lundi 18 février 2013

WAXWORK

                                     Photo empruntée sur Google, appartenant au site fr.film-cine.com

de Anthony Hickox. 1988. U.S.A. 1h31. Avec Zach Galligan, Jennifer Bassey, Joe Baker, Deborah Foreman, Michelle Johnson, David Warner, Eric Brown.

Sortie salles U.S: 17 Juin 1988

FILMOGRAPHIE: Anthony Hickox est un réalisateur, scénariste et producteur américain, né en 1964 à Londres.
1988: Waxwork. 1992: Waxwork 2. 1992: Hellraiser 3. 1993: Warlock: the Armageddon. 1993: Full Eclipse. 1995: Payback. 1996: Piège Intime. 1997: Prince Vaillant. 2000: Contamination. 2002: Témoin sous protection. 2005: Piège en eaux profondes. 2009: Knife Edge.


Un groupe d'adolescents est invité pour une soirée privée dans un étrange musée de cire consacré aux mythes horrifiques. Ils ignorent que derrière chacune des expositions est un portail vers un monde parallèle où rôde les créatures du mal.

Sympathique production des années 80, Waxwork avait su séduire son public grâce à l'originalité de son intrigue agréablement troussée, son patchwork de monstres légendaires issus de la Universal et ses effets gores généreusement explicites.
Malheureusement, il faut bien se rendre à l'évidence qu'en l'occurrence cette série B mineure a sévèrement pris la poussière pour faire figure de relique. La faute en incombe à un humour lourdingue véhiculé par des protagonistes crétins (pour ne pas dire insupportables !) et des situations souvent ridicules desservies par une mise en scène bricolée au budget trop restreint. On effet, on sent irrémédiablement le côté fauché au niveau de la reconstitution "carton-pâte" des époques éclectiques engendrées par les univers parallèles. Si certaines scènes restent gentiment attractives (son point d'orgue bordélique libérant une foule de créatures de l'enfer !) et que les effets sanglants s'avèrent jouissifs, Waxwork suscite une inévitable frustration pour tous ceux qui ont eu l'aubaine de le découvrir à la fin des années 80.
En guise de maigre consolation, reste quand même le plaisir de retrouver les aimables vétérans David Warner et Patrick McGee dans des compositions clins-d'oeil.

18.02.13.
Bruno Matéï


1 commentaire:

  1. Même s'il est parfaitement juste de dire que Waxwork a séverement pris la poussière, et pêche du côté des acteurs et de sa mise en scène, il n'en reste pas moins un bel hommage eighties à nos monstres et fantômes du cinéma d'épouvante. Rares sont les films à avoir un tel bestiaire (Vampire, Momie, Homme Invisible, Marquis de Sade, Alien, Bébé Tueur, Loup-Garou, Zombie, Prêtre Vaudou...) Vu quand j'étais enfant, il m'a permis de découvrir des monstres que je ne connaissais pas encore. Revu dernièrement, un de ses points forts est assurément sa bande originale, composée par Roger Bellon, sympa et immédiatement reconnaissable. De plus, l'idée de passage dans les mondes parallèles m'a toujours plu (et si on n'y croit pas, ce monde ne fonctionne plus) : une belle allégorie du cinéma d'horreur, en quelque sorte. Un des meilleurs petits films B des années 80. Avec en prime une suite dans la même veine, quatre ans plus tard.

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