Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Chuck Russell. 1994. U.S.A. 1h41. Avec Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene, Peter Riegert, Amy Yasbeck, Richard Jeni, Jim Doughan, Nancy Fish
Sortie salles France: 26 Octobre 1994. U.S: 29 Juillet 1994.
FILMOGRAPHIE: Chuck Russel est un réalisateur, producteur, scénariste américain, né le 6 Août 1952 à Highland Park dans l'Illinois (Etats-Unis). 1987: Freddy 3. 1988: Le Blob. 1994: The Mask. 1996: l'Effaceur. 2000: l'Elue. 2002: Le Roi Scorpion. 2014: Arabian Nights.
Splendiiiide !!!! Peut-être pas à ce point non, mais on passe tout de même un sacré bon moment jouasse sous l'impulsion de l'homme cartoon:
Jim Carrey dans l'un de ses rôles les plus emblématiques. Et si
The Mask ne demeure pas du niveau du chef-d'oeuvre de
Zemeckis,
Qui vaut la peau de Roger Rabbit ? Chuck Russel demeure suffisamment inspiré, attentionné, formaliste à nous emballer un divertissement déjanté mené à tombeau ouvert. Tant et si bien que l'histoire a beau être ultra simpliste (une lutte récursive entre un bon et des gangsters), l'énergie fulgurante que déploie
Jim Carrey dans un double rôle antinomique (l'attachant gaffeur réservé vs le boute-en-train décomplexé) ainsi que le charme sémillant de la débutante
Cameron Diaz (jamais aussi sexy que dans ce rôle de blonde torride qui l'a fit révéler au grand public) emporte tout sur son passage à renfort de gags énormes et de numéros musicaux littéralement anthologiques (sans doute les meilleurs moments) de par leur bonne humeur expansive.
Mais outre l'aspect fun de son humour débridé en roue libre, on reste toujours aussi bluffé par la qualité des FX numériques se fondant à merveille dans la peau de notre héros élastique (à quelques plans cheap près) que
Jim Carrey habite dans une posture pétulante plus vraie que nature. Hommage respectueux donc aux Cartoons de
Tex Avery sous couvert d'une réflexion sur notre ambivalence identitaire afin de rester soi même pour accomplir ses rêves en y extériorisant nos sentiments refoulés,
The Mask n'a rien perdu de son charme folingue en compagnie subsidiaire d'un faire-valoir canin (admirablement dirigé !) jouant le héros de dernier ressort avec un naturel trouble. Un divertissement très sympa donc mené tambour battant afin de rameuter un public familial complice emporté dans un vortex de sentiments à la fois fringants, innocents, exaltants, enchanteurs, bienfaisants.
Jim Carrey, jamais irritable (ou alors si peu) dégageant également une sensibilité tacite en employé bouc-émissaire en proie à l'éveil romantique.
*Bruno
2èx
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