Sortie en salles en France 18 Mai 2011
FILMOGRAPHIE: Jean-Pierre et Luc Dardenne sont des frères réalisateurs belges. Jean-Pierre est né le 21 Avril 1951 à Engis et Luc est né le 10 mars 1954 aux Awirs. 1987: Falsch, 1992: Je pense à vous, 1996: La Promesse, 1999: Rosetta, 2002: Le Fils, 2005: l'Enfant, 2008: Le Silence de Lorna, 2011: Le Gamin au Vélo.
"Le cœur en roue libre - errance d’un amour orphelin".
Douze ans après la Palme d'Or de Rosetta, drame social ayant révélé au grand public la débutante Émilie Dequenne (Prix d'interprétation à Cannes), les frères Dardenne renouent avec la jeunesse galvaudée sur fond de précarité sociale à travers le douloureux portrait d’un enfant abandonné par son père : Le Gamin au Vélo.
Dans la lignée du cinéma de Truffaut et de Les 400 coups, Le Gamin au Vélo dresse, avec un souci d'authenticité poignant, le portrait chétif d’un garçon de douze ans, incapable d’assumer sa nouvelle vie improvisée dans un foyer d’abandon, suspendu à l’espoir d’une famille d’accueil. Suite à la démission brutale de son père, l’adolescent, en quête de reconnaissance affective, s’entête à retrouver les traces de celui qui ne veut plus de lui. Alors commence l’errance : fugues, crises de violence, colère nue… jusqu’à cette rencontre inespérée avec une femme prête à l’accueillir chaque week-end, sans condition ni jugement. Lorsqu’il retrouve enfin son père – détaché, démissionnaire, résolu à l’oublier – Cyril comprend, dans le silence d’un refus, que le lien est irrémédiablement rompu. Alors, avec son vélo comme unique ancrage, il arpente les quartiers de sa nouvelle cité, s’attarde à proximité de la demeure de Samantha… jusqu’au jour où...
Dans la lignée du cinéma de Truffaut et de Les 400 coups, Le Gamin au Vélo dresse, avec un souci d'authenticité poignant, le portrait chétif d’un garçon de douze ans, incapable d’assumer sa nouvelle vie improvisée dans un foyer d’abandon, suspendu à l’espoir d’une famille d’accueil. Suite à la démission brutale de son père, l’adolescent, en quête de reconnaissance affective, s’entête à retrouver les traces de celui qui ne veut plus de lui. Alors commence l’errance : fugues, crises de violence, colère nue… jusqu’à cette rencontre inespérée avec une femme prête à l’accueillir chaque week-end, sans condition ni jugement. Lorsqu’il retrouve enfin son père – détaché, démissionnaire, résolu à l’oublier – Cyril comprend, dans le silence d’un refus, que le lien est irrémédiablement rompu. Alors, avec son vélo comme unique ancrage, il arpente les quartiers de sa nouvelle cité, s’attarde à proximité de la demeure de Samantha… jusqu’au jour où...
Sans fioriture, entièrement voués à leurs personnages déchirés mais débordants d’humanité, les frères Dardenne retranscrivent avec pudeur le parcours brisé d’un enfant désuni, lâchement abandonné par sa propre chair. Le cheminement incertain de ce gosse sauvage, au bord du gouffre, montre à quel point un enfant livré à lui-même peut basculer dans la délinquance quand l’amour, la structure familiale et l’éducation sont absents de son socle émotionnel. Quand la colère, la révolte et le ressentiment, nés d’un sentiment d’injustice, nous poussent instinctivement vers les figures marginales, les fausses familles, les prédateurs masqués en sauveurs. Le jeune Thomas Doret, avec un naturel vif et farouche, nous arrache à l’indifférence. Son refus des règles, son rejet des institutions, son entêtement brutal à survivre sans père sont autant d’éclats d’un cœur blessé. Cette errance éperdue dans les sentiers de la perdition n’attend qu’une main tendue. Celle d’un adulte responsable. Celle de Samantha.
Lumineuse, chaleureuse, bouleversante sans jamais tomber dans la mièvrerie, Cécile de France incarne ce souffle d’amour réparateur. Cette chance que la vie, parfois, accorde aux cœurs fracassés. Ce possible. Cette lumière.
Réalisé avec autorité, pudeur et sans une once de pathos, Le Gamin au Vélo est un drame poignant sur l’enfance bafouée, sur les ravages de la démission parentale. Le portrait âpre, en clair-obscur, d’un adolescent humilié, condamné à recréer du lien pour pouvoir s’inventer un avenir. L’interprétation juste et vibrante des deux comédiens, engagés dans une relation aussi conflictuelle que salvatrice, confère à cette œuvre fragile une intensité bouleversante, douce-amère, mais traversée d’une foi discrète dans l’élan du cœur.
— le cinéphile du cœur noir
19.09.11
Le coup du père absent encoooore..,
RépondreSupprimerBon , la critique donne envie et puis il y a Cecile de France, alors rien que pour cela je dis pourquoi pas .
Oui, on connait la musique Lirandel sauf qu'ici il n'y a aucun artifice ni mièvrerie lacrymale. Le film est humble dans sa démarche.
RépondreSupprimerDans la veine de Rosetta si tu connais...
J'ai la rosette à la boutonnière , mais pour le reste ...
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu de films des frères Dardenne pour tout dire , faudra que j'y remédie.
Allez , je vais mettre cela en haut de ma liste tiens..