"Fist of Fury" de Lo Wei. 1972. Hong-Kong. 1h46. Avec Bruce Lee, Nora Miao, James Tien, Maria Yi
Sortie salles France: 2 Août 1973. Hong-Kong: 22 Mars 1972. U.S: 7 novembre 1972
FILMOGRAPHIE: Lo Wei (né le 12 décembre 1918, province de Jiangsu, Chine – décédé le 20 janvier 1996, Hong Kong) est un réalisateur et un acteur hongkongais. 1953 : Mr. Handsome. 1970 : Brothers Five. 1971 : The Big Boss. 1971 : The Invincible Eight. 1971 : Vengeance of a Snowgirl. 1972 : La Fureur de vaincre. 1976 : L'Impitoyable. 1976 : La Nouvelle Fureur de vaincre. 1976 : The Killer Meteors. 1977 : Snake and Crane: The Arts of Shaolin. 1977 : Le Vengeur. 1978 : Magnificent Bodyguards. 1978 : L'Irrésistible. 1979 : Le Poing de la vengeance. 1983 : Le Cri de la hyène.
"La meilleure façon de se venger d'un ennemi c'est de ne pas lui ressembler"
Sorti à Hong-Kong la même année que la Fureur du Dragon (à quelques mois d'intervalle), La Fureur de Vaincre fit à nouveau exploser le box-office français avec 3 016 105 entrées. Réalisé par Lo Wei, signataire de Big Boss sorti un an au préalable, la Fureur de Vaincre dépeint la rivalité entre 2 écoles d'arts-martiaux, les (gentils) chinois contre les (méchants) japonais depuis la mort mystérieuse du grand maître chinois surnommé Huo. De retour au pays, Chen Zhen digère difficilement le deuil de son mentor au moment de se confronter à l'intimidation d'élèves japonais potentiellement responsables de la disparition de ce dernier. Ivre de vengeance, il plonge rapidement dans une folie meurtrière au point d'entraîner dans sa déchéance des représailles préjudiciables.
Sorti à Hong-Kong la même année que la Fureur du Dragon (à quelques mois d'intervalle), La Fureur de Vaincre fit à nouveau exploser le box-office français avec 3 016 105 entrées. Réalisé par Lo Wei, signataire de Big Boss sorti un an au préalable, la Fureur de Vaincre dépeint la rivalité entre 2 écoles d'arts-martiaux, les (gentils) chinois contre les (méchants) japonais depuis la mort mystérieuse du grand maître chinois surnommé Huo. De retour au pays, Chen Zhen digère difficilement le deuil de son mentor au moment de se confronter à l'intimidation d'élèves japonais potentiellement responsables de la disparition de ce dernier. Ivre de vengeance, il plonge rapidement dans une folie meurtrière au point d'entraîner dans sa déchéance des représailles préjudiciables.
Film d'action plutôt nerveux dans son lot de combats de kung-fu hétéroclites (notamment auprès de l'attirail d'armes blanches et du fameux Nunchaku que Bruce Lee manie avec une agilité indétrônable) et assez dense auprès du profil peu recommandable d'un justicier incapable de réprimer sa haine contre le racisme et l'injustice, La Fureur de Vaincre est sublimé par la présence du petit dragon littéralement habité en ange exterminateur ! Bruce Lee se livrant corps et âme face caméra avec une férocité primitive d'une intensité vertigineuse ! Certains affrontements homériques surfant parfois même avec le surnaturel (si j'ose dire), de par son regard magnétique stoïque, sa posture à la fois rigide et comprimée et surtout sa vélocité corporelle contrastée de muscles d'airain ! On peut d'ailleurs surligner en guise de point d'orgue les 2 ultimes affrontements d'une intensité à couper le souffle puisque faisant office d'anthologie chorégraphique (notamment par le biais du ralenti expérimental et des bruitages outrés !) avant de se surprendre de son épilogue sacrificiel dénonçant en filigrane, et à travers les conséquences de la vengeance, la corruption judiciaire et policière.
Le droit de tuer
En dépit d'un jeu d'acteurs parfois outré et d'une réalisation pas toujours habile (notamment auprès de faux raccords ou d'une vaine séquence polissonne), la Fureur de vaincre demeure un furieux spectacle d'arts-martiaux à redécouvrir avant tout pour le talent imputrescible de Bruce Lee portant le film sur ses (petites) épaules saillantes.
En dépit d'un jeu d'acteurs parfois outré et d'une réalisation pas toujours habile (notamment auprès de faux raccords ou d'une vaine séquence polissonne), la Fureur de vaincre demeure un furieux spectacle d'arts-martiaux à redécouvrir avant tout pour le talent imputrescible de Bruce Lee portant le film sur ses (petites) épaules saillantes.
* Gaius Baltar
2èx
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