lundi 10 octobre 2022

Effraction

                                        Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Daniel Duval. 1983. France. 1h34. Avec Marlène Jobert, Bruno Cremer, Jacques Villeret, Florent Pagny, Jean-Pierre Dravel, Robert Darame 

Sortie salles France: 6 Avril 1983

FILMOGRAPHIEDaniel Duval, né le 28 novembre 1944 à Vitry-sur-Seine et mort le 9 octobre 2013 à Paris 10e, est un acteur, réalisateur et scénariste français.1974 : Le Voyage d'Amélie. 1976 : L'Ombre des châteaux. 1979 : La Dérobade. 1981 : L'Amour trop fort. 1983 : Effraction. 2006 : Le Temps des porte-plumes. 

Totalement oublié de nos jours (on comprend pourquoi à la revoyure) et peu diffusé à la TV; Effraction est une étrange curiosité franchouillarde au cachet bis gentiment sympathique. Tout du moins auprès de la génération 80 qui sait apprécier les oeuvres mineures dénuées de prétention et tournées avec une volonté de bien faire aussi malhabile soit la réalisation de Daniel Duval (lui qui se fit pourtant connaître avec le percutant La Dérobade auquel il était également acteur). Ponctué de séquences saugrenues (notamment auprès de la posture lunaire de certains seconds-rôles et figurants, avec en sus l'apparition surprise du jeunot néophyte Florent Pagny), Effraction dégage une certaine ambiance provinciale symptomatique de son époque dans lequel il fut conçu. Et ce en dépit d'une intrigue étique sans surprise (probablement le gros point noir) que l'on reluque toutefois sans trop d'ennui grâce à sa simplicité naïve. 

Si bien que l'on est surtout attaché à la présence toute à fait convaincante du couple avenant Bruno Kremer / Annie Girardot auprès de leurs étreintes sentimentales, quand bien même Jacques Villeret surjoue fréquemment en braqueur / preneur d'otage psychopathe dans un rôle à contre-emploi dont il peine à faire omettre l'acteur comique que l'on a coutume de fréquenter. Parfois même involontairement drôle (à l'instar de son look grossier quand il joue le braqueur), l'acteur hystérise notamment sa posture criminelle à travers des éclairs de violence grand-guignolesques peu réalistes mais ludiques de par sa surenchère appuyée. Dispensable évidemment mais parfois séduisant (surtout sa 1ère partie avant l'effraction dans l'hôtel) et quelque peu attachant par son côté foutraque et bricolé (à l'instar de son score métronome à la limite de l'autoparodie).

*Bruno

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire