mercredi 25 décembre 2019

Retour à Zombieland

                                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Zombieland: Double Tap" de Ruben Fleischer. 2019. U.S.A. 1h39. Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin, Rosario Dawson, Zoey Deutch.

Sortie salles France: 30 Octobre 2019. U.S: 18 Octobre 2019

FILMOGRAPHIE: Ruben Fleischer est un réalisateur américain né le 31 octobre 1974. 2009 : Bienvenue à Zombieland. 2011 : 30 minutes maximum. 2012 : Gangster Squad. 2018 : Venom. 2019 : Retour à Zombieland.


On prend les mêmes et on recommence sous la houlette de Ruben Flescher, signataire du 1er opus ayant créé la surprise auprès des fans de récréation horrifique adeptes du "savoir savourer  les petites choses". Tant et si bien que l'on aurait pu craindre ici la redite poussive avec cette tardive séquelle puisque réalisée pile poil 10 ans plus tard. Que nenni, car toujours aussi efficace en terme de légèreté de ton, aussi modeste et peu avare en idées saugrenues sous l'impulsion de persos extravagants gentiment fripons, Ruben Flescher parvient presque à égaler son modèle à travers ses traditionnels ingrédients festoyant autour d'une traque aux Zombies pour rire. Des macchabée grimés de pustules car plus véloces et pugnaces qu'au préalable afin d'épicer l'exaltante aventure si bien qu'on les surnomment "T 800" en référence directe à Terminator 2. Et ce en militant à nouveau pour les valeurs de l'amitié, de la pop-culture (hommage probant à Elvis Presley dont Tallahassee ne jure que par son icone !) et de la solidarité sous couvert de récit gentiment initiatique si je me réfère à la dissension sentimentale de Columbus et Krista quelque peu compromis par l'intrusion d'une potiche "rose bonbon" irrésistiblement décervelée (Spoil ! j'étais d'ailleurs si ravi de la retrouver lors du dernier acte paroxystique fin du Spoil).


Ainsi donc, à travers le road movie que nos héros arpentent entre 2 trêves pour retrouver la trace de la soeur de Krista entichée d'un hippie vegan afin d'y rejoindre un havre de paix (la tour de Babylon !), Retour à Zombieland créé la constante sympathie. Non pas que les rebondissements et péripéties folingues qui empiètent le récit simpliste fassent preuve d'un enthousiasme galvanisant, mais la décontraction communicative du cast aussi cocasse qu'autrefois parvient à transcender la trivialité à travers leurs rencontres aléatoires auprès de survivants aussi bonnards (à l'instar de l'intervention semi-parodique des sosies de Tallahassee et de Columbus !). Et si le final homérique s'avère peut-être moins intense, efficace et surprenant qu'escompté, les sens de l'amitié de nos héros plus unis que jamais et l'étreinte romantique que renoue le couple Columbus / Krista pallient ses menues carences avec une attachante émotion. Enfin, en guise de cerise sur le gâteau, on déplore tout de même le clin d'oeil imparti au personnage de Bill Muray lors du générique de fin, faute d'une mécanique du rire timidement convaincante, à défaut de sa fougueuse action gore généreusement étalée. Mais loin de bouder notre plaisir, Retour à Zombieland était suffisamment fun, gore, décomplexé et amiteux pour rester sur une impression (presque) aussi assouvie que son modèle.


Ci-joint la chronique de son modèle: http://brunomatei.blogspot.com/2019/08/bienvenue-zombieland.html

*Bruno

1 commentaire:

  1. Nullissime cette suite du vrai jus de chiasse rien a suver de ce navet

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