Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr
de Jean Girault. 1981. France. 1h42. Avec Louis de Funès, Jean Carmet, Jacques Villeret, Christine Dejoux, Claude Gensac, Henri Génès, Marco Perrin.
Sortie salles France: 2 Décembre 1981
FILMOGRAPHIE: Jean Girault est un réalisateur et scénariste français, né le 9 mai 1924 à Villenauxe-la-Grande (Aube), décédé le 24 juillet 1982 à Paris. 1960 : Les Pique-assiette. 1961 : Les Moutons de Panurge. 1961 : Les Livreurs. 1963 : Les Veinards (film à sketchs coréalisé). 1963 : Les Bricoleurs. 1963 : Pouic-Pouic. 1963 : Faites sauter la banque ! 1964 : Les Gorilles. 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez. 1965 : Le Gendarme à New York. 1966 : Monsieur le président-directeur général. 1967 : Les Grandes Vacances. 1968 : Le gendarme se marie. 1968 : Un drôle de colonel. 1969 : La Maison de campagne. 1970 : Le Gendarme en balade. 1971 : Jo. 1971 : Le Juge. 1972 : Les Charlots font l'Espagne. 1973 : Le Concierge. 1973 : Le Permis de conduire. 1974 : Deux grandes filles dans un pyjama. 1975 : L'Intrépide. 1976 : Les murs ont des oreilles. 1976 : L'Année sainte. 1977 : Le Mille-pattes fait des claquettes. 1978 : L'Horoscope. 1978 : Sam et Sally , (série TV), 2 épisodes : Le Collier et Isabelita. 1978 : Le Gendarme et les Extra-terrestres. 1979 : L'Avare. 1981 : La Soupe aux choux. 1981 : Ach du lieber Harry. 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes.
Vilipendé par la critique à sa sortie et modestement apprécié par le public de l'époque si on en juge ses 3 093 019 entrées (un score moindre en rapport aux antécédents succès de De Funès), la Soupe aux Choux est devenu pour autant un film culte chez une frange du public et certains cinéphiles au fil de ses multiples rediffusions télévisuelles. Isolés dans leur ferme afin de fuir l'urbanisation moderne, Le Glaude et le Bombé tuent leur ennui à bavasser en se saoulant quotidiennement. Un soir, après un concours de pets à réveiller les éclairs, un extra-terrestre vient leur rendre visite. C'est le début d'une amitié que le Glaude va partager avec l'étranger après lui avoir fait goûter sa fameuse soupe aux choux.
A la croisée du nanar cosmique et de la curiosité viticole, La Soupe aux Choux pâti à mon sens d'un rythme mollasson et d'une timide émotion (mélancolique), faute d'une intrigue futile exploitant maladroitement les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la vieillesse et du passéisme à travers le microcosme paysan déprécié par la civilisation moderne. Si De Funès et Jean Carmet font preuve de beaucoup de dynamisme dans leur fidélité amicale; et que Jacques Villeret se fond (grotesquement) dans le corps d'un E.T avec une bonhomie digne de Casimir, La Soupe aux Choux piétine sur un cheminement routinier (toute la partie où Francine revient d'entre les morts du haut de ses 20 ans peine à maintenir l'intérêt dans sa requête d'une seconde jeunesse exaltée). On se console au final sur quelques sourires et éventuellement de petits éclats de rire (son prologue hilarant pour autant discutable car assez trivial, les mimiques délirantes de la denrée dans sa combinaison fluo comparable à un Télétubbies) dévoilés en intermittence sous l'impulsion d'une mélodie folklo fichtrement entêtante.
A réserver en priorité aux nostalgiques de l'époque révolue.
* Bruno
3èx
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