Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr
de Travis Knight. 2018. U.S.A. 1h54. Avec Hailee Steinfeld, John Cena, Jorge Lendeborg Jr., Pamela Adlon, Jason Drucker, Stephen Schneider, Glynn Turman
Sortie salles France: 26 Décembre 2018
FILMOGRAPHIE: Travis Knight est né en 1973 à Hillsboro dans l'Oregon aux États-Unis. Il est un artiste animateur, producteur, réalisateur et ancien rappeur. Il est le fils du magnat d'affaire Philip Knight. 2016 : Kubo et l'Armure magique (Kubo and the Two Strings). 2018 : Bumblebee.
Spin-off de la célèbre saga Transformers, Bumblebee accomplit en 1h54 d'entertainment familial tout ce que Michael Bay n'eut pu entreprendre au profit de ses budgets standing. Car jouant la carte de l'humour, de l'émotion puis enfin de l'action (quel feu d'artifice final aux FX numériques irréprochables !) à travers l'humanisme candide d'une jeune fille en berne (l'actrice Hailee Steinfeld porte le film sur ses épaules de par son regard luminescent), Bumblebee renoue avec l'esprit féerique des productions Amblin. Notamment en y localisant l'action de sa bourgade solaire au coeur des années 80. Et c'est avec un coeur gros comme ça que son concepteur, Travis Knight, s'entreprend de rendre hommage à travers l'ascension héroïco-amicale d'une jeune fille (à l'orée de sa maturité !) partagée entre ses sentiments pour un robot sauveur de l'humanité et son compagnon afro secrètement amoureux d'elle.
Alors oui, le film a beau flirter avec les bons sentiments au travers de séquences intimistes d'une si attachante simplicité, on marche à fond auprès de leur complicité affectueuse inscrite dans l'amitié, la tendresse, la confiance et la pédagogie communicative (les phases d'éducation avec Bee et ses maladresses infantiles nous remémorant un certain E.T, voir également Short Circuit). Truffé de tubes pop-rock entêtants prioritairement natifs d'Angleterre (on y croise The Smiths, The Cure, Simple Minds, Tears for Fears) Bumblebee fait d'autant plus vibrer nos esgourdes avec une acuité émotionnelle épanouissante. Et si inévitablement, le pitch fantaisiste s'avère naïf pour y regorger de clichés et illustrer certains personnages caricaturaux (surtout les "méchants militaires"), Travis Knight parvient efficacement à exploiter les codes sous l'impulsion humaine de nos 3 héros d'une solidarité résolument expressive. Tant auprès des rapports timorés entre Charlie et son compagnon Memo en éveil amoureux que du robot Bee en voix de maturité et de rébellion au gré des intimidations bellicistes incarnées par deux de ses plus couards rivaux.
"Don't You"
Clins d'oeil émouvants à E.T, Short Circuit et tous ces dérivés intègres pétries de tendresse, d'attention et de générosité aussi bien féeriques qu'explosives, Bumblebee renoue avec l'émoi des premières émotions vécues par un ado à travers le prisme du grand écran. Et l'adulte qui l'accompagne de renouer par cette occasion familiale avec son âme d'enfant en y contemplant (la tête étoilée !) les tribulations galvanisantes de Charlie et Bee. Couple aussi hybride que singulier rattaché par les notions d'humanisme, d'espoir, de catharsis et d'initiation héroïque lorsqu'il s'agit d'y sauver la terre d'une menace humanoïde outre-mesurée ! Un fabuleux spectacle inscrit dans la modeste simplicité, le coeur (palpitant) sur la main !
*Bruno
Sa promet grave,je vais aller voir ca.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira autant que moi
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