Photo empruntée sur Google, appartenant au site myscreens.fr
de Peter Jackson. 1987. Nouvelle Zélande. 1h31. Avec Peter Jackson, Terry Potter, Pete O'Herne, Craig Smith, Mike Minett, Doug Wren.
Sortie salles France: 24 Août 1988. Nouvelle-Zélande: Décembre 1987
Récompense: Prix du Public Fantafestiva, 1989
Sortie salles France: 24 Août 1988. Nouvelle-Zélande: Décembre 1987
Récompense: Prix du Public Fantafestiva, 1989
Prix Spécial Gore au festival du film fantastique de Paris, 1989
FILMOGRAPHIE: Sir Peter Robert Jackson est un réalisateur, producteur et scénarise néo-zélandais, né le 31 Octobre 1961 à Pukerua Bay, North Island (Nouvelle-Zélande).
1987: Bad Taste. 1989: Les Feebles. 1992: Braindead. 1994: Créatures Célestes. 1995: Forgotten Silver. 1996: Fantômes contre fantômes. 2001: Le Seigneur des Anneaux. 2002: Les Deux Tours. 2003: Le Retour du Roi. 2005: King-Kong. 2009: Lovely Bones. 2012: Le Hobbit: un voyage inattendu. 2013: Le Hobbit: la Désolation de Smaug. 2014: Le Hobbit: Histoire d'un aller et retour.
Dans un petit hameau, une invasion extra-terrestre décime toute la population. Une équipe de mercenaires est déployée sur les lieux pour éradiquer ces envahisseurs d'un nouveau genre !
Tourné durant 4 ans avec l'aide de fidèles acolytes pour la modique somme de 11 000 dollars, le premier film du néo-zélandais oscarisé est un hommage parodique au cinéma gore et à la science-fiction archaïque. Avec un maximum d'efficacité, notre jeune débutant Peter Jackson réussit à créer un univers singulier dans un florilège d'action incessante et de gore outrancier. Eludant miraculeusement la redondance, la mise en scène agressive, filmée caméra à l'épaule et exploitant le zoom récursif, se révèle particulièrement inventive quand il s'agit de confronter nos héros à moult rixes contre des humanoïdes apathiques. L'action débridée se renouvelant au coeur d'une scénographie éclectique (une falaise, un jardin, une maison familiale, une route nationale, une forêt) que nos héros arpentent à l'instar d'une logistique militaire. Des mercenaires pugnaces donc délibérés à canarder de façon enjouée les zombies androïdes à l'aide de leurs mitraillettes et d'un lance-roquette !
Le lieu peu commun d'un village montagnard de la Nouvelle-Zélande participe notamment au caractère dépaysant de cette drôle d'invasion extra-terrestre confinée au sein d'une demeure familiale. Proche de l'esprit cartoonesque (préfigurant déjà les excès comiques de Brain Dead) et baignant dans un mauvais goût assumé (le festin organisé autour d'une bouillie verdâtre !), Peter Jackson rivalise d'idées grotesques pour nous amuser avec sa sarabande d'E.T cannibales adeptes de chair fraîche ! Avec de faibles moyens, il réussit adroitement à bricoler des effets gores vomitifs aussi spectaculaires qu'incongrus (Dekner se ceinturant le haut de la tête pour éviter que sa cervelle dégouline, le mouton explosé à coup de lance-roquette ou encore les multiples assauts sanguinaires perpétrés à la tronçonneuse !). Par ailleurs, la maquette élaborée pour simuler l'envol spatial de la maison se révèle bluffante de réalisme ! On peut également saluer l'originalité impartie à la confection des E.T quand ceux-ci décident de révéler leur véritable apparence lors d'un point d'orgue à nouveau belliqueux. Avec l'aide de masques en latex flexibles, leur physionomie monstrueuse provoque un effet de surprise inopiné et détonnant ! Enfin, les acteurs amateurs dénués de charisme renforcent le côté réaliste et décalé de l'entreprise et nous communiquent une spontanéité désinhibée.
