"La maldición de Frankenstein" de Jess Franco. 1973. France/Espagne/Portugal. 1h14. Avec Alberto Dalbés, Dennis Price, Howard Vernon, Beatriz Savón, Anne Libert, Fernando Bilbao, Britt Nichols, Luis Barboo.
Sortie salles France: 31 Mai 1973 (Int aux - de 18 ans)
FILMOGRAPHIE: Jess Franco (Jesus Franco Manera) est un réalisateur espagnol, né le 12 Mai 1930 à Madrid, décédé le 2 Avril 2013. 1962: L'Horrible Dr orlof. 1962: Le Sadique Baron Von Klaus. 1964: Les Maîtresses du Dr Jekyll. 1966: Le Diabolique Dr Zimmer. 1969: L'Amour dans les prisons des femmes. 1969: Justine ou les infortunes de la vertu. 1970: Les Nuits de Dracula. 1970: Le Trône de Feu. 1971: Vampyros Lesbos. 1972: Les Expériences Erotiques de Frankenstein. 1972: Dracula prisonnier de Frankenstein. 1972: La Fille de Dracula. 1973: Quartier des Femmes. 1973: Christina chez les Morts-Vivants. 1974: La Comtesse Noire. 1974: Eugénie de Sade. 1976: Jack l'Eventreur. 1980: Terreur Cannibale. 1980: Mondo Cannibale. 1981: Sadomania. 1981: Le Lac des Morts-Vivants (co-réal). 1982: L'Abîme des Morts-Vivants. 1982: La Chute de la maison Usher. 1988: Les Prédateurs de la Nuit. 2002: Killer Barbys.
"Le monde sombrait dans la démence et les humains pionçaient en toute inconscience."
Une aberration filmique hors du temps et de l'espace, un pitch capillotracté écrit par un Franco sous tranxene, des filles nues et velues parfois adeptes du SM, une femme oiseau dégénérée qui piaille, un soupçon de gore ketchup, un monstre argenté que l'on croirait issue d'un illustre épisode de James Bond, des images crépusculaires oniriques, des éclairages stylisés, des cadrages alambiqués, des contre-plongées à n'en plus finir, la présence ébaubie d'Horwan Vernon les yeux exorbités, un score dissonant à se claquer la tête contre le carrelage ! Bienvenue dans l'univers inénarrable de Jess Franco, maître de la série Z hispanique pour le meilleur et pour la consternation. Il faut le voir pour le croire, à vos risques et périls ! Et si l'effet de surprise fonctionne modestement 45 minutes durant, on n'en dira pas tant des 29 minutes finales tant le récit rébarbatif finit hélas par lasser. Une curiosité oubliée à découvrir d'un oeil distrait chez un public préparé, même auprès des bisseux fétichistes.
* Bruno
08.05.21. 2èx
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