"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
lundi 30 mai 2016
MADHOUSE
"There was a little girl" de Ovidio G. Assonitis. 1982. Italie. 1h35. Avec Trish Everly, Michael MacRae, Dennis Robertson, Morgan Hart, Allison Biggers
Sortie salles Italie: 4 Mars 1981
FILMOGRAPHIE: Ovidio G. Assonitis est un réalisateur, scénariste et producteur italien né le 18 Janvier 1943 à Alexandria, Egypte.
1992: Out of Control. 1981 Desperate Moves. 1981 Piranha 2 (non crédité). 1981: There Was a Little Girl. 1977: Tentacules. 1974: Le démon aux tripes.
Julia et Mary sont deux soeurs jumelles que tout oppose. L'une, belle et aimable, professeur pour enfants handicapés vit une vie idyllique alors que sa soeur, complètement folle et haineuse, croupit dans une chambre d'un asile. Quelques jours après une visite houleuse à l'hôpital durant laquelle Mary menace sa soeur de mort, Julia apprend que sa soeur s'est enfuie.
Précédé d'une mauvaise réputation depuis sa sortie confidentielle si bien que l'éditeur Uncut Movies décida de l'exhumer de l'oubli, Madhouse aurait mieux fait de rester six pieds sous terre tant cette série B poussive peine à éveiller notre intérêt. Faute d'une réalisation stérile (en dehors de 1 ou 2 plans soignés), de personnages dénués de caractère (en dépit du premier rôle féminin plutôt convaincant dans sa fonction de victime psychologiquement molestée) et surtout d'une intrigue incohérente qui ne progresse pas, Madhouse suscite rapidement la torpeur durant son cheminement narratif en berne. Car si son rythme langoureux cultive parfois un bref intérêt lors de ses passages les plus violents (trois scènes chocs sont assez réussies dans leur facture outrancière typiquement latine) et que le score ombrageux de Riz Ortalini insuffle parfois une petite ambiance malsaine, son thème conféré à la famille dysfonctionnelle s'avère rapidement ridicule au fil de péripéties horrifiques dénuées d'intensité dramatique. Le réalisateur a beau s'excuser au final de son illogisme narratif en empruntant une épitaphe de G.B. Shaw ("La vie réelle diffère du théâtre seulement parce qu'il n'y a pas d'intrigue logique, tout est vague, décousu, sans liens apparents, jusqu'à ce que le rideau tombe sans nous avoir donné de réponse sur ce mystère") et en singeant le contexte sardonique de Happy Birthday, le spectateur quitte le spectacle avec une amertume sentencieuse.
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A fuir ?
RépondreSupprimerC'est pas plutôt Thanatomorphose qu'il faut fuir chez cet éditeur ?
Ou cette critique pour ceux qui aiment ce film ?
J'opte pour le choix n°2 bien évidemment ^^
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