de Mario Bava. 1963. Italie. 1h28. Avec Letícia Román, John Saxon, Valentina Cortese, Titti Tomaino, Luigi Bonos, Milo Quesada.
Sortie salles France: 29 Janvier 1964. Italie: 10 Février 1963
FILMOGRAPHIE: Mario Bava est un réalisateur, directeur de la photographie et scénariste italien, né le 31 juillet 1914 à Sanremo, et décédé d'un infarctus du myocarde le 27 avril 1980 à Rome (Italie). Il est considéré comme le maître du cinéma fantastique italien et le créateur du genre dit giallo. 1946 : L'orecchio, 1947 : Santa notte, 1947 : Legenda sinfonica, 1947 : Anfiteatro Flavio, 1949 : Variazioni sinfoniche, 1954 : Ulysse (non crédité),1956 : Les Vampires (non crédité),1959 : Caltiki, le monstre immortel (non crédité),1959 : La Bataille de Marathon (non crédité),1960 : Le Masque du démon,1961 : Le Dernier des Vikings (non crédité),1961 : Les Mille et Une Nuits,1961 : Hercule contre les vampires,1961 : La Ruée des Vikings, 1963 : La Fille qui en savait trop,1963 : Les Trois Visages de la peur, 1963 : Le Corps et le Fouet, 1964 : Six femmes pour l'assassin, 1964 : La strada per Fort Alamo, 1965 : La Planète des vampires, 1966 : Les Dollars du Nebraska (non cédité), 1966 : Duel au couteau,1966 : Opération peur 1966 : L'Espion qui venait du surgelé, 1968 : Danger : Diabolik ! , 1970 : L'Île de l'épouvante ,1970 : Une hache pour la lune de miel ,1970 : Roy Colt e Winchester Jack, 1971 : La Baie sanglante, 1972 : Baron vampire , 1972 : Quante volte... quella notte, 1973 : La Maison de l'exorcisme, 1974 : Les Chiens enragés,1977 : Les Démons de la nuit (Schock),1979 : La Venere di Ille (TV).
Si Bava, selon la rumeur, fut d’humeur irascible face à un projet qu’il jugeait trop teinté de comédie romantique policière, il y imprima pourtant sa marque. Du moins dans la version italienne, bien plus audacieuse que le remontage édulcoré et pittoresque destiné au marché américain. En soignant une atmosphère d’étrangeté, Bava cisèle un suspense affûté, comme un fil de rasoir entre rêve et réalité.
Pitch: Arrivée à Rome pour visiter sa tante, la jeune Américaine Nora voit cette dernière succomber à un arrêt cardiaque. Errant dans la ville, hagarde, Nora devient le témoin d’un meurtre à l’arme blanche... avant de s’évanouir. À son réveil : aucun corps, aucun article dans les journaux. Hallucination ? Cauchemar ? Où s’arrête l’imagination, où commence le réel ?
Et lorsque la vérité éclot - le portrait du coupable se révèle d’une puissance dérangeante. Glaçant dans sa présence fuyante, il suinte la folie d’une pulsion homicide nourrie de .... Bava, fasciné, scrute ce visage avec un fétichisme fiévreux.
— le cinéphile du cœur noir
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