vendredi 27 mars 2020

Le Diamant du Nil

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"The Jewel of the Nile" de Lewis Teague. 1985. U.S.A. 1h46. Avec Michael Douglas, Kathleen Turner, Danny DeVito, Spýros Fokás, Avner Eisenberg.

Sortie salles France: 2 Avril 1986. U.S: 11 Décembre 1985

FILMOGRAPHIE: Lewis Teague (né le 8 mars 1938 à Brooklyn, New-York, Etats-Unis) est un réalisateur, monteur, acteur et directeur de la photographie américain. 1974: Dirty O'Neil. 1979: The Lady in red. 1980: L'Incroyable Alligator. 1982: Philadelphia Security (Fighting Back). 1983: Cujo. 1985: Cat's Eye. 1985: Le Diamant du Nil. 1989: Collision Course. 1990: Navy Seals: les meilleurs. 1991: Wedlock. 2010: Charlotta-TS.


A la poursuite d'un nouveau diamant, en dromadaire ! 
Trop occupé à la conception de Retour vers le Futur, Robert Zemeckis cède sa place à l'habile Lewis Teague (l'Incroyable Alligator, Cat's Eye et surtout l'ébouriffant Cujo) au poste d'une séquelle dispensable mais jamais ennuyeuse. Le Diamant du Nil constituant un plaisir coupable aux confins du nanar de par sa moisson de clichés tributaires d'une narration sans surprises et de son humour particulièrement infantile. L'intrigue rachitique opposant un jeu de cache-cache entre gentils et méchants afin de s'approprier un joyau au coeur du Nil. Agréablement dépaysant à travers les vastes contrées du Maroc et de l'Afrique (émaillées de panoramas vertigineux !), Le Diamant du Nil fleure bon l'aventure familiale sous l'impulsion du couple Michael Douglas / Kathleen Turner aussi expansif et étincelant que lors de leurs précédentes tribulations.


Conjuguant romance cucul avec parfois une involontaire tonalité hilarante (compensée de la complémentarité si charmante du couple susnommé), aventures frétillantes et action explosive (l'anthologique escapade en avion grugé par nos héros semant la pagaille sur terre car privés d'ailes pour décoller) au gré d'une inlassable traque oscillant visites touristiques, danses ethniques et rencontres patibulaires, le Diamant du Nil est sauvé par l'énergie communicative des comédiens épatants de sincérité. Quand bien même Lewis Teague se charge d'emballer correctement son divertissement de par sa volonté payante du travail soigné esquivé de prétention. A l'instar du dynamisme du montage, de sa photo solaire, des décors naturels parfaitement exploités et de ses effets spéciaux réussis parvenant à nous évader au gré de poursuites et explosions en règle. On peut enfin compter sur l'intervention subsidiaire de Danny DeVito pour renchérir dans la comédie à travers sa fonction de trublion empoté, et ce même s'il s'avère moins convaincant que lors de ses stratégies de pacotille à traquer le diamant vert. Un bon divertissement donc étonnamment plaisant et guilleret (tube de Billy Océan à l'appui en guise d'adieu romantique) eu égard de son emballage narratif hélas prévisible (si on excepte un rebondissement original quant à l'identité du fameux joyaux !). Et pour preuve, j'en étais ce soir au 3è visionnage avec ce similaire plaisir impubère.


*Bruno
3èx 

Ci-joint la chronique du 1er volet : http://brunomatei.blogspot.com/…/a-la-poursuite-du-diamant-…

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