lundi 22 juillet 2024

Cassandra

                                                                  Photo empruntée sur Google, capture d'écran 

de Colin Eggleston. 1986. Australie. 1h34. Avec Tegan Charles, Tessa Humphries, Dylan O'Neill, Shane Briant, Tim Burns 

Sortie salles France: 1987

FILMOGRAPHIE: Colin Eggleston est un réalisateur australien, né le 23 Septembre 1941 à Melbourne, décédé le 10 Août 2002 à Genève. 1977: Fantasm Comes Again (pseudo Eric Ram). 1978: Long Week-end. 1982: The Little Feller. 1984: Innocent Prey. 1986: Cassandra. 1986: Dakota Harris. 1986: Body Business (télé-film). 1987: Outback Vampires.

Même si on est loin du niveau qualitatif de Long Week-end, chef-d'oeuvre écolo imputrescible, Cassandra est un sympathique thriller horrifico-fantastique assez efficacement mené pour conserver l'intérêt jusqu'au générique de fin. Et ce même si personnellement j'ai deviné l'identité du meurtrier au bout d'1 heure de métrage. Le récit instillant un suspense accrocheur auprès du sort imparti à une famille dysfonctionnelle dont la fille aînée est douée de visions prémonitoires depuis le suicide de sa soeur. Bien que paradoxalement on peut tiquer sur certaines maladresses techniques, de grossières ellipses, des jeux d'acteurs parfois timorés et certains clichés symptomatiques du genre horrifique, on est surpris à d'autres moments non conventionnels quant aux postures de certains personnages à l'expressivité autrement plus convaincante pour tenir lieu de leur sort indécis. Tour à tour charmant et quelque peu attachant,  Cassandra bénéficie en outre d'un climat d'étrangeté singulier que les australiens sont parfois parvenus à parfaire à travers leur âge d'or du Fantastique. L'héroïne principale demeurant d'autre part assez inquiétante et magnétique auprès de son physique ordinaire en investigatrice néophyte victime de visions cauchemardesques étroitement liées à son enfance torturée. Bien que perfectible et inachevé, Cassandra est à (re)découvrir donc, notamment du fait de sa grande rareté depuis sa VHS locative des années 80. 

Remerciement à Atreyu. 

*Bruno


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire