Sortie DTV France: 10 Août 1994
FILMOGRAPHIE: Tony Randel, né le 29 mai 1956 est un réalisateur, scénariste et monteur américain. Il est parfois crédité sous le nom Anthony Randel. 2007 : The Double Born. 1998 : Assignment Berlin. 1996 : Morsures (Rattled). 1996 : Confiance aveugle (One Good Turn). 1995 : North Star : La Légende de Ken le survivant (Fist of the North Star). 1993 : Ticks (Infested). 1992 : Amityville 1993 : Votre heure a sonné (Amityville 1992: It's About Time). 1992 : Inside Out II. 1991 : Les Enfants des ténèbres (Children of the Night). 1988 : Hellraiser 2 (Hellraiser : Hellbound). 1985 : Def-Con 4.
"Un des fleurons du genre du début des années 90". PSYCHOVISION
Dtv oublié des années 90 alors qu'il vient juste d'être commercialisé dans une splendide édition 4K, Ticks est effectivement, et à ma grande surprise à la revoyure, un des fleurons des années 90 en terme de série B du samedi soir impeccablement troussée. Tony Randel, réalisateur de l'inoubliable Hellraiser 2, s'en donnant à coeur joie dans sa moisson d'effets-chocs généreusement étalés à l'écran à renfort d'effets mécaniques du plus bel effet. Tant et si bien que l'attraction principale de cet Haribo acidulé que l'on croirait plutôt extirpé des années 80 émane de ses créatures carnivores redoutablement voraces et véloces afin de s'agripper aux victimes pour les piquer, ou mieux, les dévorer de l'intérieur sous l'impulsion d'effets gores d'un rouge saturé (en mode gélatineux). Comme de coutume dans ce genre de produit d'exploitation dénué de prétention, le scénario plutôt inepte n'est qu'un prétexte pour emprunter le cheminement du survival forestier lorsque un couple de sociologues accompagnent des ados difficiles au coeur d'une forêt insécure plutôt perméable et magnifiquement photographié. Outre la menace des créatures étonnamment convaincantes par leur réalisme artisanal, le réalisateur a la bonne idée d'introduire un duo de péquenots trafiquants d'herbe afin de renforcer le sentiment d'insécurité de nos jeunes héros molesté par 2 menaces aussi meurtrières.
Tony Randel n'hésitant pas à injecter quelques doses de cruautés quant au sort précaire de nos touristes juvéniles à la fois écervelés mais attachants dans la mesure où l'on s'identifie à leur cauchemar improbable avec une certaine once d'empathie eu égard de la tournure dramatique de certaines situations fortuites. Tout cela étant miraculeusement efficace tant le cinéaste redouble de générosité à cumuler les agressions tous azimuts au sein d'une scénographie forestière immersive. Pour ce faire, il faut impérativement revoir Ticks en qualité 4K tant l'image contrastée, saturée, luminescente, nous en fout plein la vue 1h25 durant au sein de ce train fantôme constamment réjouissant. La cerise sur la gâteau émanant de son final en apothéose lorsqu'une créature soudainement géante apparait dans le chalet pour tenter d'y dévorer goulument ses occupants. Un hommage pittoresque aux films de monstres géants que l'on aurait peut-être toutefois mieux apprécié si son scénario linéaire avait su faire preuve de plus d'inventivité au niveau des clichés rebattus. Rien de préjudiciable toutefois tant l'aventure horrifique se suit sur un rythme d'enfer sous l'impulsion d'ados aimablement bonnards et de méchants qu'on adore détester.
A revoir donc pour les fans de films de monstres bâtis sur l'aspect jouissif de ses agressions carnassières (ici) quasi ininterrompues. En précisant à titre subsidiaire que le producteur exécutif n'est autre que Brian Yuzna épaulé du directeur d'FX Doug Beswick (Terminator, Aliens) et des maquilleurs issus de l'écurie K.N.B (pour plus d'infos reportez vous sur la critique idoine du site Psychovision).
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