie singulière et leur complicité fantaisiste épaulée de deux droïdes et d'un homme singe mutique, l'équipée engagée de Luke Skywalker, Han Solo et Obi Wan peut débuter ! Georges Lucas établit dans un premier temps chronologique la connexion entre ces personnages vaillants voués à combattre un empire maléfique régi par le diabolique et ténébreux Dark Vador. Avec naïveté infantile pleine d'entrain, de cocasserie docile et de charme poétique, c'est de prime abord les droïdes R2-D2 et son acolyte C-3PO qui attisent la sympathie du spectateur facilement amusé. Baignant dans un univers de voie lactée, et par intermittence dans la familiarité d'un globe terrestre, nous sommes particulièrement curieux et distraits de voir évoluer ces robots livrés à eux-mêmes car échoués sur la contrée de Tatooine. C'est ensuite avec le jeune fermier Luke Skywalker que nous allons prendre fugacement connaissance puis enfin de Obi Wan Kenobi, maître à penser du pouvoir mystique de la Force innée en chaque chevalier Jedi. C'est dans l'ambiance insolite et débridée d'un saloon futuriste regroupant des ethnies éclectiques, comme ce bestiaire de mutants extra-terrestres venus de toutes contrées, que nos comparses vont établir un périlleux compromis avec le marginal Han Solo afin d'unir leur force et mieux concrétiser leur divine mission.


C'est après cette cohésion fusionnelle bâtie sur l'union fraternelle que la seconde partie, capitale pour les enjeux factuels du devenir de l'humanité, va pouvoir enfin faire preuve de bravoure et courage à combattre l'antagoniste quand nos aventuriers de l'espace auront réussi à pénétrer en interne de l'empire de Dark Vador. Action chevronnée maniée au sabre et aux armes lasers sont déployés pour riposter face à l'armée engagée de Dark Vader arborant une multitude de figurants costumés en armure des temps modernes d'un blanc clinquant immaculé. Après avoir sauvé la radieuse princesse Leia et évacuer l'enceinte de la station mécréante, le point d'orgue présagé va culminer son apogée dans une impressionnante course poursuite à travers la galaxie. Un combat aérien de vaisseaux spatiaux élancés à travers l'espace sidéral vont s'interposer pour défendre leur cause et combattre farouchement l'antagoniste hostile (la préservation de l'étoile noire pour l'armée de Vador et sa destruction radicale pour les insurgés pugnaces). Les effets-spéciaux prodigieux, lointainement inspirés des fameux combats d'aviation entrepris durant notre historique seconde guerre mondiale, restent encore aujourd'hui bluffants et superbement chorégraphiés.  Outre la bonhomie attachante des comédiens Harrison Ford, Mark Hamill, Carrie Fisher, Alex Guiness, Anthony Daniels (C-3PO), Kenny Baker (R2-D2) et Peter Mayhew (le grand Wookie poilu), la guerre des étoiles accentue sa dimension épique et ombrageuse envers deux illustres interprètes entrés dans la légende. L'immense Peter Cushing, Grand Moff de l'Empire à la trogne famélique, impassible et dictatoriale affilié à Sebastian Shaw incarnant Dark Vador, icône maléfique sombrement camouflé de noir, à l'esprit perfide beaucoup plus hermétique dans les prochains épisodes à venir.


Spectacle foisonnant haut en couleurs scandé par l'inoubliable score de John Williams, film d'aventures intersidéral doté d'une véritable profondeur mystique (la force instinctive de l'âme apte à réfréner ses doutes pour transcender ses affres), La Guerre des Etoiles est un classique intemporel destiné à séduire et émerveiller dans un alliage d'émotions aussi fougueuses qu'exaltantes. Alloué d'un budget de 11 millions de dollars, son épopée fertile en péripéties ne cède jamais à l'artillerie cinglante de la gratuité et retrouve dans sa modernité insolite le souffle épique, romanesque des films d'aventures d'antan.

