vendredi 14 juin 2013

The Kiss / The Host

                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site todoelterrordelmundo.blogspot.com

de Pen Desham. 1988. U.S.A/Canada. 1h37. Avec Joanna Pacula, Meredith Salenger, Mimi Kuzyk, Nicholas Kilbertus, Sabrina Boudot.

FILMOGRAPHIE: Pen Desham est un réalisateur, scénariste et producteur, né en 1947 en Angleterre.
1998: Houdini (télé-film). 1996: Moll Flanders. 1988: The Kiss. 1985: The Zoo Gang.


Le Pitch: L'arrivée fortuite d'une tante au sein d'une famille endeuillée va provoquer une succession d'étranges incidents meurtriers afin d'intenter à la jeunesse d'Amy par le biais d'un baiser !


B movie symptomatique des années 80 pour sa tonalité ludique dénuée de prétention, The Kiss est une sympathique production horrifique érigée sur le principe du vaudou parmi la présence symbolique d'un chat maléfique. Si bien que cette oeuvre mineure dégage un charme non négligeable auprès de l'attitude à la fois naïve et attachante des protagonistes et de ses scènes chocs assez impressionnantes pour divertir dans la tranquillité. Tant auprès de l'adolescente candide incarnée par la jolie Meredith Salenger, du paternel versatile facilement influençable qu'endosse Nicholas Kilbertus ou de la mégère perfide campée par une Joanna Pacula littéralement ensorcelante si bien qu'elle irradie l'écran par son omniprésence si sensuelle, sexy et fluette. Un jeu modestement sournois d'autant plus chamarré de son regard infiniment félin. Outre son intrigue convenue assez efficacement menée, The Kiss déploie une petite montée progressive d'un suspense haletant vers son ultime demi-heure fertile en violentes altercations. Et si les 2/3 du récit se cantonnent à un jeu de suspicion entre une fille pubère et l'arrivée surprise de sa tante, Pen Desham agrémente donc ce conflit familial de séquences chocs spectaculaires parfois sanglantes (à l'instar de cette mère de famille violemment projetée contre une vitrine par une voiture pour y être ensuite encastrée). Si les apparitions délirantes du chat erratique prêtent aussi bien à sourire qu'à s'y réjouir, ses exactions furibondes demeurent assez bien gérées de par l'efficacité du montage véloce. Enfin, le soin alloué à sa photographie chargée de nuances chaudes laisse parfois transparaître une photogénie onirique (à l'instar de son préambule solaire).


Plaisir innocent gentiment attractif, The Kiss est une production bonnard n'ayant pour but que de distraire son public dans un procédé éculé. Néanmoins, la bonhomie plutôt expressive des comédiens communément solidaire dans leurs conflits familiaux, le charme singulier de l'incroyable  Joanna Pacula, l'efficacité des scènes chocs (supervisées par Chris Wallas !) réussissent à rendre constamment attractifs ce produit d'exploitation bien ancré dans l'esthétique des Eighties.

*Bruno
18.01.25. 4èx. vf
14.06.13. 3èx


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