Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
"Death Valley" de Dick Richards. 1982. U.S.A. 1h33. Avec Paul Le Mat, Catherine Hicks, Stephen McHattie, Wilford Brimley, Peter Billingsley
Sortie salles France: 13 Juillet 1982
FILMOGRAPHIE: Dick Richards est un réalisateur américain né en 1936 à New York. 1972 : La Poussière, la Sueur et la Poudre. 1975 : Rafferty and the Gold Dust Twins. 1975 : Adieu ma jolie. 1977 : Il était une fois la Légion. 1982 : Death Valley. 1983 : Un homme, une femme, un enfant. 1986 : Banco (Heat).
Thriller horrifique surfant sur la vague du psycho-killer à l'orée des années 80, La Vallée de la Mort est un nanar gentillet pour qui apprécie les séries B vites vues vite oubliées. Car classiquement réalisé sans inspiration avec d'aimables interprètes pas très retors, la Vallée de la Mort pâtit d'un script gogo à partir du concept du survival. A savoir qu'un marmot est ici pourchassé par un serial-killer faute d'avoir dérobé un collier dans une caravane abandonnée. Or, le lendemain, la police découvre le bâtiment en cendre avec à l'intérieur 2 cadavres. En villégiatures avec sa mère et son beau-père (auquel le réal s'attarde beaucoup trop à exposer l'inimitié entre celui-ci et le bambin) dans la vallée de la mort, Billy est harcelé par le tueur délibéré à l'assassiner (en faisant preuve de beaucoup de maladresses dans son imprudence, voir de ridicule à travers son orgueil comme celui de courir sur la toiture d'une maison pour terrifier ses victimes ou de leur balancer par la fenêtre divers outils de garage !).
Truffé d'incohérences (le vrai coup de feu dans le musée juste avant l'intervention insouciante d'un couple de pèlerins), de facilités (Billy trouvant refuge comme pas hasard dans la voiture du tueur) et de rebondissements crétins (la trouvaille binaire pour relancer l'action finale), la Vallée de la mort cultive le minimum syndical pour divertir le spectateur embarqué dans un survival à suspense pour autant jamais ennuyeux. Car à force de naïveté, du surjeu de certains seconds-rôles (la baby-sitter ventripotente, le serial-killer dénué du moindre charisme patibulaire), de la bouille avenante de Peter Billingsley et de l'aspect facétieux des courses-poursuites meurtrières, la Vallée de la mort amuse la galerie de par sa dérision involontaire et son absence de prétention. A titre subsidiaire, on peut notamment se réconforter auprès de son cadre naturel joliment photographié et auprès de 2/3 petites scènes gores étonnamment complaisantes (le coup de pieu, les 2 égorgements quasi filmés en gros plan).
*Bruno
2èx
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