Dédicace à Luke (Skywlaker) Mars
16.09.11
Bruno 
                                          

DISTINCTIONS:
1977: Saturn AwardsMeilleur film de science-fiction ; Meilleur acteur : Mark Hamill ; Meilleure actrice : Carrie Fisher ; Meilleur acteur dans un second rôle : Alec Guiness ; Meilleure réalisation : George Lucas ex-æquo avec Steven Spielberg pour Rencontres du troisième type; Meilleur scénario : George Lucas ; Meilleurs costumes : John Mollo ; Meilleur maquillage : Stuart Freeborn et Rick Baker ; Meilleurs effets spéciaux : John Dykstra et John Stears ; Meilleure musique : John Williams (récompensé également pour Rencontres du troisième type).

Los Angeles Film Critics Association Awards :
Meilleur film ;
Meilleure musique : John Williams.
1978: Oscars 1978 : Meilleure direction artistique : John Barry, Norman Reynolds, Leslie Dilley et Roger Christian ;Meilleurs costumes : John Mollo ; Meilleur montage : Paul Hirsch, Marcia Lucas et Richard Chew ; Meilleurs effets visuels : John Dykstra, John Stears, Richard Edlund, Grant McCune et Robert Blalack ; Meilleur son : Don MacDougall, Ray West, Bob Minkler et Derek Ball ; Meilleure musique originale : John Williams ; Oscar pour une performance spéciale : Ben Burtt pour les effets sonores (création des voix d'extraterrestres, robots et créatures).
Golden Globe de la meilleure musique de film : John Williams
Golden Screen du meilleur film
Grammy Award du meilleur album de musique de film : John Williams
Hochi Film Award du meilleur film étranger
Prix Hugo du meilleur film dramatique
Film préféré des américains lors des People's Choice Awards
Prix spécial de la part de la Science Fiction and Fantasy Writers of America
1979: BAFTA : Meilleur son : DonMacDougall, Ray West, Bob Minkler, Derek Ball, Sam Shaw, Robert R. Rutledge, Gordon Davidson, Gene Corso, Michael Minkler, Les Fresholtz, Richard Portman et Ben Burtt. Anthony Asquith Award de la meilleure musique de film : John Williams
Evening Standard British Film Awards :
Meilleur film;
Meilleur acteur : Alec Guiness.
Kinema Junpo Award du meilleur film étranger décerné par les lecteurs de la revue.
1989: Le film a été sélectionné par le National Film Preservation Board pour figurer dans le National Film Registry.
1997: Le film a reçu un prix spécial pour son 20e anniversaire de la part de l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur.
                     

8 commentaires:

  1. NOM DE DIEU! VIVEMENT LA CRITIQUE! (je note que tu zappes la nouvelle trilogie et que tu commences directement à l'épisode IV)Moi je me les refais dans l'ordre!

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  2. Si elle n'ai pas dédicacé à mon nom je soulèverais une armée de Clones de moi même pour te pourrir la vie.Véridique!

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  3. Tout simplement un de mes films préférés. Alors, j'ai hâte !

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  4. ça y est c'est confirmé , OUFFF

    Lelouch se retire du projet de remake.

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  5. MERCI!!! avec tout ce que cela implique d'émotion vive suite à la lecture de cette critique qui me met définitivement la tête dans les étoiles!

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  6. Star Wars c'est excellent (la première trilogie hein !) mais dommage que Lucas passe son temps à tripatouiller ses films à chaque sortie ! D'ailleurs il est reparti dans les modifs avec les prochains dvd, navrant.

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  7. Oups, je voulais dire prochains blu-ray désolé...

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  8. Un grand bravo à la direction artistique , costumes .. qui sans leurs designs bien sentis aurait pu tourner au grand guignol.

    Leatherface à raison quant il se plaint ( vas y mon gars) des tripatouillages à tout va.
    je me souviens d'une scène rajoutée avec Jaba Le Huth et Ian solo marchant l'un à coté de l'autre faisant apparraitre une disproportion ridicule entre les deux personnages.

    Lucas n'est plus qu'un homme d"affaire et c'est plus un regret.

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