de Michael Crichton. 1981. U.S.A. 1h33. Avec Albert Finney, James Coburn, Susan Dey, Leigh Taylor-Young, Dorian Harewood, Terri Welles, Kathryn Witt, Ashley Cox.
Sortie salles France: 6 Juin 1984
FILMOGRAPHIE (source Wikipedia): Michael Crichton est un écrivain, scénariste, producteur et réalisateur américain, né le 23 Octobre 1942, décédé le 4 Novembre 2008 à Los Angeles.
1972: Pursuit (télé-film inédit en France). 1973: Mondwest. 1978: Morts Suspectes. 1979: La Grande Attaque du Train d'or. 1981: Looker. 1984: Runaway, l'évadé du futur. 1989: Preuve à l'appui (Physical Evidence).
À la manière d’un flash incandescent, le projectile plonge le regard dans un état de transe, faisant vaciller la notion de temps. Cette arme de gros calibre donne lieu à des séquences d’action percutantes, parfois teintées de cocasserie — comme cette course-poursuite en voiture, où le chirurgien s’échappe, pour finir projeté au cœur d’une fontaine — ou d’humour noir, lorsque les règlements de compte sanglants éclatent sur un plateau virtuel, où les cadavres se mêlent aux acteurs de synthèse. À travers ce cocktail original d’action et de science-fiction, Looker nous alerte sur notre rapport addictif, presque inconscient, aux méfaits pervers de la télévision. Cette publicité omniprésente, au volume brutalement surélevé, nous hurle le devoir de consommer. Le directeur de Reston Industries le dira sans détour : l’Américain moyen passe plus d’un an et demi de sa vie à regarder des publicités — cinquante minutes chaque jour à observer de la réclame. « Voilà le pouvoir ! », s’exclame-t-il.
En prime, avec le défilé sensuel de mannequins standardisés, Crichton aborde la chirurgie esthétique, et anticipe cette mode aujourd’hui tristement banalisée que la société s’efforce d’ancrer dans les mœurs : influencer la jeunesse avide de célébrité à concourir pour une beauté sophistiquée, taillée au scalpel. Tous ces thèmes sont traités avec l’intelligence d’un scénario retors, émaillé d’ironie, et éveillent en nous une inquiétude fascinante face à l’avenir des médias, obsédés par le pouvoir, l’audimat et les nouvelles technologies virtuelles.
Encore merci pour ce billet ^^ Un film dont j avais complétement oublier l existence mais que j avais grave aimé
RépondreSupprimerdavid