jeudi 28 mars 2019

Highwaymen : La Poursuite infernale

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

de Robert Harmon. 2004. U.S.A/Canada. 1h20. Avec Jim Caviezel, Rhona Mitra, Frankie Faison, Colm Feore, Gordon Currie, Andrea Roth, Noam Jenkins.

Sortie salles France: 4 Août 2004. U.S: 13 Février 2004

FILMOGRAPHIE: Robert Harmon est un réalisateur américain. 1986: Hitcher. 1993: Cavale sans issue. 1996: Gotti (télé-film). 2000: The Grossing. 2002: Astronauts (télé-film). 2002: Le Peuple des Ténèbres. 2004: Highwaymen. 2004: Ike: opération overlord (télé-film). 2005: Stone Cold (télé-film). 2006: Jesse Stone: Night Passage (télé-film). 2006: Jesse STone: Death in paradise (télé-film). 2007: Jesse Stone: Sea Change (télé-film). 2009: Jesse Stone: Thin Ice (télé-film). 2010: Jesse Stone: sans remords (télé-film). 2010: Une lueur d'espoir (télé-film). 2012: Jesse Stone: Benefit of the Doubt (télé-film).


Vengeance bicéphale.
Synopsis: à la suite de la mort de sa femme, James s'efforce d'y traquer le responsable, un serial-killer routier lui même féru de vengeance depuis leur précédente confrontation musclée.

Du réalisateur du mythique Hitcher, Highwaymen emprunte clairement la démarche de la série B du samedi soir à travers son lot de cascades et poursuites en règle qu'un conducteur estropié renchérit sur sa route en guise de vengeance mais aussi d'orgueil sadique. Et si l'impressionnante 1ère demi-heure fait mouche à travers son enchaînement d'explosion et tôles froissées aussi bien meurtrières qu'inédites (et ce même si le montage pâtit un peu d'autorité), la suite s'avère également captivante lorsqu'on y lève le voile sur la caractérisation du serial-killer. Sorte de robocop paraplégique, ancien assureur gagné par la psychopathie faute d'un paternel abusif.


Quand bien même le couple incarné par Jim Caviezel  / Rhona Mitra n'a aucune peine à nous attacher à leur rapport timidement amical mais aussi équivoque puisque celle-ci se retrouve contrainte d'accepter le compromis de son partenaire Cray négocié avec le tueur avant leur concertation héroïque conjointement lié au traumatisme routier. On peut également apprécier les rapports conflictuels entre Cray et le flic afro en filature apprenant peu à peu à se connaître et à s'accepter après les confidences dramatiques  imparties aux exactions du tueur quasi increvable. Ainsi, en dépit de sa courte durée (1h17 sans le générique), Highwaymen dégage un véritable charme quelque peu rétro auprès de son atmosphère modestement envoûtante, Robert Harmon alternant les plages intimes du couple démuni avec les poursuites sur bitume magnifiquement filmées (notamment sur grue ou sur traveling) auprès de panoramas reculés à la lisière de l'irrationnel. Une belle petite surprise d'une efficacité nerveuse et d'une insolence vrillée auprès de son concept improbable pour autant fascinant, ludique, anxiogène au demeurant. 

*Bruno
3èx. 27.08.24. Vostfr

1 commentaire:

  1. Merci, je partage sur fb.
    Moi j'ai rien écrit depuis 30 ans.

    Daniel L'Embouteillé

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