Drôlement gore, insolite, décomplexé et mené à un rythme effréné, le premier métrage Z de Peter Jackson est un nanar atypique, véritable ovni culte dédié au gore vomitif sous le moule d'une anticipation académique. Débordant de trouvailles visuelles et d'insolence putassière, il n'a rien perdu de sa vigueur et de sa fantaisie déjantée !
20.02.13. 3èx
Bruno matéï
FILMOGRAPHIE: Sir Peter Robert Jackson est un réalisateur, producteur et scénarise néo-zélandais, né le 31 Octobre 1961 à Pukerua Bay, North Island (Nouvelle-Zélande).
1987: Bad Taste. 1989: Les Feebles. 1992: Braindead. 1994: Créatures Célestes. 1995: Forgotten Silver. 1996: Fantômes contre fantômes. 2001: Le Seigneur des Anneaux. 2002: Les Deux Tours. 2003: Le Retour du Roi. 2005: King-Kong. 2009: Lovely Bones. 2012: Le Hobbit: un voyage inattendu. 2013: Le Hobbit: la Désolation de Smaug. 2014: Le Hobbit: Histoire d'un aller et retour.
Dans un petit hameau, une invasion extra-terrestre décime toute la population. Une équipe de mercenaires est déployée sur les lieux pour éradiquer ces envahisseurs d'un nouveau genre !
Tourné durant 4 ans avec l'aide de fidèles acolytes pour la modique somme de 11 000 dollars, le premier film du néo-zélandais oscarisé est un hommage parodique au cinéma gore et à la science-fiction archaïque. Avec un maximum d'efficacité, notre jeune débutant Peter Jackson réussit à créer un univers singulier dans un florilège d'action incessante et de gore outrancier. Eludant miraculeusement la redondance, la mise en scène agressive, filmée caméra à l'épaule et exploitant le zoom récursif, se révèle particulièrement inventive quand il s'agit de confronter nos héros à moult rixes contre des humanoïdes apathiques. L'action débridée se renouvelant au coeur d'une scénographie éclectique (une falaise, un jardin, une maison familiale, une route nationale, une forêt) que nos héros arpentent à l'instar d'une logistique militaire. Des mercenaires pugnaces donc délibérés à canarder de façon enjouée les zombies androïdes à l'aide de leurs mitraillettes et d'un lance-roquette !
Le lieu peu commun d'un village montagnard de la Nouvelle-Zélande participe notamment au caractère dépaysant de cette drôle d'invasion extra-terrestre confinée au sein d'une demeure familiale. Proche de l'esprit cartoonesque (préfigurant déjà les excès comiques de Brain Dead) et baignant dans un mauvais goût assumé (le festin organisé autour d'une bouillie verdâtre !), Peter Jackson rivalise d'idées grotesques pour nous amuser avec sa sarabande d'E.T cannibales adeptes de chair fraîche ! Avec de faibles moyens, il réussit adroitement à bricoler des effets gores vomitifs aussi spectaculaires qu'incongrus (Dekner se ceinturant le haut de la tête pour éviter que sa cervelle dégouline, le mouton explosé à coup de lance-roquette ou encore les multiples assauts sanguinaires perpétrés à la tronçonneuse !). Par ailleurs, la maquette élaborée pour simuler l'envol spatial de la maison se révèle bluffante de réalisme ! On peut également saluer l'originalité impartie à la confection des E.T quand ceux-ci décident de révéler leur véritable apparence lors d'un point d'orgue à nouveau belliqueux. Avec l'aide de masques en latex flexibles, leur physionomie monstrueuse provoque un effet de surprise inopiné et détonnant ! Enfin, les acteurs amateurs dénués de charisme renforcent le côté réaliste et décalé de l'entreprise et nous communiquent une spontanéité désinhibée.
Drôlement gore, insolite, décomplexé et mené à un rythme effréné, le premier métrage Z de Peter Jackson est un nanar atypique, véritable ovni culte dédié au gore vomitif sous le moule d'une anticipation académique. Débordant de trouvailles visuelles et d'insolence putassière, il n'a rien perdu de sa vigueur et de sa fantaisie déjantée !
20.02.13. 3èx
Bruno matéï
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